Épître: Actes des Apôtres, XII, 1-11.
EN CES JOURS-LÀ, le roi Hérode mit la main sur quelques membres de l'Église pour les maltraiter. Il fit mourir par le glaive Jacques, frère de Jean. Et voyant que cela plaisait aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. C'était aux jours des Azymes. L'ayant donc fait arrêter, il le mit en prison, et le donna à garder à quatre escouades, de quatre soldats chacune, avec l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Pierre était donc gardé dans la prison; mais l'Église faisait sans interruption des prières à DIEU pour lui
( Ce que ne fait pas pour Paul VI l'Église trompée d'aujourd'hui puisqu'elle ne sait même pas, cette Église d'aujourd'hui, les hérauts de la vérité étant trop peu nombreux et pour d'autres raisons moins fières, que Paul VI vit encore - 2015 - et qu'il est prisonnier. n.d.d. ).
Or, la nuit même avant le jour où Hérode devait le faire comparaître, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes, et il y avait des gardes devant la porte de la prison. Et voici qu'un ange du Seigneur apparut, une lumière brilla dans le cachot, et l'Ange touchant Pierre au côté l'éveilla en disant: Lève-toi vite. Et les chaînes tombèrent de ses mains. L'Ange lui dit: Mets ta ceinture et chausse tes sandales. Il le fit. L'Ange reprit: Mets ton manteau et suis-moi. Pierre sortit et le suivit; et il ne savait pas si ce qui se passait grâce à l'Ange était réel; il croyait bien plutôt ( p. 901 ) avoir une vision. Passant la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer qui conduit à la ville; elle s'ouvrit d'elle-même devant eux, et étant sortis, ils s'avancèrent dans une rue, et aussitôt l'Ange le quitta. Alors Pierre, étant revenu à lui, dit: Maintenant je reconnais d'une manière certaine que le Seigneur a envoyé son Ange, et qu'il m'a délivré des mains d'Hérode et de tout ce qu'attendait le peuple Juif.
Graduel. — Vous les établissez princes sur toute la terre: À jamais ils célèbreront votre nom. V/ Vos enfants prendront la place de vos pères, et ainsi tous les peuples vous loueront.
Alléluia, alléluia. V/ Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. Alléluia.
Évangile: Venit Jesus, p. 733.
EN CE TEMPS-LÀ: Jésus vint aux environ de Césarée de Philippe, et il interrogea ses disciples, en disant: Que disent les hommes touchant le Fils de l'homme? Ils lui répondirent: Les uns, qu'il est Jean-Baptiste; les autres, Élie; les autres, Jérémie, ou quelqu'un des prophètes. Jésus leur dit: Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre prenant la parole, dit: Vous êtes le Christ, le Fils du DIEU vivant. Jésus lui répondit: Tu es bienheureux, Simon, fils de Jona, parce que ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette Pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne ( p. 734 ) prévaudront point sur elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux; et tout ce que tu lieras sur la terre, sera lié aussi dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre, sera aussi délié dans le ciel.
Offert. — Vous les établissez princes sur tout la terre; Seigneur, de génération en génération ils célébreront votre nom.
Secrète. — Que la prière des Apôtres accompagne, Seigneur, les hosties que nous offrons à la gloire de votre nom; procurez-nous par elle pardon et miséricorde. Par N.-S. J.-C.
Préface n° 13. — Préface des Apôtres et des Évangélistes
Cette préface se dit aux fêtes des Apôtres et des Évangélistes ( excepté à la fête de saint Jean, le 27 déc. ) et durant leurs octaves, même aux autres fêtes qui peuvent s'y rencontrer et qui n'ont pas de préface propre, ainsi qu'aux messes votives des Apôtres.
Il est vraiment digne et juste, équitable et salutaire, de vous supplier humblement, Seigneur, de ne pas abandonner le troupeau dont vous êtes l'éternel Pasteur, mais de le garder, par vos bienheureux Apôtres, sous votre continuelle protection: que ce troupeau soit gouverné et guidé par ceux que vous avez établis sur lui comme pasteurs et successeurs de votre œuvre. C'est pourquoi avec les Anges et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, et avec tous les chœurs célestes nous chantons l'hymne à votre gloire, disant sans fin: Sanctus, etc. p.479.
Comm. — Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église.
Postcomm. — Daignez, Seigneur, par l'intercession des Apôtres, préserver de toute adversité ceux que vous avez nourris de l'aliment céleste. Par N. S. J.-C.
Tuesday, 30 June 2015
Monday, 29 June 2015
LES SAINTS APÔTRES PIERRE ET PAUL ( I )
LES SAINTS APÔTRES PIERRE ET PAUL ( I )
Double de 1re cl. avec oct. commune — ( Orn. rouges )
LA splendide antienne du Magnificat aux secondes Vêpres nous résume le glorieux souvenir qui s'attache à cette solennité. Les deux princes des Apôtres ont scellé leur prédication par le témoignage du Sang. Ils ont suivi l'exemple du Maître jusqu'à la mort, Pierre en mourant, comme lui, sur une croix, Paul le citoyen romain, en ayant la tête tranchée.
Saint Pierre, dans un sentiment de profonde humilité, avait demandé d'être crucifié la tête en bas.
— Cette solennité remonte aux premiers siècles.
Le 29 juin n'est probablement pas l'anniversaire de leur mort à Rome, mais d'une translation de leurs reliques.
Nous commençons la célébration des saints mystères en faisant nôtres, avec l'Église, les paroles de reconnaissance joyeuse de saint Pierre délivré de la prison ( intr. ).
La Providence divine n'a pas abandonné celui qui se confie en elle et en la prière de l'Église ( ép. ). Le Rocher sur lequel cette Église est construite ne pourra pas sombrer, car elle possède des promesses d'éternité ( év. ). Comme saint Pierre confessa le Christ, Fils du DIEU vivant, ainsi nous devons confesser le Christ par notre amour envers ceux qui le remplacent ( véritablement, ajoutons-nous: n.d.d. ) sur terre
( pour le moment celui qui le remplace 'véritablement' sur terre c'est Paul VI toujours vivant en 2015, à l'exclusion de tout autre: désolé Jean Paul II !— Jean Paul I lui n'était pas complice mais trompé — désolé Benoît XVI ! désolé François ! mais Paul VI vit toujours et c'est lui Le Pape: où est-il, qu'en avez-vous fait? qu'en ont-ils fait les ennemis jurés du Christ? DIEU fera éclater la vérité en temps opportun, 'il n'est rien de caché qui ne soit un jour dévoilé'. n.d.d. )
et par une fidélité à sa Loi ( or. ) qui ne connaît point le respect humain.
Alors seulement le Seigneur n'aura pas à rougir de nous. Il viendra à nous dans la sainte communion et il pourra se reposer sur nous pour l'œuvre qu'il nous destine comme membres de son corps mystique ( com. ). [ Source MRCER ]
LE 29 JUIN
L'un portant les clefs du pouvoir, l'autre
les rouleaux de ses épîtres, entre la croix
et le glaive de leur martyre, de leurs mains
unies ils soutiennent l'Église sur eux fon-
dée, où le Christ, pierre d'angle infran-
gible, unit aux Juifs convertis par Pierre
les païens évangélisés par Paul.
Sens des mots: 'infrangible', je n'ai pas trouvé, ni dans le MICRO ROBERT ( 1988 ), ni dans le LAROUSSE DICTIONNAIRE GÉNÉRAL ( 1993 ) le sens du mot 'infrangible' ( pierre d'angle infrangible ).
LES SAINTS APÔTRES
PIERRE ET PAUL
Fête de première classe — Rouge p. 1609.
Le culte des deux grands apôtres Pierre et Paul tient par ses racines aux fondements même de l'Église. À l'origine de sa foi, ils resteront à jamais ses protecteurs et ses guides ( et autant aujourd'hui qu'hier ajoute n.d.d. ). Rome leur doit sa vraie grandeur; c'est la conduite providentielle de DIEU qui les y a conduits l'un et l'autre, pour faire de la capitale de l'Empire, sanctifiée par leur martyre, le centre du monde chrétien d'où rayonnerait la prédication de l'évangile.
Saint Pierre subit le martyre sous Néron, en 66 ou 67. Il fut enterré sur la colline du Vatican où des fouilles récentes ( Missel de 1961 n.d.d. ) viennent de retrouver sa tombe, à l'emplacement même de la basilique bâtie en son honneur par Constantin.
Saint Paul fut décapité sur la route d'Ostie, là où s'élève la basilique qui porte son nom.
Au cours des siècles, les foules chrétiennes n'ont jamais cessé d'aller en pèlerinage aux tombeaux des grands apôtres.
Au II et au IIIe siècle, on venait déjà s'édifier au contact de l'Église romaine, constater son apostolicité, comparer sa doctrine infaillible avec celle des autres Églises, honorer la mémoire de saint Pierre et de saint Paul.
La messe du 29 juin dit la confiance de l'Église en l'intercession de « ceux par qui elle a reçu les prémices de la foi » ( les oraisons ). Elle met particulièrement en relief les prérogatives de Pierre ( évangile ), la protection spéciale de DIEU sur sa personne ( introït ); et les chrétiens savent, quand ils chantent le « Tu es Petrus », que les prérogatives du prince des apôtres ont passé aux papes, successeurs de Pierre sur le Siège de Rome ( Paul VI toujours vivant - 2015 - ) comme ils sont sûrs de la providence toute particulière de DIEU qui, jusqu'à la fin du monde, continue d'assister le Vicaire du Christ dans ses fonctions de chef de l'Église.
[ Source MQEV 1961 ]
Sens des mots: 'prérogatives': LAROUSSE: 'Avantage particulier attaché à certaines fonctions, certains titres: les prérogatives d'un ministre ( syn. privilège ). MICRO ROBERT: Avantage ou droit attaché à une fonction, un état ( privilège ). Les prérogatives dont jouissaient les nobles. Les prérogatives de l'artiste ( j'aimerais bien savoir lesquelles: n.d.d. ).
Introït. ( Act. XII, 11- PsCXXXVIII, 1-2 ).
MAINTENANT, je sais vraiment que le Seigneur a envoyé son ange et qu'il m'a sauvé des mains d'Hérode, et de toute l'attente du peuple juif. P/. Seigneur, vous m'avez éprouvé et vous me connaissez; vous savez à quand mon repos ( du tombeau ) et à quand ma résurrection. V/. Gloire au Père.
Collecte. DIEU, qui avez sanctifié ce jour par le martyre de vos apôtres Pierre et Paul, donnez à votre Église de suivre en toutes choses l'enseignement de ceux par qui elle a reçu les prémices de la foi. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
SENS DES MOTS. ( Lar. ) 'Prémices' LITT. Commencement, premières manifestations. 'Les prémices de la guerre'. Rem. Ne pas confondre avec 'prémisse' Fait, proposition d'où découle une conséquence: poser les prémisses d'un raisonnement.
( à suivre )
Double de 1re cl. avec oct. commune — ( Orn. rouges )
LA splendide antienne du Magnificat aux secondes Vêpres nous résume le glorieux souvenir qui s'attache à cette solennité. Les deux princes des Apôtres ont scellé leur prédication par le témoignage du Sang. Ils ont suivi l'exemple du Maître jusqu'à la mort, Pierre en mourant, comme lui, sur une croix, Paul le citoyen romain, en ayant la tête tranchée.
Saint Pierre, dans un sentiment de profonde humilité, avait demandé d'être crucifié la tête en bas.
— Cette solennité remonte aux premiers siècles.
Le 29 juin n'est probablement pas l'anniversaire de leur mort à Rome, mais d'une translation de leurs reliques.
Nous commençons la célébration des saints mystères en faisant nôtres, avec l'Église, les paroles de reconnaissance joyeuse de saint Pierre délivré de la prison ( intr. ).
La Providence divine n'a pas abandonné celui qui se confie en elle et en la prière de l'Église ( ép. ). Le Rocher sur lequel cette Église est construite ne pourra pas sombrer, car elle possède des promesses d'éternité ( év. ). Comme saint Pierre confessa le Christ, Fils du DIEU vivant, ainsi nous devons confesser le Christ par notre amour envers ceux qui le remplacent ( véritablement, ajoutons-nous: n.d.d. ) sur terre
( pour le moment celui qui le remplace 'véritablement' sur terre c'est Paul VI toujours vivant en 2015, à l'exclusion de tout autre: désolé Jean Paul II !— Jean Paul I lui n'était pas complice mais trompé — désolé Benoît XVI ! désolé François ! mais Paul VI vit toujours et c'est lui Le Pape: où est-il, qu'en avez-vous fait? qu'en ont-ils fait les ennemis jurés du Christ? DIEU fera éclater la vérité en temps opportun, 'il n'est rien de caché qui ne soit un jour dévoilé'. n.d.d. )
et par une fidélité à sa Loi ( or. ) qui ne connaît point le respect humain.
Alors seulement le Seigneur n'aura pas à rougir de nous. Il viendra à nous dans la sainte communion et il pourra se reposer sur nous pour l'œuvre qu'il nous destine comme membres de son corps mystique ( com. ). [ Source MRCER ]
LE 29 JUIN
L'un portant les clefs du pouvoir, l'autre
les rouleaux de ses épîtres, entre la croix
et le glaive de leur martyre, de leurs mains
unies ils soutiennent l'Église sur eux fon-
dée, où le Christ, pierre d'angle infran-
gible, unit aux Juifs convertis par Pierre
les païens évangélisés par Paul.
