EXPLICATION DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE
CHAPITRE IV -Extrait 2 -
Devinez pourquoi je mets ce passage du livre. Je vous le dirai une autre fois.
Voyons maintenant comment et par combien de miracles, Jésus-Christ renouvelle son Incarnation sur l'autel.
Il est de foi que le prêtre, quand il prend l'hostie avant la consécration, n'a entre les mains que du pain, mais que, au moment même où la dernière parole de la consécration est prononcée, ce pain, par la toute-puissance divine, devient le vrai corps de Jésus-Christ. À ce corps est uni, par concomitance, le Précieux Sang, car un corps vivant ne peut être privé de sang.
[ SENS DES MOTS: Concomitance: n. f. ( lat. scolast. 'concomitantia', de 'concomitari' "accompagner" ). SOUT. Simultanéité de deux ou de plusieurs faits. ]
N'est-ce pas le plus grand des miracles que cette transsubstantiation du pain et du vin? N'est-ce pas la merveille des merveilles qu'il n'y ait plus ni pain ni vin, malgré que les apparences demeurent, car la sainte Hostie et le Précieux Sang conservent la forme, la couleur, le goût qu'ils avaient avant la transsubstantation? N'est-ce pas le prodige des prodiges que les espèces subsistent sans adhérer à rien et qu'elles soient conservées surnaturellement? Et quelle autre merveille que de voir Jésus se rapetisser jusqu'à tenir dans une Hostie et dans la moindre parcelle d'une Hostie!
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