abstinence

253. — X. Le temps de l'abstinence. ( p. 132 ).
« Vendredi chair ne mangeras, ni jours défendus mêmement », dit le 6e Commandement de l'Église. D'après le nouveau Droit de canonique ( le livre a l'imprimatur de 1917 n.d.d. ), l'abstinence est prescrite:
— a) les mercredi, vendredi et samedi des Quatre-Temps;
— b) les vendredis et samedis de Carême; le Samedi-Saint seulement jusqu'à midi;
— c) tous les vendredis de l'année sauf aux Fêtes de l'Assomption, de la Toussaint et de la Noël lorsqu'elles tombent un vendredi;
— d) aux vigiles de la Pentecôte, de l'Assomption, de la Toussaint et de Noël. Lorsque la vigile de ces fêtes tombent le Dimanche, elle n'est plus anticipée comme autrefois, c'est-à-dire reportée au samedi précédent: l'abstinence est donc supprimée dans ce cas.
254. — XI. Les dispenses de l'abstinence.
Les causes qui dispensent de l'abstinence ne diffèrent guère de celles qui dispensent du jeûne. Toutefois, comme l'abstinence est une pénitence moins dure, il faut avoir des raisons plus graves pour s'en faire dispenser. Ces causes sont l'impuissance, le travail et la dispense.
1° L'impuissance physique ou morale. — La raison est la même que
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pour le jeûne, avec cette différence que le cas doit être beaucoup plus sérieux, quand il s'agit de l'abstinence.
2° Le travail. — Il faut qu'il soit extrêmement pénible , pour dispenser de l'abstinence.
3° La dispense. — Dans les cas douteux, il est bon de recourir à l'autorité : Évêque, Curé ou Confesseur qui sont les juges des cas particuliers et sont mieux à même de donner une décision.
Remarque. — Ceux qui tiennent un restaurant ou un hôtel sont autorisés à servir des aliments gras à ceux qui en demandent, en raison du gros préjudices qu'ils pourraient supporter s'ils agissaient autrement.
Source: La Doctrine Catholique. Abbé A. BOULENGER. Imprimatur 1917.