Sens des mots: 'infrangible', je n'ai pas trouvé, ni dans le MICRO ROBERT ( 1988 ), ni dans le LAROUSSE DICTIONNAIRE GÉNÉRAL ( 1993 ) le sens du mot 'infrangible' ( pierre d'angle infrangible ).
LES SAINTS APÔTRES
PIERRE ET PAUL
Fête de première classe — Rouge p. 1609.
Le culte des deux grands apôtres Pierre et Paul tient par ses racines aux fondements même de l'Église. À l'origine de sa foi, ils resteront à jamais ses protecteurs et ses guides ( et autant aujourd'hui qu'hier ajoute n.d.d. ). Rome leur doit sa vraie grandeur; c'est la conduite providentielle de DIEU qui les y a conduits l'un et l'autre, pour faire de la capitale de l'Empire, sanctifiée par leur martyre, le centre du monde chrétien d'où rayonnerait la prédication de l'évangile.
Saint Pierre subit le martyre sous Néron, en 66 ou 67. Il fut enterré sur la colline du Vatican où des fouilles récentes ( Missel de 1961 n.d.d. ) viennent de retrouver sa tombe, à l'emplacement même de la basilique bâtie en son honneur par Constantin.
Saint Paul fut décapité sur la route d'Ostie, là où s'élève la basilique qui porte son nom.
Au cours des siècles, les foules chrétiennes n'ont jamais cessé d'aller en pèlerinage aux tombeaux des grands apôtres.
Au II et au IIIe siècle, on venait déjà s'édifier au contact de l'Église romaine, constater son apostolicité, comparer sa doctrine infaillible avec celle des autres Églises, honorer la mémoire de saint Pierre et de saint Paul.
La messe du 29 juin dit la confiance de l'Église en l'intercession de « ceux par qui elle a reçu les prémices de la foi » ( les oraisons ). Elle met particulièrement en relief les prérogatives de Pierre ( évangile ), la protection spéciale de DIEU sur sa personne ( introït ); et les chrétiens savent, quand ils chantent le « Tu es Petrus », que les prérogatives du prince des apôtres ont passé aux papes, successeurs de Pierre sur le Siège de Rome ( Paul VI toujours vivant - 2015 - ) comme ils sont sûrs de la providence toute particulière de DIEU qui, jusqu'à la fin du monde, continue d'assister le Vicaire du Christ dans ses fonctions de chef de l'Église.
[ Source MQEV 1961 ]
Sens des mots: 'prérogatives': LAROUSSE: 'Avantage particulier attaché à certaines fonctions, certains titres: les prérogatives d'un ministre ( syn. privilège ). MICRO ROBERT: Avantage ou droit attaché à une fonction, un état ( privilège ). Les prérogatives dont jouissaient les nobles. Les prérogatives de l'artiste ( j'aimerais bien savoir lesquelles: n.d.d. ).
Introït. ( Act. XII, 11- PsCXXXVIII, 1-2 ).
MAINTENANT, je sais vraiment que le Seigneur a envoyé son ange et qu'il m'a sauvé des mains d'Hérode, et de toute l'attente du peuple juif. P/. Seigneur, vous m'avez éprouvé et vous me connaissez; vous savez à quand mon repos ( du tombeau ) et à quand ma résurrection. V/. Gloire au Père.
Collecte. DIEU, qui avez sanctifié ce jour par le martyre de vos apôtres Pierre et Paul, donnez à votre Église de suivre en toutes choses l'enseignement de ceux par qui elle a reçu les prémices de la foi. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils.
SENS DES MOTS. ( Lar. ) 'Prémices' LITT. Commencement, premières manifestations. 'Les prémices de la guerre'. Rem. Ne pas confondre avec 'prémisse' Fait, proposition d'où découle une conséquence: poser les prémisses d'un raisonnement.
( à suivre )
Sunday, 28 June 2015
ORDO 26 JUIN 2015 SAINTS JEAN ET PAUL
ORDO 26 JUIN 2015 SAINTS JEAN ET PAUL
INTROÏT ( Ps. XXXIII, 20-21 ).
— Multæ tribulatiónes justórum, et de his ómnibus liberávit eos Dóminus: Dóminus custódit ómnia ossa eórum: unum ex his non conterétur. Ps. Ibid., 2. Benedícam Dóminum in omni témpore: semper laus ejus in ore meo. V/. Glória Patri.
— Les tribulations des justes sont nombreuses, mais toujours le Seigneur les en délivre. Le Seigneur garde tous leurs os; pas un seul ne sera brisé. Ps. Je bénis le Seigneur en tout temps; toujours sa louange sera sur mes lèvres. V/. Gloire au Père.
GLORIA.
Oratio I. — Quæsumus, omnípotens DEUS: ut nos gemináta lætítia hodiérnæ festivitátis excípiat, quæ de beatórum Joánnis et Pauli glorificatióne procédit; quos éadem fides er pássio vere fecit esse germános. per Dóminum.
— Nous vous prions, DIEU tout-puissant, de nous faire prendre part, en la fête de ce jour, à la double joie de la glorification des bienheureux Jean et Paul, qu'une même foi et un même martyr ont rendus véritablement frères. Par N.S. J.-C.
Mémoire de l'octave de S. Jean-Baptiste, par les oraisons de la messe de la fête, p. 887.
Oratio II.— DEUS, qui præséntem diem honorábilem nobis in beáti Joánnis nativitáte fecísti: da pópulis tuis spirituálium grátiam gaudiórum; et ómnium fidélium mentes dírige in viam salútis ætérnæ. Per Dóminum.
— Ô DIEU, qui avez rendu ce jour glorieux par la nativité du bienheureux Jean, accordez à vos peuples la grâce des joies spirituelles, et dirigez les âmes de tous les fidèles dans la voie du salut éternel. Par N.S. J-C.
ÉPÎTRE tirée du livre de l'Écclésiastique XLIV, 10-15 ( * ) * Éloge des Pères, dont l'Église fait l'application à ses saints.
Hi viri misericórdiæ sunt, quorum pietátes non defuérunt: cum sémine eórum pérmanent bona, heréditas sancta nepótes eórum, et in testaméntis stetit semen eórum: et fílii eórum propter illos usque in ætérnum manent: semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem. Sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet Ecclésia.
Ceux-ci sont des hommes de miséricorde dont la piété n'a pas défailli; leurs bonnes œuvres demeurent à leur postérité; leurs descendants sont un saint héritage, et leur race est demeurée fidèle à l'alliance; à cause d'eux leurs fils subsistent éternellement, et ni leur race, ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'Église publie leurs louanges.
Graduel. — ( Ps. CXXXII, 1-2 ).
Ecce quam bonum, et quam jucúndum, habitáre fratres in unum. V/. Sicut unguéntum in cápite, quod descéndit in barbam, barbam Aaron.
Allelúja, allelúja. V/. Hæc est vera fratérnitas, quæ vicit mundi crimina: Christum secúta est, ínclyta tenens regna cæléstia. Allelúja.
— Oh! qu'il est bon et agréable pour des frères d'habiter ensemble! V/. C'est comme le parfum répandu sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron.
Alléluia, alléluia. V/. Voici la vraie fraternité; elle triomphe des crimes du monde, et, suivant le Christ, elle obtient la gloire du royaume des cieux. Alléluia.
ÉVANGILE: Saint Luc, XII, 1-8.
IN ILLO TÉMPORE: Dixit Jesus discípulis suis: Atténdite a ferménto pharisæórum, quod est hypócrisis. Nihil autem opértum est, quod non revelétur: neque abscónditum, quod non sciátur. Quóniam quæ in ténebris dixístis, in lúmine dicéntur: et quod in aurem locúti estis in cubiculis, prædicábitur in tectis. Dico autem vobis amícis meis; Ne terreámini ab his, qui occidunt corpus, et post hæc non habent ámplius quid fáciant. Osténdam autem vobis quem timeátis: timéte eum, qui postquam occíderit, habet potestátem míttere in gehénnam. Ita dico vobis, hunc timéte. Nonne quinque pásseres véneunt dispóndio, et unus ex illis non est in oblivióne coram DEO? Sed et capílli cápitis vestri omnes numeráti sunt. Nolíte ergo timére: multis passéribus pluris estis vos. Dico autem vobis: Omnis quicúmque conféssus fúerit me coram homínibus, et coram Angelis Dei.
EN CE TEMPS-LÀ: Jésus dit à ses disciples: Gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie. Il n'y a rien de secret qui ne doive être révélé, et rien de caché qui ne doive être connu. Car, ce que vous avez dit dans les ténèbres, se dira à la lumière; et ce que vous avez dit à l'oreille, dans le retrait des chambres, sera publié sur les toits. Je vous dis donc, à vous qui êtes mes amis: ne craignez point ceux qui tuent le corps, et dont le pouvoir s'arrête là. Mais je vais vous apprendre qui vous avez à craindre: Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, celui-là, craignez-le. Cinq passereaux ne se vendent-ils pas deux as? Et pas un d'eux n'est en oubli devant DIEU. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. Or, je vous le dis: quiconque m'aura confessé devant les hommes, le Fils de l'homme aussi le confessera devant les Anges de DIEU.
Offert. —( Ps. V, 12-13 ).
— Gloriabúntur in te omnes, qui díligunt nomen tuum, quóniam tu, Dómine, benedíces justo: Dómine, ut scuto meo bonæ voluntátis tuæ coronásti nos.
— Qu'ils se glorifient en vous, Seigneur, tous ceux qui aiment votre nom, car vous bénissez le juste; comme d'un bouclier vous nous entourez de votre protection bienveillante.
Secreta I. — Hóstias tibi, Dómine, sanctórum Mártyrum tuórum Joánnis et Pauli dicátas méritis, benígnus assúme: et ad perpétuum nobis tríbue proveníre subsídium. Per Dóminum.
Accueillez avec bienveillance, Seigneur, les oblations que nous vous dédions par les mérites de vos saints martyrs Jean et Paul, et faites qu'elles nous soient utiles pour le salut éternel. Par N.S. J.-C.
Secreta II. — Tua, Dómine, munéribus altária cumulámus: illíus nativitátem honóre débito celebrántes, qui Salvatórem mundi et cécenit adfutúrum, et adésse monstrávit, Dóminum nostrum Jesum Christum Filium tuum: Qui tecum vivit.
— Seigneur, nous déposons nos offrandes sur vos autels pour célébrer dignement la nativité de celui qui annonça la venue prochaine du Sauveur du monde, et le désigna après sa venue en la personne de notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils: Lui qui vit et règne.
[ Préface n° 14, p. 478.
Cette préface se dit à toutes les fêtes et féries qui n'en ont point de propre, lorsqu'on ne doit pas dire la préface d'une octave. ]
PRÉFACE DE SAINT JEAN-BAPTISTE ( MQEV p. 1111 ).
À la Nativité de saint Jean-Baptiste ( 24 juin ); à la Décapitation de saint Jean-Baptiste ( 29 août ); aux messes votives.
VERE dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere: Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne DEUS: ( * )
Et in die festivitátis hodiérnæ, qua beátus Joánnes exórtus est, tuam magnificéntiam collaudáre; ( qui ...)
[ ( * ) Variantes 'a' et 'b' à la Décapitation de saint Jean-Baptiste.
( * ) 'a': Et in die festivitátis hodiérnæ beáti Joánnis tuam magnificéntiam collaudáre; qui ...
'b': ... Et tuam in beáto Joánne Baptísta Præcursóre magnificéntiam collaudáre; qui ... ]
qui vocem Matris Dómini nondum éditus sensit, et matris adhuc clausus útero, advéntum salútis humánæ prophética exsultatióne significávit. Qui et genitrícis sterilitátem concéptus ábstulit, et patris linguam natus absólvit, solúsque ómnium prophetárum Redemptórem mundi quem prænuntiávit osténdit Jesum Christum Dóminum nostrum. Per quem majestátem tuam laudant Angeli, adorant Dominatiónes, tremunt Potestátes.Cæli, cælorúmque Virtútes, ac beáta Séraphim, sócia exultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicéntes: ( p. 1072 ).
Il est vraiment juste et nécessaire, c'est notre devoir et c'est notre salut, de vous rendre grâce toujours et partout, Seigneur, Père saint, DIEU éternel et tout puissant, et de célébrer votre magnificence en ce jour où nous fêtons la naissance du bienheureux Jean, qui, avant même de genir au monde, perçut la voix de la mère du Seigneur, et encore enclos dans le sein maternel signifia par un bondissement prophétique la genue du salut des hommes.
[ ( * ) Variantes 'a' et 'b' à la Décapitation de saint Jean-Baptiste.
( * ) 'a' : ... et de célébrer votre magnificence en ce jour où nous fêtons le bienheureux Jean, qui ...
'b' : ... et de célébrer votre magnificence en la personne du bienheureux Jean-Baptiste le Précurseur, qui ...]
Il bannit par sa conception la stérilité de sa mère, puis par sa naissance libéra la langue de son père et, seul entre tous les prophètes, il put montrer celui qu'il avait annoncé, le Rédempteur du monde, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui les Anges louent votre majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la révèrent, les Cieux et les Forces des cieux avec les bienheureux Séraphins la célèbrent, unis dans une même allégresse. À leurs chants nous vous prions de laisser se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange: ( p. 1073 ).
Comm. — ( Sap. III, 4, 5-6 ).
— Et si coram homínibus torménta passi sunt, DEUS tentávit eos: tamquam aurum in fornáce probávit eos, et quai holocáusta accépit eos.
— Si aux yeux des hommes ils ont souffert des tourments, c'est que DIEU les a éprouvé; il les a mis à l'épreuve comme l'or dans la fournaise; il les a agréés comme un holocauste.
Postcomm. I. — Súmpsimus, Dó mine, sanctórum Mártyrum tuórum Joánnis et Pauli solémnia celebrántes, sacraménta cæléstia; præsta, quæsumus: ut, quod temporáliter gérimus, ætérnis gáudiis consequámur. Per Dóminum.
Nous avons reçu, Seigneur, en la célébration de la fête de vos saints Martyrs Jean et Paul, les sacrements célestes; faites, nous vous en prions, que ce que nous célébrons dans le temps soit suivi pour nous des joies éternelles. Par N. S. J.-C.
Postcomm. II. — Sumat Ecclésia tua, DEUS, beáti Joánnis Baptistæ generatióne lætítiam: per quem suæ regeneratiónis cognóvit auctórem, Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum: Qui tecum vivit et regnat.
Que votre Église, ô DIEU, se réjouisse de la nativité du bienheureux Jean-Baptiste, par qui elle a connu l'auteur de sa régénération, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils: Lui qui vit et règne.
[ Durant l'octave, on reprend la messe de la fête, avec la 2e oraison 'Concede', p. 46, et la 3e 'Ecclésiæ' ou 'DEUS, omnium', p. 42. ]
INTROÏT ( Ps. XXXIII, 20-21 ).
— Multæ tribulatiónes justórum, et de his ómnibus liberávit eos Dóminus: Dóminus custódit ómnia ossa eórum: unum ex his non conterétur. Ps. Ibid., 2. Benedícam Dóminum in omni témpore: semper laus ejus in ore meo. V/. Glória Patri.
— Les tribulations des justes sont nombreuses, mais toujours le Seigneur les en délivre. Le Seigneur garde tous leurs os; pas un seul ne sera brisé. Ps. Je bénis le Seigneur en tout temps; toujours sa louange sera sur mes lèvres. V/. Gloire au Père.
GLORIA.
Oratio I. — Quæsumus, omnípotens DEUS: ut nos gemináta lætítia hodiérnæ festivitátis excípiat, quæ de beatórum Joánnis et Pauli glorificatióne procédit; quos éadem fides er pássio vere fecit esse germános. per Dóminum.
— Nous vous prions, DIEU tout-puissant, de nous faire prendre part, en la fête de ce jour, à la double joie de la glorification des bienheureux Jean et Paul, qu'une même foi et un même martyr ont rendus véritablement frères. Par N.S. J.-C.
Mémoire de l'octave de S. Jean-Baptiste, par les oraisons de la messe de la fête, p. 887.
Oratio II.— DEUS, qui præséntem diem honorábilem nobis in beáti Joánnis nativitáte fecísti: da pópulis tuis spirituálium grátiam gaudiórum; et ómnium fidélium mentes dírige in viam salútis ætérnæ. Per Dóminum.
— Ô DIEU, qui avez rendu ce jour glorieux par la nativité du bienheureux Jean, accordez à vos peuples la grâce des joies spirituelles, et dirigez les âmes de tous les fidèles dans la voie du salut éternel. Par N.S. J-C.
ÉPÎTRE tirée du livre de l'Écclésiastique XLIV, 10-15 ( * ) * Éloge des Pères, dont l'Église fait l'application à ses saints.
Hi viri misericórdiæ sunt, quorum pietátes non defuérunt: cum sémine eórum pérmanent bona, heréditas sancta nepótes eórum, et in testaméntis stetit semen eórum: et fílii eórum propter illos usque in ætérnum manent: semen eórum, et glória eórum non derelinquétur. Córpora ipsórum in pace sepúlta sunt, et nomen eórum vivit in generatiónem et generatiónem. Sapiéntiam ipsórum narrent pópuli, et laudem eórum núntiet Ecclésia.
Ceux-ci sont des hommes de miséricorde dont la piété n'a pas défailli; leurs bonnes œuvres demeurent à leur postérité; leurs descendants sont un saint héritage, et leur race est demeurée fidèle à l'alliance; à cause d'eux leurs fils subsistent éternellement, et ni leur race, ni leur gloire n'aura de fin. Leurs corps ont été ensevelis en paix, et leur nom vivra de génération en génération. Que les peuples racontent leur sagesse, et que l'Église publie leurs louanges.
Graduel. — ( Ps. CXXXII, 1-2 ).
Ecce quam bonum, et quam jucúndum, habitáre fratres in unum. V/. Sicut unguéntum in cápite, quod descéndit in barbam, barbam Aaron.
Allelúja, allelúja. V/. Hæc est vera fratérnitas, quæ vicit mundi crimina: Christum secúta est, ínclyta tenens regna cæléstia. Allelúja.
— Oh! qu'il est bon et agréable pour des frères d'habiter ensemble! V/. C'est comme le parfum répandu sur la tête, qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron.
Alléluia, alléluia. V/. Voici la vraie fraternité; elle triomphe des crimes du monde, et, suivant le Christ, elle obtient la gloire du royaume des cieux. Alléluia.
ÉVANGILE: Saint Luc, XII, 1-8.
IN ILLO TÉMPORE: Dixit Jesus discípulis suis: Atténdite a ferménto pharisæórum, quod est hypócrisis. Nihil autem opértum est, quod non revelétur: neque abscónditum, quod non sciátur. Quóniam quæ in ténebris dixístis, in lúmine dicéntur: et quod in aurem locúti estis in cubiculis, prædicábitur in tectis. Dico autem vobis amícis meis; Ne terreámini ab his, qui occidunt corpus, et post hæc non habent ámplius quid fáciant. Osténdam autem vobis quem timeátis: timéte eum, qui postquam occíderit, habet potestátem míttere in gehénnam. Ita dico vobis, hunc timéte. Nonne quinque pásseres véneunt dispóndio, et unus ex illis non est in oblivióne coram DEO? Sed et capílli cápitis vestri omnes numeráti sunt. Nolíte ergo timére: multis passéribus pluris estis vos. Dico autem vobis: Omnis quicúmque conféssus fúerit me coram homínibus, et coram Angelis Dei.
EN CE TEMPS-LÀ: Jésus dit à ses disciples: Gardez-vous du levain des pharisiens, qui est l'hypocrisie. Il n'y a rien de secret qui ne doive être révélé, et rien de caché qui ne doive être connu. Car, ce que vous avez dit dans les ténèbres, se dira à la lumière; et ce que vous avez dit à l'oreille, dans le retrait des chambres, sera publié sur les toits. Je vous dis donc, à vous qui êtes mes amis: ne craignez point ceux qui tuent le corps, et dont le pouvoir s'arrête là. Mais je vais vous apprendre qui vous avez à craindre: Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne. Oui, je vous le dis, celui-là, craignez-le. Cinq passereaux ne se vendent-ils pas deux as? Et pas un d'eux n'est en oubli devant DIEU. Les cheveux même de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. Or, je vous le dis: quiconque m'aura confessé devant les hommes, le Fils de l'homme aussi le confessera devant les Anges de DIEU.
Offert. —( Ps. V, 12-13 ).
— Gloriabúntur in te omnes, qui díligunt nomen tuum, quóniam tu, Dómine, benedíces justo: Dómine, ut scuto meo bonæ voluntátis tuæ coronásti nos.
— Qu'ils se glorifient en vous, Seigneur, tous ceux qui aiment votre nom, car vous bénissez le juste; comme d'un bouclier vous nous entourez de votre protection bienveillante.
Secreta I. — Hóstias tibi, Dómine, sanctórum Mártyrum tuórum Joánnis et Pauli dicátas méritis, benígnus assúme: et ad perpétuum nobis tríbue proveníre subsídium. Per Dóminum.
Accueillez avec bienveillance, Seigneur, les oblations que nous vous dédions par les mérites de vos saints martyrs Jean et Paul, et faites qu'elles nous soient utiles pour le salut éternel. Par N.S. J.-C.
Secreta II. — Tua, Dómine, munéribus altária cumulámus: illíus nativitátem honóre débito celebrántes, qui Salvatórem mundi et cécenit adfutúrum, et adésse monstrávit, Dóminum nostrum Jesum Christum Filium tuum: Qui tecum vivit.
— Seigneur, nous déposons nos offrandes sur vos autels pour célébrer dignement la nativité de celui qui annonça la venue prochaine du Sauveur du monde, et le désigna après sa venue en la personne de notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils: Lui qui vit et règne.
[ Préface n° 14, p. 478.
Cette préface se dit à toutes les fêtes et féries qui n'en ont point de propre, lorsqu'on ne doit pas dire la préface d'une octave. ]
PRÉFACE DE SAINT JEAN-BAPTISTE ( MQEV p. 1111 ).
À la Nativité de saint Jean-Baptiste ( 24 juin ); à la Décapitation de saint Jean-Baptiste ( 29 août ); aux messes votives.
VERE dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere: Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne DEUS: ( * )
Et in die festivitátis hodiérnæ, qua beátus Joánnes exórtus est, tuam magnificéntiam collaudáre; ( qui ...)
[ ( * ) Variantes 'a' et 'b' à la Décapitation de saint Jean-Baptiste.
( * ) 'a': Et in die festivitátis hodiérnæ beáti Joánnis tuam magnificéntiam collaudáre; qui ...
'b': ... Et tuam in beáto Joánne Baptísta Præcursóre magnificéntiam collaudáre; qui ... ]
qui vocem Matris Dómini nondum éditus sensit, et matris adhuc clausus útero, advéntum salútis humánæ prophética exsultatióne significávit. Qui et genitrícis sterilitátem concéptus ábstulit, et patris linguam natus absólvit, solúsque ómnium prophetárum Redemptórem mundi quem prænuntiávit osténdit Jesum Christum Dóminum nostrum. Per quem majestátem tuam laudant Angeli, adorant Dominatiónes, tremunt Potestátes.Cæli, cælorúmque Virtútes, ac beáta Séraphim, sócia exultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicéntes: ( p. 1072 ).
Il est vraiment juste et nécessaire, c'est notre devoir et c'est notre salut, de vous rendre grâce toujours et partout, Seigneur, Père saint, DIEU éternel et tout puissant, et de célébrer votre magnificence en ce jour où nous fêtons la naissance du bienheureux Jean, qui, avant même de genir au monde, perçut la voix de la mère du Seigneur, et encore enclos dans le sein maternel signifia par un bondissement prophétique la genue du salut des hommes.
[ ( * ) Variantes 'a' et 'b' à la Décapitation de saint Jean-Baptiste.
( * ) 'a' : ... et de célébrer votre magnificence en ce jour où nous fêtons le bienheureux Jean, qui ...
'b' : ... et de célébrer votre magnificence en la personne du bienheureux Jean-Baptiste le Précurseur, qui ...]
Il bannit par sa conception la stérilité de sa mère, puis par sa naissance libéra la langue de son père et, seul entre tous les prophètes, il put montrer celui qu'il avait annoncé, le Rédempteur du monde, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui les Anges louent votre majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la révèrent, les Cieux et les Forces des cieux avec les bienheureux Séraphins la célèbrent, unis dans une même allégresse. À leurs chants nous vous prions de laisser se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange: ( p. 1073 ).
Comm. — ( Sap. III, 4, 5-6 ).
— Et si coram homínibus torménta passi sunt, DEUS tentávit eos: tamquam aurum in fornáce probávit eos, et quai holocáusta accépit eos.
— Si aux yeux des hommes ils ont souffert des tourments, c'est que DIEU les a éprouvé; il les a mis à l'épreuve comme l'or dans la fournaise; il les a agréés comme un holocauste.
Postcomm. I. — Súmpsimus, Dó mine, sanctórum Mártyrum tuórum Joánnis et Pauli solémnia celebrántes, sacraménta cæléstia; præsta, quæsumus: ut, quod temporáliter gérimus, ætérnis gáudiis consequámur. Per Dóminum.
Nous avons reçu, Seigneur, en la célébration de la fête de vos saints Martyrs Jean et Paul, les sacrements célestes; faites, nous vous en prions, que ce que nous célébrons dans le temps soit suivi pour nous des joies éternelles. Par N. S. J.-C.
Postcomm. II. — Sumat Ecclésia tua, DEUS, beáti Joánnis Baptistæ generatióne lætítiam: per quem suæ regeneratiónis cognóvit auctórem, Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum: Qui tecum vivit et regnat.
Que votre Église, ô DIEU, se réjouisse de la nativité du bienheureux Jean-Baptiste, par qui elle a connu l'auteur de sa régénération, notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils: Lui qui vit et règne.
[ Durant l'octave, on reprend la messe de la fête, avec la 2e oraison 'Concede', p. 46, et la 3e 'Ecclésiæ' ou 'DEUS, omnium', p. 42. ]
BIBLE GLAIRE ( rappel )
BIBLE GLAIRE
Source: La Sainte Bible selon la Vulgate traduite en français par l'abbé J.-B. GLAIRE. Nouvelle Édition. Édition D.F.T. 2002.
« C'est véritablement une grande joie pour un éditeur catholique de remettre en disponibilité une Bible d'une aussi grande valeur que celle qui est ici rééditée! C'est aussi un événement car une telle réédition ne s'était jamais vue depuis un siècle! C'est enfin, devant la multiplication des mauvaises bibles, une œuvre de salut public!
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'existe plus actuellement sur le marché du livre catholique, de Bibles traduites en français ( et approuvées par l'Église ) à partir de la Vulgate latine de Saint Jérôme, texte de nos jours bien méprisé et banni de toutes les traductions modernes de la Bible ... Il faut donc commencer par rendre à la Vulgate latine ses lettres de noblesse, pour être capable ensuite d'en apprécier une traduction fidèle et rigoureuse.
Source: La Sainte Bible selon la Vulgate traduite en français par l'abbé J.-B. GLAIRE. Nouvelle Édition. Édition D.F.T. 2002.
« C'est véritablement une grande joie pour un éditeur catholique de remettre en disponibilité une Bible d'une aussi grande valeur que celle qui est ici rééditée! C'est aussi un événement car une telle réédition ne s'était jamais vue depuis un siècle! C'est enfin, devant la multiplication des mauvaises bibles, une œuvre de salut public!
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il n'existe plus actuellement sur le marché du livre catholique, de Bibles traduites en français ( et approuvées par l'Église ) à partir de la Vulgate latine de Saint Jérôme, texte de nos jours bien méprisé et banni de toutes les traductions modernes de la Bible ... Il faut donc commencer par rendre à la Vulgate latine ses lettres de noblesse, pour être capable ensuite d'en apprécier une traduction fidèle et rigoureuse.
EXPLICATIONS ÉPÎTRE ET ÉVANGILE DU 5e DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE
EXPLICATIONS ÉPÎTRE ET ÉVANGILE DU 5e DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE.
[ Source: P D F. ]
Le mot de Yannick 28 juin 2015: Quand je prends la peine de dactylographier ( avec un doigt ) un texte quelconque d'explication d'un passage de la Bible, cela ne veut pas dire que je sois à 100 pour 100 d'accord avec tout ce texte, mais que j'ai jugé utile pour mes lecteurs qu'eux-aussi en prennent connaissance. Quelquefois certains passages m'étonnent mais c'est à force de chercher que l'on trouve. Concernant les passages de la Bible, en cas de doute sur la qualité d'une traduction, je vais voir le texte latin de saint Jérôme ( à ce propos lisez ce que la DFT a écrit pour la réédition de la Bible traduite par Glaire ).
ÉPÎTRE. — I S. Pierre. III, 8-15.
'Amour du Prochain, Patience et Persévérance'
MES bien-aimés, soyez tous unis de cœur dans la prière, ayez une bonté compatissante, une amitié de frères, une charité indulgente, accompagnée de modestie et d'humilité, ne rendant point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure; bénissez au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage la bénédiction. Celui qui veut aimer la vie et avoir d'heureux jours, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses. Qu'il se détourne du mal et fasse le bien: qu'il cherche la paix et la poursuive. Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières; mais la face du Seigneur est contre feux qui font le mal. Et qui pourra vous nuire si vous ne songez qu'à faire le bien? Si néanmoins vous souffrez pour la justice vous serez heureux. Ne craignez point les menaces et ne vous laissez point troubler; mais révérez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur Jésus-Christ.
'Explication'. — 'Soyez tous unis de cœur dans la prière.' Saint Pierre donne ici des conseils communs à tous les Chrétiens. Soyez tous, dit-il, dans une parfaite union. C'était le signe distinctif des premiers Chrétiens, dont saint Luc dit qu'ils n'avaient qu'un cœur et qu'une âme. L'Église a ajouté ces mots, qui ne se trouvent pas dans le texte sacré: 'dans la prière', afin de faire comprendre à ses enfants que s'il y a division entre eux, DIEU ne les exaucera pas.
Le prince des Apôtres insiste ensuite sur la nécessité de la charité fraternelle, qui produit l'union parfaite. Cette charité doit être 'compatissante': elle doit secourir les nécessiteux et consoler les affligés; 'fraternelle', car nous sommes tous frères en Jésus-Christ; 'miséricordieuse', pour pardonner; 'modeste et humble', éloignée de tout orgueil, qui blesse toujours le prochain, tandis que la modestie et l'humilité gagnent tous les cœurs.
'Bénissez': non seulement nous devons aimer nos frères, mais nous devons aimer ceux qui nous haïssent. Naturellement, nous aimons nos amis; mais la foi seule peut nous inspirer des sentiments assez élevés pour aimer nos ennemis. Ce n'est pas un simple conseil, c'est un précepte rigoureux: nous devons, à l'exemple de notre divin Maître, prier pour ceux qui nous persécutent, et leur faire du bien, quand nous le pouvons. 'Afin de devenir les héritiers de la bénédiction': Saint Pierre nous exhorte à bénir ceux qui nous maudissent, parce que nous sommes appelés à l'héritage du Ciel. Si, en effet, nous sommes tous appelés à la gloire éternelle, nous devons souhaiter d'y arriver tous; et c'est ce souhait qui est 'la bénédiction' par excellence. Loin donc de maudire celui qui nous maudit, il faut au contraire le bénir, en priant DIEU de le convertir, afin qu'il puisse arriver avec nous à la possession de l'héritage auquel nous sommes appelés l'un et l'autre.
'Évitons le mal, et faisons le bien'. Ce n'est pas assez de n'être pas méchant, il faut être vertueux. Le serviteur dont parle l'Évangile n'avait point commis de malversations, il n'avait pas fait un mauvais usage du talent qu'il avait reçu, il l'avait conservé avec soin; il a été réprouvé cependant pour ne pas l'avoir fait valoir. Quelle erreur de s'imaginer que l'on a rien à craindre, parce qu'on ne fait point de mal: c'est un mal que de ne pas faire le bien.
( p. 951 ) La paix est un si grand trésor, que l'on doit tout sacrifier, en dehors des intérêts du Salut, pour la conserver. Le Seigneur s'appelle le DIEU de la paix. Les esprits turbulents, les cœurs toujours pleins de fiel, les âmes inquiètes qui ne peuvent vivre en paix, ni y laisser vivre les autres, déshonorent l'auguste et sainte qualité qu'ils portent de 'Fidèles'.
ÉVANGILE. — S. Matthieu. V, 20-24.
'Charité fraternelle.'
EN CE TEMPS-LÀ, Jésus dit à ses disciples: Si votre justice ne surpasse point celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux Anciens: Tu ne tueras pas; celui qui tuera sera traduit devant le tribunal. Mais Moi Je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, sera déféré au tribunal; celui qui dira à son frère: Raca, comparaîtra devant le grand Conseil; et celui qui lui dira: Insensé, méritera d'être condamné au feu de l'enfer. Si, donc, tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelquechose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite tu reviendras présenter ton offrande.
— CREDO.
Explication. — Pour bien entendre les paroles du Sauveur, il faut savoir qu'il y avait chez les Juifs trois tribunaux ou degrés de juridiction, auzquels on portait toutes les causes. Le Ier, et le moins élevé, était composé ( p. 952 ) de trois juges: l'on y punissait que les fautes peu considérables, de peines légères. Le 2e était le tribunal du 'jugement': il était établi dans toutes les villes importantes, et se composait de vingt-trois juges; on y jugeait les causes criminelles, et on pouvait y prononcer la sentence de mort. Le 3e était le tribunal du Conseil, ou simplement le grand Conseil, appelé 'Sanhédrin' établi seulement à Jérusalem, et composé de soixante-douze personnes des plus notables de la nation; on le nommait aussi la 'Cour souveraine', où se portaient les affaires majeures, et qui jugeait en dernier ressort. Jésus-Christ, voulant faire entendre quelle grande faute est la haine, et combien sévèrement elle est punie au tribunal de la Justice divine, se sert de la comparaison de ces tribunaux. Il donne aussi la gravité du péché de haine à ses divers degrés, par la rigueur des châtiments gradués auxquels ces différentes juridiction s condamnaient les coupables. Même intérieure et muette, la haine n'en est pas moins un péché grave devant DIEU: elle recevra, à proportion, le même châtiment que le criminel condamné par le tribunal du 'jugement' ( le 2e. n.d.d. ). Que si cette haine éclate au dehors par des emportements et des paroles offensantes et injurieuses, jusqu'à dire à quelqu'un: 'raca', c'est-à-dire: 'homme de peu de valeur', il sera puni de DIEU aussi sévèrement que l'étaient les criminels accusés au tribunal du Conseil ( le 3e, le 'Sanhédrin, n.d.d. ), où se portaient les crimes au premier chef. Que si mépriser quelqu'un comme 'un homme de peu de valeur', est, au jugement de DIEU, un si grand péché, que dire de l'outrage poussé à sa dernière limite: 'vous êtes un fou!' Celui-là méritera, à proportion, la peine d'un criminel condamné par les hommes à être brûlé vif. Le Seigneur fait voir, par cette gradation de fautes toutes inférieures à l'homicide, combien les Scribes étaient éloignés du vrai sens de la Loi, puisque le moindre de ces péchés méritait une peine égale à celle qu'ils attachaient à l'homicide, et qu'un véritable outrage méritait même le feu de l'enfer.
'Si vous présentez votre don à l'autel ... allez auparavant vous réconcilier avec votre frère.' « Il semble, dit Bossuet, qu'il n'y a pas de devoir plus saint que celui de rendre à DIEU ses hommages; toutefois j'apprends de Jésus-Christ même, qu'il y a une obligation plus pressante: 'Va-t-en te réconcilier avec ton frère.' Ô devoir de la Charité ! » — « DIEU méprise son propre honneur, dit saint Jean Chrysostome, pour établir l'amour envers le prochain. Il ordonne que son culte soit interrompu, afin que la Charité soit établie, et il nous fait entendre par là que l'offrande qui Lui plaît le plus, c'est un cœur paisible et sans fiel, et une âme saintement réconciliée. »
[ Source: P D F. ]
Le mot de Yannick 28 juin 2015: Quand je prends la peine de dactylographier ( avec un doigt ) un texte quelconque d'explication d'un passage de la Bible, cela ne veut pas dire que je sois à 100 pour 100 d'accord avec tout ce texte, mais que j'ai jugé utile pour mes lecteurs qu'eux-aussi en prennent connaissance. Quelquefois certains passages m'étonnent mais c'est à force de chercher que l'on trouve. Concernant les passages de la Bible, en cas de doute sur la qualité d'une traduction, je vais voir le texte latin de saint Jérôme ( à ce propos lisez ce que la DFT a écrit pour la réédition de la Bible traduite par Glaire ).
ÉPÎTRE. — I S. Pierre. III, 8-15.
'Amour du Prochain, Patience et Persévérance'
MES bien-aimés, soyez tous unis de cœur dans la prière, ayez une bonté compatissante, une amitié de frères, une charité indulgente, accompagnée de modestie et d'humilité, ne rendant point le mal pour le mal, ni l'injure pour l'injure; bénissez au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir en héritage la bénédiction. Celui qui veut aimer la vie et avoir d'heureux jours, qu'il garde sa langue du mal, et ses lèvres des paroles trompeuses. Qu'il se détourne du mal et fasse le bien: qu'il cherche la paix et la poursuive. Car le Seigneur a les yeux sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs prières; mais la face du Seigneur est contre feux qui font le mal. Et qui pourra vous nuire si vous ne songez qu'à faire le bien? Si néanmoins vous souffrez pour la justice vous serez heureux. Ne craignez point les menaces et ne vous laissez point troubler; mais révérez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur Jésus-Christ.
'Explication'. — 'Soyez tous unis de cœur dans la prière.' Saint Pierre donne ici des conseils communs à tous les Chrétiens. Soyez tous, dit-il, dans une parfaite union. C'était le signe distinctif des premiers Chrétiens, dont saint Luc dit qu'ils n'avaient qu'un cœur et qu'une âme. L'Église a ajouté ces mots, qui ne se trouvent pas dans le texte sacré: 'dans la prière', afin de faire comprendre à ses enfants que s'il y a division entre eux, DIEU ne les exaucera pas.
Le prince des Apôtres insiste ensuite sur la nécessité de la charité fraternelle, qui produit l'union parfaite. Cette charité doit être 'compatissante': elle doit secourir les nécessiteux et consoler les affligés; 'fraternelle', car nous sommes tous frères en Jésus-Christ; 'miséricordieuse', pour pardonner; 'modeste et humble', éloignée de tout orgueil, qui blesse toujours le prochain, tandis que la modestie et l'humilité gagnent tous les cœurs.
'Bénissez': non seulement nous devons aimer nos frères, mais nous devons aimer ceux qui nous haïssent. Naturellement, nous aimons nos amis; mais la foi seule peut nous inspirer des sentiments assez élevés pour aimer nos ennemis. Ce n'est pas un simple conseil, c'est un précepte rigoureux: nous devons, à l'exemple de notre divin Maître, prier pour ceux qui nous persécutent, et leur faire du bien, quand nous le pouvons. 'Afin de devenir les héritiers de la bénédiction': Saint Pierre nous exhorte à bénir ceux qui nous maudissent, parce que nous sommes appelés à l'héritage du Ciel. Si, en effet, nous sommes tous appelés à la gloire éternelle, nous devons souhaiter d'y arriver tous; et c'est ce souhait qui est 'la bénédiction' par excellence. Loin donc de maudire celui qui nous maudit, il faut au contraire le bénir, en priant DIEU de le convertir, afin qu'il puisse arriver avec nous à la possession de l'héritage auquel nous sommes appelés l'un et l'autre.
'Évitons le mal, et faisons le bien'. Ce n'est pas assez de n'être pas méchant, il faut être vertueux. Le serviteur dont parle l'Évangile n'avait point commis de malversations, il n'avait pas fait un mauvais usage du talent qu'il avait reçu, il l'avait conservé avec soin; il a été réprouvé cependant pour ne pas l'avoir fait valoir. Quelle erreur de s'imaginer que l'on a rien à craindre, parce qu'on ne fait point de mal: c'est un mal que de ne pas faire le bien.
( p. 951 ) La paix est un si grand trésor, que l'on doit tout sacrifier, en dehors des intérêts du Salut, pour la conserver. Le Seigneur s'appelle le DIEU de la paix. Les esprits turbulents, les cœurs toujours pleins de fiel, les âmes inquiètes qui ne peuvent vivre en paix, ni y laisser vivre les autres, déshonorent l'auguste et sainte qualité qu'ils portent de 'Fidèles'.
ÉVANGILE. — S. Matthieu. V, 20-24.
'Charité fraternelle.'
EN CE TEMPS-LÀ, Jésus dit à ses disciples: Si votre justice ne surpasse point celle des Scribes et des Pharisiens, vous n'entrerez point dans le Royaume des Cieux. Vous avez appris qu'il a été dit aux Anciens: Tu ne tueras pas; celui qui tuera sera traduit devant le tribunal. Mais Moi Je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère, sera déféré au tribunal; celui qui dira à son frère: Raca, comparaîtra devant le grand Conseil; et celui qui lui dira: Insensé, méritera d'être condamné au feu de l'enfer. Si, donc, tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelquechose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite tu reviendras présenter ton offrande.
— CREDO.
Explication. — Pour bien entendre les paroles du Sauveur, il faut savoir qu'il y avait chez les Juifs trois tribunaux ou degrés de juridiction, auzquels on portait toutes les causes. Le Ier, et le moins élevé, était composé ( p. 952 ) de trois juges: l'on y punissait que les fautes peu considérables, de peines légères. Le 2e était le tribunal du 'jugement': il était établi dans toutes les villes importantes, et se composait de vingt-trois juges; on y jugeait les causes criminelles, et on pouvait y prononcer la sentence de mort. Le 3e était le tribunal du Conseil, ou simplement le grand Conseil, appelé 'Sanhédrin' établi seulement à Jérusalem, et composé de soixante-douze personnes des plus notables de la nation; on le nommait aussi la 'Cour souveraine', où se portaient les affaires majeures, et qui jugeait en dernier ressort. Jésus-Christ, voulant faire entendre quelle grande faute est la haine, et combien sévèrement elle est punie au tribunal de la Justice divine, se sert de la comparaison de ces tribunaux. Il donne aussi la gravité du péché de haine à ses divers degrés, par la rigueur des châtiments gradués auxquels ces différentes juridiction s condamnaient les coupables. Même intérieure et muette, la haine n'en est pas moins un péché grave devant DIEU: elle recevra, à proportion, le même châtiment que le criminel condamné par le tribunal du 'jugement' ( le 2e. n.d.d. ). Que si cette haine éclate au dehors par des emportements et des paroles offensantes et injurieuses, jusqu'à dire à quelqu'un: 'raca', c'est-à-dire: 'homme de peu de valeur', il sera puni de DIEU aussi sévèrement que l'étaient les criminels accusés au tribunal du Conseil ( le 3e, le 'Sanhédrin, n.d.d. ), où se portaient les crimes au premier chef. Que si mépriser quelqu'un comme 'un homme de peu de valeur', est, au jugement de DIEU, un si grand péché, que dire de l'outrage poussé à sa dernière limite: 'vous êtes un fou!' Celui-là méritera, à proportion, la peine d'un criminel condamné par les hommes à être brûlé vif. Le Seigneur fait voir, par cette gradation de fautes toutes inférieures à l'homicide, combien les Scribes étaient éloignés du vrai sens de la Loi, puisque le moindre de ces péchés méritait une peine égale à celle qu'ils attachaient à l'homicide, et qu'un véritable outrage méritait même le feu de l'enfer.
'Si vous présentez votre don à l'autel ... allez auparavant vous réconcilier avec votre frère.' « Il semble, dit Bossuet, qu'il n'y a pas de devoir plus saint que celui de rendre à DIEU ses hommages; toutefois j'apprends de Jésus-Christ même, qu'il y a une obligation plus pressante: 'Va-t-en te réconcilier avec ton frère.' Ô devoir de la Charité ! » — « DIEU méprise son propre honneur, dit saint Jean Chrysostome, pour établir l'amour envers le prochain. Il ordonne que son culte soit interrompu, afin que la Charité soit établie, et il nous fait entendre par là que l'offrande qui Lui plaît le plus, c'est un cœur paisible et sans fiel, et une âme saintement réconciliée. »
Tuesday, 23 June 2015
VIE DE SAINT MARDI 23 JUIN 2015 SAINTE MARIE D'OIGNIES
VIE DE SAINT MARDI 23 JUIN 2015
SAINTE MARIE D'OIGNIES ( XIII SIÈCLE )
Née à Nivelle en Brabant et élevée dans les principes de la piété chrétienne par des parents riches et pieux, Marie épousa un jeune saigneur brabançois de sa condition et d'une vertu éprouvée. D'un commun accord, les jeunes époux se retirèrent dans le quartier des lépreux, à Nivelle, et se consacrèrent à les soigner. Ils y vécurent en saints. La mortification, la pénitence, les oraisons, les jeûnes, tels furent les exercices auxquels ils se livraient. La tendre dévotion de Marie envers la sainte Vierge la portait à faire chaque année deux pèlerinages à Notre-Dame d'Oignies, dans les environs de Nivelle. On ne pouvait l'entendre parler de DIEU sans se sentir enflammé d'amour pour lui. Elle possédait à un degré éminent l'esprit de conseil, de discernement et même de prophétie. DIEU avait fait de ces grâces la récompense de son humilité, car elle se considérait comme la dernière des créatures et comme une pécheresse indigne d'attirer l'attention. Quelques années avant sa mort, elle vint se fixer à Notre-Dame d'Oignies, afin d'y trouver un plus grand éloignement du monde. Elle s'unissait fréquemment à Jésus-Christ par la sainte communion, et l'on remarquait je ne sais quoi d'extraordinaire sur son visage lorsqu'elle recevait la digine Eucharistie.
Dans sa dernière maladie, sa conduite donna la plus grande édification à tous ceux qui la virent. Elle mourut en prononçant les saints noms de Jésus et de Marie, en 1213, à l'âge de trente-trois ans.
PRATIQUES. — L'humilité attire les faveurs du ciel, comme les vallées profondes attirent la rosée. Moins nous nous estimerons, plus nous nous élèverons vers DIEU. Quel puissant motif de comprimer les pensées d'orgueil et de vaine gloire dont nous nourrissons notre vanité avec tant de complaisance!
PRIÈRE.— Ô DIEU, qui jetez des regards de complaisance sur les humbles, enseignez-nous l'humilité qui fait les saints et sans laquelle il est impossible de vous être agréable.
A.I.
SAINTE MARIE D'OIGNIES ( XIII SIÈCLE )
Née à Nivelle en Brabant et élevée dans les principes de la piété chrétienne par des parents riches et pieux, Marie épousa un jeune saigneur brabançois de sa condition et d'une vertu éprouvée. D'un commun accord, les jeunes époux se retirèrent dans le quartier des lépreux, à Nivelle, et se consacrèrent à les soigner. Ils y vécurent en saints. La mortification, la pénitence, les oraisons, les jeûnes, tels furent les exercices auxquels ils se livraient. La tendre dévotion de Marie envers la sainte Vierge la portait à faire chaque année deux pèlerinages à Notre-Dame d'Oignies, dans les environs de Nivelle. On ne pouvait l'entendre parler de DIEU sans se sentir enflammé d'amour pour lui. Elle possédait à un degré éminent l'esprit de conseil, de discernement et même de prophétie. DIEU avait fait de ces grâces la récompense de son humilité, car elle se considérait comme la dernière des créatures et comme une pécheresse indigne d'attirer l'attention. Quelques années avant sa mort, elle vint se fixer à Notre-Dame d'Oignies, afin d'y trouver un plus grand éloignement du monde. Elle s'unissait fréquemment à Jésus-Christ par la sainte communion, et l'on remarquait je ne sais quoi d'extraordinaire sur son visage lorsqu'elle recevait la digine Eucharistie.
Dans sa dernière maladie, sa conduite donna la plus grande édification à tous ceux qui la virent. Elle mourut en prononçant les saints noms de Jésus et de Marie, en 1213, à l'âge de trente-trois ans.
PRATIQUES. — L'humilité attire les faveurs du ciel, comme les vallées profondes attirent la rosée. Moins nous nous estimerons, plus nous nous élèverons vers DIEU. Quel puissant motif de comprimer les pensées d'orgueil et de vaine gloire dont nous nourrissons notre vanité avec tant de complaisance!
PRIÈRE.— Ô DIEU, qui jetez des regards de complaisance sur les humbles, enseignez-nous l'humilité qui fait les saints et sans laquelle il est impossible de vous être agréable.
A.I.
LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE ( 24 juin ) > 2011, JUNE.
LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE ( 24 juin ): ARTICLE DANS CE BLOG DU 2011, JUNE.
Dates des autres articles de NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS dans ce blog.
DATES DES AUTRES ARTICLES DE NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS dans ce blog.
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS: Prière et Image, dans ce blog 2012 mars 5.
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS: Neuvaine, dans ce blog 2013 juin 1.
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS: Prière et Image, dans ce blog 2012 mars 5.
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS: Neuvaine, dans ce blog 2013 juin 1.
ORDO Lundi 22 juin 2015, Vie de saint Paulin. Épître et Évangile de la Messe. Saint Ange du jour.
ORDO Lundi 22 juin 2015, Vie de saint Paulin.
Saint Ange du jour: SELAMIM VII Ange des moyens de grâce de l'Église.
22. Lundi. Blanc. SAINT PAULIN de Nole. Ev. et Conf. 3e cl ( 2 ). Préf. commune.
Épître de Saint Paul aux Corinthiens II. 8, 9_15.
FRÈRES, vous connaissez la générosité de notre Seigneur Jésus-Christ; vous savez que de riche il s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir par sa pauvreté. C'est donc un simple avis que je vous donne ici; et c'est ce qui vous convient à vous qui dès l'an passé avez été les premiers à entreprendre cette œuvre, et même à la décider * ( * il s'agit d'une collecte entreprise par les Corinthiens pour venir en aide à la communauté de Jérusalem ). Menez donc maintenant cette œuvre à bonne fin, et qu'ainsi les actes répondent, selon vos moyens, à l'ardeur de votre vouloir. Lorsque le cœur y est, on fait plaisir avec ce qu'on a; il n'est pas question de ce qu'on n'a pas.
Traduction MQEV: Il ne s'agit pas, pour soulager autrui, de vous réduire à la gêne; ce qu'il faut, c'est l'égalité. Dans le cas présent, votre abondance va pourvoir à leur dénuement, pour que leur abondance puisse un jour aussi pourvoir à votre dénuement. Ainsi règnera l'égalité, selon ce qui est écrit: « Celui qui avait beaucoup recueilli n'eut rien de trop, celui qui avait peu recueilli ne manqua de rien. * » ( * Exode XVI, 18 ).
Traduction MQDF: Il n'est pas question, pour soulager les autres, de vous imposer la misère, mais d'établir une moyenne. Dans le cas présent, votre superflu doit pourvoir à leur dénuement, pour qu'à l'occasion leur abondance vienne secourir, chez vous, la disette. Ainsi régnera l'égalité, comme le dit l'Écriture: « Le riche n'avait rien de trop, et le pauvre ne manquait de rien. »
ÉVANGILE selon saint Luc, XII, 32-34.
EN ce temps-là, Jésus dit à ses disciples: « Sois sans crainte, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor qui ne vous fasse pas défaut dans les cieux, où nul voleur n'approche, où nulle mite ne détruit. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » [ Source: MQEV ]
Vie de Saint Paulin par A.I.
22 JUIN
SAINT PAULIN, ARCHEVÊQUE DE NOLE ( IVe SIÈCLE ).
Ponce-Mérope Paulin, l'objet de l'estime et de l'admiration des plus grands hommes de son siècle, comptait une longue suite de sénateurs dans sa famille. Ponce Paulin, son père, était préfet du prétoire dans les Gaules et le premier magistrat de l'empire d'Occident.
Il naquit à Bordeaux, l'an 358, avec toutes les qualités de l'esprit et du corps qui pouvaient le rendre accompli selon le siècle; ces avantages étaient soutenus par de grandes richesses, qui étaient depuis longtemps dans sa famille. Dès qu'il fut en état d'étudier, on lui donna pour maître le célèbre Ausone, l'un des premiers hommes de son siècle pour la poésie et l'éloquence. Sous un tel maître, Paulin remplit en peu de temps les grandes espérances qu'on avait conçues de lui. On admira, dit saint Jérôme, la pureté et l'éloquence de son style, la délicatesse et la subtilité de ses pensées, la force et la douceur de son éloquence, la vivacité de son imagination pour la poésie.
Il épousa une jeune Espagnole, nommée Thérasie, beaucoup plus recommandable encore par sa vertu et son mérite personnel, que par sa naissance et ses richesses. Il fut élevé à de grands emplois, dans lesquels il se comporta toujours avec une intégrité et une sagesse qui lui acquirent la plus haute réputation. Sa générosité, son humeur affable et ses autres vertus morales lui firent un grand nombre d'amis. Il gagnait les cœurs de tous ceux qui avaient affaire à lui par sa douceur et ses bienfaits, marquant à l'égard de tout le monde une bonté qui n'avait presque point d'exemple. Une conduite si estimable aux yeux des hommes, n'était pourtant encore que la vie de l'honnête homme du siècle, et toutes les bonnes qualités qu'on admirait dans Paulin lui étaient inutiles pour le salut, tant qu'elles n'avaient pas DIEU pour principe et pour fin; mais enfin la grâce en fit un chrétien.
DIEU le conduisit par la voie la plus ordinaire à ceux qu'il veut faire arriver au salut, c'est-à-dire par les afflictions. Les changements arrivés dans l'empire en causèrent aussi dans sa fortune; alors il comprit qu'il n'y avait rien de stable ici-bas, et que, pour être heureux, il fallait s'attacher à un bien qui ne pouvait périr. Il résolut de renoncer au sénat, d'abandonner pour toujours sa maison, sa patrie, sa famille; d'embrasser la profession monastique, et de passer le reste de ses jours dans la retraite auprès de Nole. Toute son ambition était de servir Jésus-Christ au tombeau de saint Félix, d'être le portier de son église, d'en balayer le parvis tous les matins, de veiller la nuit pour la garder, et de finir sa vie dans cette occupation.
Thérasie le fortifia dans ses bonnes résolutions, et ne lui céda point en vertu. Elle vendit ses terres comme lui; et pour accomplir entièrement ces paroles du Sauveur: 'Si vous voulez être parfait, allez, vendez ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres', elle distribua comme lui ce qu'elle possédait. Elle n'eut point de regret ni de confusion de se voir avec des habits vils et pauvres, persuadée que la simplicité des habits convient à la pénitence, et que l'humilité se trouve rarement sous des habillements précieux.
Il n'y a point d'éloges que saint Ambroise, saint Augustin, saint Jérôme, saint Martin, n'aient donnés à saint Paulin.
Il était dans cette haute réputation de sainteté lorsque le siège de Nole vint à vaquer par la mort de Paul, vers l'an 409. On ne fut pas longtemps à délibérer sur le choix d'un successeur. Toutes les voix se réunirent sur saint Paulin; et malgré les efforts qu'il fit pour éviter une dignité dont il se croyait indigne, il fut contraint de s'en revêtir. Il n'y avait pas un an qu'il était évêque, lorsque les Goths, conduits par Alaric, après avoir pris et saccagé Rome, vinrent ravager la Campanie. La ville de Nole fut prise et pillée, saint Paulin fut aussi arrêté. 'Cependant' les barbares 'le' respectèrent. On fouilla sa maison, mais on épargna sa personne. Au milieu de cette calamité publique, on l'entendit plusieurs fois faire à DIEU cette prière: « Seigneur, que je ne sois pas tourmenté pour de l'or ou de l'argent; car vous savez que tous mes biens sont entre les mains des pauvres. » Il n'avait plus rien en effet, mais DIEU lui fit trouver encore, soit dans les biens de l'Église, soit dans ce qu'il put ramasser du débris des richesses de son peuple, de quoi soulager les indigents et les captifs. Tout son troupeau, malgré l'affliction extrême qu'il venait d'éprouver, se consola de ses maux, parce que son cher pasteur lui avait été conservé. Saint Paulin, après l'avoir gouverné pendant plusieurs années, alla enfin prendre dans le ciel la place que DIEU lui avait préparée de toute éternité, et qu'il lui avait fait mériter par tant de travaux et de vertus. Ce fut l'an de Jésus-Christ 441.
PRATIQUES. — Quand on voit un aussi grand génie que saint Paulin renoncer aux grandeurs et aux richesses dont il connaissait parfaitement la valeur, on doit être assuré qu'elles ne sont bonnes qu'à mépriser. Que les gens du monde disent qu'il n'y a que des petites gens qui soient dévots: saint Paulin a été un des plus grands esprits de son siècle, il a méprisé ce qu'ils estiment et il a renoncé à ce qu'ils recherchent avec tant d'ardeur.
PRIÈRE.— Seigneur, que l'exemple de saint Paulin, votre serviteur, nous convainque que les vrais honneurs sont d'être humbles et petits aux yeux des hommes, et que la pauvreté est le trésor le plus précieux. Faites-le-nous comprendre, faites-le-nous pratiquer.
Saint Ange du jour: SELAMIM VII Ange des moyens de grâce de l'Église.
22. Lundi. Blanc. SAINT PAULIN de Nole. Ev. et Conf. 3e cl ( 2 ). Préf. commune.
Épître de Saint Paul aux Corinthiens II. 8, 9_15.
FRÈRES, vous connaissez la générosité de notre Seigneur Jésus-Christ; vous savez que de riche il s'est fait pauvre pour vous, afin de vous enrichir par sa pauvreté. C'est donc un simple avis que je vous donne ici; et c'est ce qui vous convient à vous qui dès l'an passé avez été les premiers à entreprendre cette œuvre, et même à la décider * ( * il s'agit d'une collecte entreprise par les Corinthiens pour venir en aide à la communauté de Jérusalem ). Menez donc maintenant cette œuvre à bonne fin, et qu'ainsi les actes répondent, selon vos moyens, à l'ardeur de votre vouloir. Lorsque le cœur y est, on fait plaisir avec ce qu'on a; il n'est pas question de ce qu'on n'a pas.
Traduction MQEV: Il ne s'agit pas, pour soulager autrui, de vous réduire à la gêne; ce qu'il faut, c'est l'égalité. Dans le cas présent, votre abondance va pourvoir à leur dénuement, pour que leur abondance puisse un jour aussi pourvoir à votre dénuement. Ainsi règnera l'égalité, selon ce qui est écrit: « Celui qui avait beaucoup recueilli n'eut rien de trop, celui qui avait peu recueilli ne manqua de rien. * » ( * Exode XVI, 18 ).
Traduction MQDF: Il n'est pas question, pour soulager les autres, de vous imposer la misère, mais d'établir une moyenne. Dans le cas présent, votre superflu doit pourvoir à leur dénuement, pour qu'à l'occasion leur abondance vienne secourir, chez vous, la disette. Ainsi régnera l'égalité, comme le dit l'Écriture: « Le riche n'avait rien de trop, et le pauvre ne manquait de rien. »
ÉVANGILE selon saint Luc, XII, 32-34.
EN ce temps-là, Jésus dit à ses disciples: « Sois sans crainte, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. Vendez ce que vous possédez, et donnez-le en aumônes. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor qui ne vous fasse pas défaut dans les cieux, où nul voleur n'approche, où nulle mite ne détruit. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » [ Source: MQEV ]
Vie de Saint Paulin par A.I.
22 JUIN
SAINT PAULIN, ARCHEVÊQUE DE NOLE ( IVe SIÈCLE ).
Ponce-Mérope Paulin, l'objet de l'estime et de l'admiration des plus grands hommes de son siècle, comptait une longue suite de sénateurs dans sa famille. Ponce Paulin, son père, était préfet du prétoire dans les Gaules et le premier magistrat de l'empire d'Occident.
Il naquit à Bordeaux, l'an 358, avec toutes les qualités de l'esprit et du corps qui pouvaient le rendre accompli selon le siècle; ces avantages étaient soutenus par de grandes richesses, qui étaient depuis longtemps dans sa famille. Dès qu'il fut en état d'étudier, on lui donna pour maître le célèbre Ausone, l'un des premiers hommes de son siècle pour la poésie et l'éloquence. Sous un tel maître, Paulin remplit en peu de temps les grandes espérances qu'on avait conçues de lui. On admira, dit saint Jérôme, la pureté et l'éloquence de son style, la délicatesse et la subtilité de ses pensées, la force et la douceur de son éloquence, la vivacité de son imagination pour la poésie.
Il épousa une jeune Espagnole, nommée Thérasie, beaucoup plus recommandable encore par sa vertu et son mérite personnel, que par sa naissance et ses richesses. Il fut élevé à de grands emplois, dans lesquels il se comporta toujours avec une intégrité et une sagesse qui lui acquirent la plus haute réputation. Sa générosité, son humeur affable et ses autres vertus morales lui firent un grand nombre d'amis. Il gagnait les cœurs de tous ceux qui avaient affaire à lui par sa douceur et ses bienfaits, marquant à l'égard de tout le monde une bonté qui n'avait presque point d'exemple. Une conduite si estimable aux yeux des hommes, n'était pourtant encore que la vie de l'honnête homme du siècle, et toutes les bonnes qualités qu'on admirait dans Paulin lui étaient inutiles pour le salut, tant qu'elles n'avaient pas DIEU pour principe et pour fin; mais enfin la grâce en fit un chrétien.
DIEU le conduisit par la voie la plus ordinaire à ceux qu'il veut faire arriver au salut, c'est-à-dire par les afflictions. Les changements arrivés dans l'empire en causèrent aussi dans sa fortune; alors il comprit qu'il n'y avait rien de stable ici-bas, et que, pour être heureux, il fallait s'attacher à un bien qui ne pouvait périr. Il résolut de renoncer au sénat, d'abandonner pour toujours sa maison, sa patrie, sa famille; d'embrasser la profession monastique, et de passer le reste de ses jours dans la retraite auprès de Nole. Toute son ambition était de servir Jésus-Christ au tombeau de saint Félix, d'être le portier de son église, d'en balayer le parvis tous les matins, de veiller la nuit pour la garder, et de finir sa vie dans cette occupation.
Thérasie le fortifia dans ses bonnes résolutions, et ne lui céda point en vertu. Elle vendit ses terres comme lui; et pour accomplir entièrement ces paroles du Sauveur: 'Si vous voulez être parfait, allez, vendez ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres', elle distribua comme lui ce qu'elle possédait. Elle n'eut point de regret ni de confusion de se voir avec des habits vils et pauvres, persuadée que la simplicité des habits convient à la pénitence, et que l'humilité se trouve rarement sous des habillements précieux.
Il n'y a point d'éloges que saint Ambroise, saint Augustin, saint Jérôme, saint Martin, n'aient donnés à saint Paulin.
Il était dans cette haute réputation de sainteté lorsque le siège de Nole vint à vaquer par la mort de Paul, vers l'an 409. On ne fut pas longtemps à délibérer sur le choix d'un successeur. Toutes les voix se réunirent sur saint Paulin; et malgré les efforts qu'il fit pour éviter une dignité dont il se croyait indigne, il fut contraint de s'en revêtir. Il n'y avait pas un an qu'il était évêque, lorsque les Goths, conduits par Alaric, après avoir pris et saccagé Rome, vinrent ravager la Campanie. La ville de Nole fut prise et pillée, saint Paulin fut aussi arrêté. 'Cependant' les barbares 'le' respectèrent. On fouilla sa maison, mais on épargna sa personne. Au milieu de cette calamité publique, on l'entendit plusieurs fois faire à DIEU cette prière: « Seigneur, que je ne sois pas tourmenté pour de l'or ou de l'argent; car vous savez que tous mes biens sont entre les mains des pauvres. » Il n'avait plus rien en effet, mais DIEU lui fit trouver encore, soit dans les biens de l'Église, soit dans ce qu'il put ramasser du débris des richesses de son peuple, de quoi soulager les indigents et les captifs. Tout son troupeau, malgré l'affliction extrême qu'il venait d'éprouver, se consola de ses maux, parce que son cher pasteur lui avait été conservé. Saint Paulin, après l'avoir gouverné pendant plusieurs années, alla enfin prendre dans le ciel la place que DIEU lui avait préparée de toute éternité, et qu'il lui avait fait mériter par tant de travaux et de vertus. Ce fut l'an de Jésus-Christ 441.
PRATIQUES. — Quand on voit un aussi grand génie que saint Paulin renoncer aux grandeurs et aux richesses dont il connaissait parfaitement la valeur, on doit être assuré qu'elles ne sont bonnes qu'à mépriser. Que les gens du monde disent qu'il n'y a que des petites gens qui soient dévots: saint Paulin a été un des plus grands esprits de son siècle, il a méprisé ce qu'ils estiment et il a renoncé à ce qu'ils recherchent avec tant d'ardeur.
PRIÈRE.— Seigneur, que l'exemple de saint Paulin, votre serviteur, nous convainque que les vrais honneurs sont d'être humbles et petits aux yeux des hommes, et que la pauvreté est le trésor le plus précieux. Faites-le-nous comprendre, faites-le-nous pratiquer.
Monday, 22 June 2015
BONNE RELECTURE SUR LA COMMUNION SPIRITUELLE
BONNE RELECTURE SUR LA COMMUNION SPIRITUELLE:
Dans ce blog: 26 décembre 2013.
Dans ce blog: 26 décembre 2013.
MADAME ROYER ET SA VISION SUR 'LE' PAPE [ Rappel ].
MADAME ROYER [RAPPEL]: « Dans une vision, le Pape ( nous croyons qu'il s'agit de Paul VI toujours vivant ) disparut un jour au milieu de la désolation de l'Église. Elle fut effrayée mais elle le vit reparaître quelque temps après. »
LE 27 JUIN: TEXTE DE LA MESSE DE NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS ( Partie mobile ).
LE 27 JUIN
TEXTE DE LA MESSE DE
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS ( Partie mobile ).
Blanc
p. 2174
Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIe ou du XIVe siècle. Conservée autrefois en l'église Saint-Matthieu sur l'Esquilin, l'image miraculeuse était peu à peu tombée dans l'oubli, quand, en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. 'Notre-Dame du Perpétuel Secours' est invoquée aujourd'hui dans la plupart des églises d'Occident.
INTROÏT
GAUDEÁMUS omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Mariæ Vírginis: de cujus solemnitáte gaudent Angeli, et colláudant Fílium Dei. R/.Eructávit cor meum verbum bonum: dico ego ópera mea Regi. V/. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.
Réjouissons-nous tous dans le Seigneur! Nous célébrons ce jour de fête en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de DIEU. R/. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix; c'est pour un roi que je dis mon poème. V/. Gloire.
COLLECTE
DÓMINE Jesu Christe, qui Genitrícem tuam Mariam, cujus insígnem venerámur imáginem, Matrem nobis dedísti perpétuo succúrrere parátam: concéde, quæsumus; ut nos, matérnam ejus
p. 2175
opem assídue implorántes, redemptiónis tuæ fructum perpétuo experíri mereámur: Qui vivis et regnas.
SEIGNEUR Jésus-Christ qui en Marie, votre mère, dont nous vénérons l'insigne image, nous avez donné une mère en qui nous trouvons un perpétuel secours, faites qu'implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter à jamais le fruit de votre rédemption. Vous qui, étant DIEU, vivez et régnez avec DIEU le Père.
ÉPÎTRE 'Ego quasi vitis' du 22 août, p. 1748. Eccl
EGO quasi vitis fructificávi suavitátem odóris: et flores mei, fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis, et timóris, et agnitiónis, et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis: in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me omnes, qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient: et qui bibunt me, adhunc sítient. Qui audit me, non confundétur: et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt.
Comme la vigne, j'ai produit des pousses charmantes, et mes fleurs ont donné des fruits de gloire et de richesse. Je suis la mère du pur amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi réside toute la grâce de la doctrine et de la vérité, toute l'espérance de la vie et de la vertu. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits, car penser à moi est plus doux que le miel, me posséder plus doux qu'un rayon de miel. Mon souvenir subsistera d'âge en âge. Ceux qui me mangent auront encore faim, ceux qui me boivent auront encore soif. Celui qui m'écoute ne sera pas déçu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point. Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle.
GRADUEL Cantique VI, 3, 9; Judith XIII, 22.
TOTA formósa et suávis es, filia Sion, pulchra ut luna, elécta ut sol, terríbilis ut castrórum ácies ordináta. V/. Benedixit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros.
TU es belle et pleine de charmes, fille de Sion, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, redoutable comme une armée rangée en bataille. V/. Le Seigneur t'a bénie dans sa puissance, puisque par toi il a réduit à néant nos ennemis.
ALLÉLUIA Luc I, 28.
ALLELÚIA, allelúia. V/. Ave, Maria, grátia plena: Dóminus tecum: benedicta tu in muliéribus. Allelúia.
ALLÉLUIA, alléluia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous; vous êtes bénie entre toutes les femmes. Alléluia.
ÉVANGILE selon Saint Jean XIX, 25-27.
IN illo témpore: Stabant juxta Crucem Jesu mater ejus, et soror matris ejus Maria Cléophæ, et Maria Magdaléne. Cum vidisset ergo Jesus matrem, et discípulum stantem, quem diligébat, dicit matri suæ: Múlier, ecce fílius tuus. Deínde dicit discípulo: Ecce mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua.
EN ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie femme de Cleophas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et près d'elle le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère: « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voilà ta mère. » Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.
OFFERTOIRE Jérémie XVIII 20
RECORDÁRE, Virgo Mater, in conspéctu DEI, ut loquáris pro nobis bona, et ut avértat indignatiónem suam a nobis.
SOUVENEZ-VOUS de nous, ô Vierge mère; soyez notre avocate devant DIEU, pour qu'il détourne de nous sa colère.
p. 2176
SECRÈTE
TUA, Dómine, propitiatióne, et beátæ Virginis et Matris Mariæ intercessióne, ad perpétuam atque præséntem hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum nostrum Jesum Christum Filium tuum.
Que par votre bonté, Seigneur, et par l'intercession de la bienheureuse Marie, vierge et mère, l'offrande de ce sacrifice nous procure, pour l'éternité comme pour la vie présente, le bonheur et la paix. Par notre Seigneur Jésus-Christ.
PRÉFACE DE LA SAINTE VIERGE ( Et te in Festivitate ), p. 1104.
VERE dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubique grátias ágere: Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne DEUS: Et te in Festivitate beátæ Mariæ semper Vírginis collaudáre, benedícere et prædicáre. Quæ et Unigénitum tuum Sancti Spíritus obumbratióne concépit: et virginitátis glória permanénte, lumen ætérnum mundo effúdit, Jesum Christum Dóminum nostrum. Per quem ajestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Postestátes. Cæli, cælorúmque Virtútes, ac beáta Séraphim, sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicéntes: ( p. 1072 ).
SANCTUS, Sanctus, Sanctus Dóminus DEUS Sábaoth. Pleni sunt cæli et terra glória tua. Hosánna in excélsis. Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis.
IL EST vraiment juste et nécessaire, c'est notre devoir et c'est notre salut, de vous rendre grâce toujours et partout, Seigneur, Père saint, DIEU éternel et tout puissant, et en la fête de la bienheureuse Marie toujours vierge, de vous louer, de vous bénir et de vous glorifier. C'est elle qui dans le mystère du Saint-Esprit a conçu votre Fils unique, et gardant intacte la gloire de sa virginité, donna au monde la lumière éternelle, Jésus-Christ notre Seigneur. Par lui les Anges louent votre majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la révèrent, les Cieux et les Forces des cieux avec les bienheureux Séraphins la célèbrent, unis dans une même allégresse. À leurs chants nous vous prions de laisser se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange: ( p. 1073 ).
SAINT, saint, saint le Seigneur, DIEU des forces célestes; le ciel et la terre sont remplis de votre gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux.
COMMUNION
REGÍNA mundi digníssima, María Virgo perpétua, intercéde pro nostra pace et salúte, quæ genuísti Christum Dóminum Salvatórem ómnium.
AUGUSTE reine du monde, ô Marie toujours vierge, obtenez-nous la paix et le salut, vous qui avez mis au monde le Christ, Seigneur et Sauveur de tous les hommes.
POSTCOMMUNION
ADJUVET nos, quæsumus, Dómine, immaculátæ Genitrícis tuæ sempérque Vírginis Maríæ intercéssio veneránda: ut, quos perpétuis cumulávit benefíciis, a cunctis perículis absolútos, sua fáciat pietáte concórdes: Qui vivis et regnas cum DEO Patre.
Que la sainte intercession de Marie, votre glorieuse mère, toujours vierge, nous vienne en aide, Seigneur, et qu'après nous avoir comblés de bienfaits éternels, sa bonté nous délivre de tous les périls et nous fasse vivre unis dans la charité. Vous qui, étant DIEU, vivez et régnez.
TEXTE DE LA MESSE DE
NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS ( Partie mobile ).
Blanc
p. 2174
Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIe ou du XIVe siècle. Conservée autrefois en l'église Saint-Matthieu sur l'Esquilin, l'image miraculeuse était peu à peu tombée dans l'oubli, quand, en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. 'Notre-Dame du Perpétuel Secours' est invoquée aujourd'hui dans la plupart des églises d'Occident.
INTROÏT
GAUDEÁMUS omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Mariæ Vírginis: de cujus solemnitáte gaudent Angeli, et colláudant Fílium Dei. R/.Eructávit cor meum verbum bonum: dico ego ópera mea Regi. V/. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto.
Réjouissons-nous tous dans le Seigneur! Nous célébrons ce jour de fête en l'honneur de la bienheureuse Vierge Marie. Les anges prennent part à la joie de cette solennité, et ils acclament en chœur le Fils de DIEU. R/. Mon cœur est tout vibrant de paroles de choix; c'est pour un roi que je dis mon poème. V/. Gloire.
COLLECTE
DÓMINE Jesu Christe, qui Genitrícem tuam Mariam, cujus insígnem venerámur imáginem, Matrem nobis dedísti perpétuo succúrrere parátam: concéde, quæsumus; ut nos, matérnam ejus
p. 2175
opem assídue implorántes, redemptiónis tuæ fructum perpétuo experíri mereámur: Qui vivis et regnas.
SEIGNEUR Jésus-Christ qui en Marie, votre mère, dont nous vénérons l'insigne image, nous avez donné une mère en qui nous trouvons un perpétuel secours, faites qu'implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter à jamais le fruit de votre rédemption. Vous qui, étant DIEU, vivez et régnez avec DIEU le Père.
ÉPÎTRE 'Ego quasi vitis' du 22 août, p. 1748. Eccl
EGO quasi vitis fructificávi suavitátem odóris: et flores mei, fructus honóris et honestátis. Ego mater pulchræ dilectiónis, et timóris, et agnitiónis, et sanctæ spei. In me grátia omnis viæ et veritátis: in me omnis spes vitæ et virtútis. Transíte ad me omnes, qui concupíscitis me, et a generatiónibus meis implémini. Spíritus enim meus super mel dulcis, et heréditas mea super mel et favum. Memória mea in generatiónes sæculórum. Qui edunt me, adhuc esúrient: et qui bibunt me, adhunc sítient. Qui audit me, non confundétur: et qui operántur in me, non peccábunt. Qui elúcidant me, vitam ætérnam habébunt.
Comme la vigne, j'ai produit des pousses charmantes, et mes fleurs ont donné des fruits de gloire et de richesse. Je suis la mère du pur amour, de la crainte, de la science et de la sainte espérance. En moi réside toute la grâce de la doctrine et de la vérité, toute l'espérance de la vie et de la vertu. Venez à moi, vous tous qui me désirez, et rassasiez-vous de mes fruits, car penser à moi est plus doux que le miel, me posséder plus doux qu'un rayon de miel. Mon souvenir subsistera d'âge en âge. Ceux qui me mangent auront encore faim, ceux qui me boivent auront encore soif. Celui qui m'écoute ne sera pas déçu, et ceux qui agissent par moi ne pécheront point. Ceux qui me mettent en lumière auront la vie éternelle.
GRADUEL Cantique VI, 3, 9; Judith XIII, 22.
TOTA formósa et suávis es, filia Sion, pulchra ut luna, elécta ut sol, terríbilis ut castrórum ácies ordináta. V/. Benedixit te Dóminus in virtúte sua, quia per te ad níhilum redégit inimícos nostros.
TU es belle et pleine de charmes, fille de Sion, belle comme la lune, éclatante comme le soleil, redoutable comme une armée rangée en bataille. V/. Le Seigneur t'a bénie dans sa puissance, puisque par toi il a réduit à néant nos ennemis.
ALLÉLUIA Luc I, 28.
ALLELÚIA, allelúia. V/. Ave, Maria, grátia plena: Dóminus tecum: benedicta tu in muliéribus. Allelúia.
ALLÉLUIA, alléluia. V/. Je vous salue, Marie, pleine de grâce; le Seigneur est avec vous; vous êtes bénie entre toutes les femmes. Alléluia.
ÉVANGILE selon Saint Jean XIX, 25-27.
IN illo témpore: Stabant juxta Crucem Jesu mater ejus, et soror matris ejus Maria Cléophæ, et Maria Magdaléne. Cum vidisset ergo Jesus matrem, et discípulum stantem, quem diligébat, dicit matri suæ: Múlier, ecce fílius tuus. Deínde dicit discípulo: Ecce mater tua. Et ex illa hora accépit eam discípulus in sua.
EN ce temps-là, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la sœur de sa mère, Marie femme de Cleophas, et Marie de Magdala. Voyant sa mère et près d'elle le disciple qu'il aimait, Jésus dit à sa mère: « Femme, voilà ton fils. » Puis il dit au disciple: « Voilà ta mère. » Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui.
OFFERTOIRE Jérémie XVIII 20
RECORDÁRE, Virgo Mater, in conspéctu DEI, ut loquáris pro nobis bona, et ut avértat indignatiónem suam a nobis.
SOUVENEZ-VOUS de nous, ô Vierge mère; soyez notre avocate devant DIEU, pour qu'il détourne de nous sa colère.
p. 2176
SECRÈTE
TUA, Dómine, propitiatióne, et beátæ Virginis et Matris Mariæ intercessióne, ad perpétuam atque præséntem hæc oblátio nobis profíciat prosperitátem et pacem. Per Dóminum nostrum Jesum Christum Filium tuum.
Que par votre bonté, Seigneur, et par l'intercession de la bienheureuse Marie, vierge et mère, l'offrande de ce sacrifice nous procure, pour l'éternité comme pour la vie présente, le bonheur et la paix. Par notre Seigneur Jésus-Christ.
PRÉFACE DE LA SAINTE VIERGE ( Et te in Festivitate ), p. 1104.
VERE dignum et justum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubique grátias ágere: Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne DEUS: Et te in Festivitate beátæ Mariæ semper Vírginis collaudáre, benedícere et prædicáre. Quæ et Unigénitum tuum Sancti Spíritus obumbratióne concépit: et virginitátis glória permanénte, lumen ætérnum mundo effúdit, Jesum Christum Dóminum nostrum. Per quem ajestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Postestátes. Cæli, cælorúmque Virtútes, ac beáta Séraphim, sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces ut admítti júbeas, deprecámur, súpplici confessióne dicéntes: ( p. 1072 ).
SANCTUS, Sanctus, Sanctus Dóminus DEUS Sábaoth. Pleni sunt cæli et terra glória tua. Hosánna in excélsis. Benedíctus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis.
IL EST vraiment juste et nécessaire, c'est notre devoir et c'est notre salut, de vous rendre grâce toujours et partout, Seigneur, Père saint, DIEU éternel et tout puissant, et en la fête de la bienheureuse Marie toujours vierge, de vous louer, de vous bénir et de vous glorifier. C'est elle qui dans le mystère du Saint-Esprit a conçu votre Fils unique, et gardant intacte la gloire de sa virginité, donna au monde la lumière éternelle, Jésus-Christ notre Seigneur. Par lui les Anges louent votre majesté, les Dominations l'adorent, les Puissances la révèrent, les Cieux et les Forces des cieux avec les bienheureux Séraphins la célèbrent, unis dans une même allégresse. À leurs chants nous vous prions de laisser se joindre aussi nos voix pour proclamer dans une humble louange: ( p. 1073 ).
SAINT, saint, saint le Seigneur, DIEU des forces célestes; le ciel et la terre sont remplis de votre gloire. Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Hosanna au plus haut des cieux.
COMMUNION
REGÍNA mundi digníssima, María Virgo perpétua, intercéde pro nostra pace et salúte, quæ genuísti Christum Dóminum Salvatórem ómnium.
AUGUSTE reine du monde, ô Marie toujours vierge, obtenez-nous la paix et le salut, vous qui avez mis au monde le Christ, Seigneur et Sauveur de tous les hommes.
POSTCOMMUNION
ADJUVET nos, quæsumus, Dómine, immaculátæ Genitrícis tuæ sempérque Vírginis Maríæ intercéssio veneránda: ut, quos perpétuis cumulávit benefíciis, a cunctis perículis absolútos, sua fáciat pietáte concórdes: Qui vivis et regnas cum DEO Patre.
Que la sainte intercession de Marie, votre glorieuse mère, toujours vierge, nous vienne en aide, Seigneur, et qu'après nous avoir comblés de bienfaits éternels, sa bonté nous délivre de tous les périls et nous fasse vivre unis dans la charité. Vous qui, étant DIEU, vivez et régnez.
Wednesday, 17 June 2015
LA SOUFFRANCE FÉCONDE DIVINEMENT LA VIE.
VIVE † JÉSUS
LA SOUFFRANCE FÉCONDE DIVINEMENT LA VIE.
« Celui qui sème dans les larmes moissonnera dans l'allégresse. » [ Ps. CXXV, 6 ].
La souffrance généreusement acceptée est le travail le plus fécond pour l'éternité.
[ Cardinal Mermillod ].
Sachez utiliser pour DIEU vos souffrances. Oh! la souffrance féconde! En est-il jamais trop? Mais la souffrance stérile! qui en dira l'amertume et le tourment? [ P. Marquet, S. J. ]
Vous souffrez, vous souffrez peut-être beaucoup, mais vous ne voulez pas souffrir, vous n'aimez pas souffrir. Sans cette volonté intérieure, toute votre souffrance n'aura que peu ou point de mérite. [ P. Bucceroni, S. J. ]
Il faut se soumettre avec une pleine volonté aux ordres de DIEU, et dire du fond de l'âme: la croix est bonne, je la veux, je l'embrasse, je l'adore et je l'aime; je baise la main de Celui qui m'a frappé, qu'il soit béni à jamais! [ P. Le Jeune, S. J. ].
Embrassez bien votre croix, surtout celle de vos misères physiques habituelles: c'est un trésor de vertus et de mérites que DIEU vous confie là. [ Mgr Gay ].
Ah! les malades, quels irrésistibles apôtres ils peuvent être, quand ils offrent pour une âme leurs fièvres épuisantes, leurs langueurs plus épuisantes encore, leur isolement, leur inaction forcée, tout ce cortège de maux physiques et moraux que la maladie traîne après elle! Combien ils ont de crédit auprès de Jésus crucifié ceux qui lui ressemblent tant; et quelle consolation, quel encouragement ils peuvent puiser dans la pensée de la puissante efficacité de leur patience! [ Père T***, S. J. ].
Ne vous alarmez pas si la maladie ou la désolation vous empêchent de prier: la meilleure prière est la souffrance endurée chrétiennement et offerte au bon DIEU pour les âmes des pécheurs. [ P. Ramière, S. J. ].
Si l'âge, les infirmités ou d'autres circonstances vous réduisent à l'inaction extérieure, ne vous croyez pas inutile... Sachez comprendre la fécondité de la souffrance supportée, acceptée, aimée en faveur des âmes. [ Mgr Lelong. ].
Souffrir pour la gloire de DIEU... contribuer au salut des âmes! Quelle œuvre sur la terre est comparable à cette œuvre? [ P. Bucceroni, S. J. ].
Il ne serait pas du tout déplacé de prétendre convertir une âme par jour et de la donner à Marie pour qu'elle l'offre à Jésus. Vous ne verriez pas votre œuvre... ces conversions seraient au nombre des délicieux secrets que vous apprendrez au ciel. [ P. Faber. ].
Aimez les âmes, vous en avez le devoir... [ Mgr Dupanloup. ]
On n'a pas le droit de se croire l'ami de Jésus-Christ, quand on n'a pas souci des âmes qu'il a rachetées au prix de l'effusion de son sang. [ Saint Ignace de Loyola. ].
Or, c'est dans la douleur qu'on enfante les âmes à la grâce... souffrons bien! [ P. de Ravignan, S. J. ].
LA SOUFFRANCE FÉCONDE DIVINEMENT LA VIE.
« Celui qui sème dans les larmes moissonnera dans l'allégresse. » [ Ps. CXXV, 6 ].
La souffrance généreusement acceptée est le travail le plus fécond pour l'éternité.
[ Cardinal Mermillod ].
Sachez utiliser pour DIEU vos souffrances. Oh! la souffrance féconde! En est-il jamais trop? Mais la souffrance stérile! qui en dira l'amertume et le tourment? [ P. Marquet, S. J. ]
Vous souffrez, vous souffrez peut-être beaucoup, mais vous ne voulez pas souffrir, vous n'aimez pas souffrir. Sans cette volonté intérieure, toute votre souffrance n'aura que peu ou point de mérite. [ P. Bucceroni, S. J. ]
Il faut se soumettre avec une pleine volonté aux ordres de DIEU, et dire du fond de l'âme: la croix est bonne, je la veux, je l'embrasse, je l'adore et je l'aime; je baise la main de Celui qui m'a frappé, qu'il soit béni à jamais! [ P. Le Jeune, S. J. ].
Embrassez bien votre croix, surtout celle de vos misères physiques habituelles: c'est un trésor de vertus et de mérites que DIEU vous confie là. [ Mgr Gay ].
Ah! les malades, quels irrésistibles apôtres ils peuvent être, quand ils offrent pour une âme leurs fièvres épuisantes, leurs langueurs plus épuisantes encore, leur isolement, leur inaction forcée, tout ce cortège de maux physiques et moraux que la maladie traîne après elle! Combien ils ont de crédit auprès de Jésus crucifié ceux qui lui ressemblent tant; et quelle consolation, quel encouragement ils peuvent puiser dans la pensée de la puissante efficacité de leur patience! [ Père T***, S. J. ].
Ne vous alarmez pas si la maladie ou la désolation vous empêchent de prier: la meilleure prière est la souffrance endurée chrétiennement et offerte au bon DIEU pour les âmes des pécheurs. [ P. Ramière, S. J. ].
Si l'âge, les infirmités ou d'autres circonstances vous réduisent à l'inaction extérieure, ne vous croyez pas inutile... Sachez comprendre la fécondité de la souffrance supportée, acceptée, aimée en faveur des âmes. [ Mgr Lelong. ].
Souffrir pour la gloire de DIEU... contribuer au salut des âmes! Quelle œuvre sur la terre est comparable à cette œuvre? [ P. Bucceroni, S. J. ].
Il ne serait pas du tout déplacé de prétendre convertir une âme par jour et de la donner à Marie pour qu'elle l'offre à Jésus. Vous ne verriez pas votre œuvre... ces conversions seraient au nombre des délicieux secrets que vous apprendrez au ciel. [ P. Faber. ].
Aimez les âmes, vous en avez le devoir... [ Mgr Dupanloup. ]
On n'a pas le droit de se croire l'ami de Jésus-Christ, quand on n'a pas souci des âmes qu'il a rachetées au prix de l'effusion de son sang. [ Saint Ignace de Loyola. ].
Or, c'est dans la douleur qu'on enfante les âmes à la grâce... souffrons bien! [ P. de Ravignan, S. J. ].
LE SENS DES MOTS: CONFESSEUR.
LE SENS DES MOTS:
CONFESSEUR.
Le « confesseur» partage avec le martyr l'honneur d'être considéré comme un parfait témoin du Christ. Sans qu'il ait dû verser son sang pour lui, il « confesse », c'est-à-dire proclame son appartenance totale au Christ par la sainteté de sa vie. L'Église n'hésite pas à affirmer l'équivalence des deux témoignages; à l'anniversaire de leur mort, elle célèbre la « naissance » de ses confesseurs à la vie du ciel, comme celle des martyrs à l'anniversaire de leur supplice.
[ Source: V. p. 1267 ]
CONFESSEUR.
Le « confesseur» partage avec le martyr l'honneur d'être considéré comme un parfait témoin du Christ. Sans qu'il ait dû verser son sang pour lui, il « confesse », c'est-à-dire proclame son appartenance totale au Christ par la sainteté de sa vie. L'Église n'hésite pas à affirmer l'équivalence des deux témoignages; à l'anniversaire de leur mort, elle célèbre la « naissance » de ses confesseurs à la vie du ciel, comme celle des martyrs à l'anniversaire de leur supplice.
[ Source: V. p. 1267 ]
Monday, 8 June 2015
LA DIVINE EUCHARISTIE 52-57
LA DIVINE EUCHARISTIE
p. 52
LE DON DU CŒUR DE JÉSUS.
Si scires Donum DEI ! ..
Si vous connaissiez le Don de DIEU ! ... ( Joan., IV, 10 )
JÉSUS est arrivé au terme de sa vie mortelle. — Le Ciel redemande son Roi: il a assez combattu, il est temps qu'il triomphe.
JÉSUS cependant ne veut pas abandonner sa nouvelle famille, les enfants qu'il vient de s'acquérir. Je m'en vais et je reviens à vous, dit-il à ses Apôtres.
Vous revenez, vous restez en partant, Seigneur ?
Mais par quelle merveille de votre puissance ?
C'est le secret et l'œuvre de son divin Cœur.
JÉSUS aura deux trônes, un de gloire au
p. 53
Ciel, un autre de douceur et de bonté sur la terre; deux cours: la cour céleste et triomphante, et la cour de ses rachetés ici-bas.
Et, disons le, si JÉSUS ne pouvait demeurer en même temps ici-bas et au Ciel, il aimerait mieux demeurer avec nous que de remonter au Ciel sans nous. Certes, il a bien prouvé qu'il préfère le dernier de ses pauvres rachetés à toute sa gloire, et ses délices sont d'être avec les enfants des hommes.
Dans quel état JÉSUS demeurera-t-il avec nous?
Dans un état de passage, de temps à autre?
— Non, mais dans un état persévérant. Il restera pour toujours.
Mais voici un admirable combat qui se passe en l'âme de JÉSUS-CHRIST.
La justice divine réclame. — La rédemption n'est-elle pas achevée? l'Église fondée? l'homme mis en possession de la grâce et de l'Évangile, de la loi divine et du secours pour la pratiquer?
Le Cœur de JÉSUS répond que ce qui suffit à la rédemption ne satisfait pas son amour; p. 54
qu'une mère ne se contente pas de mettre son enfant au monde, mais qu'elle le nourrit, l'élève, le suit partout.
J'aime les hommes plus que la meilleure des mères n'aima jamais son enfant! Je resterai avec eux ...
Sous quelle forme?
Sous la forme voilée du Sacrement.
La majesté divine veut s'opposer à une pareille humiliation, plus profonde que l'humiliation de l'Incarnation, plus anéantissante que la Passion même.
— Le salut de l'homme ne demande pas de semblables anéantissements!
Mais, répond le Sacré-Cœur, je veux me voiler, moi, ma gloire, pour que l'éclat de ma personne n'empêche pas mes pauvres trères de s'approcher de moi, comme autrefois la gloire de Moïse; je veux voiler mes vertus, qui humilieraient l'homme et le porteraient à désespérer d'atteindre jamais un si parfait modéle.
Par là il viendra plus facilement à moi, et, me voyant descendre jusqu'à la limite du néant, il descendra avec moi; j'aurai le droit de lui dire avec plus de force: Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
p. 55
Par quel moyen JÉSUS se perpétuera-t-il?
L'Esprit-Saint fut le digne opérateur du mystère de l'Incarnation. À la Cène, JÉSUS opéra lui-même. Aujourd'hui, qui sera digne d'un tel mystère?
Un homme: le prêtre! ...
Mais la Sagesse divine: Quoi! un homme mortel incarnera son Sauveur et son DIEU? Il sera le coopérateur du Saint-Esprit dans cette nouvelle incarnation du Verbe divin? Un homme commandera au Roi immortel des siècles et sera obéi?
Oui, dit le Cœur de JÉSUS, oui, j'aimerai l'homme jusqu'à lui être soumis en tout! Je descendrai des Cieux à la voix d'un prêtre. Je quitterai mon tabernacle au désir des fidèles. J'irai visiter mes enfants à travers les villes, sur leur couche de douleurs... l'honneur de l'amour est d'aimer, de se donner, de se sacrifier! ...
Et la Sainteté divine: Mais au moins vous ne serez que dans un temple digne de votre gloire? Vous aurez des prêtres dignes de votre royauté? — Tout doit être, dans la nouvelle loi, plus beau que dans l'ancienne. — Seuls
p. 56
les chrétiens purs et bien préparés vous recevront?
Mon amour est sans réserve, sans condition, dit JÉSUS. J'ai obéi à mes bourreaux sur le Calvaire: si de nouveaux Judas viennent à moi, je recevrai encore leur infernal baiser, je leur obéirai!
Mais à ce moment quel tableau se déroule sous les yeux de JÉSUS! Son Cœur en est réduit à combattre ses propres inclinations!
Les angoisses du jardin des Oliviers le pressent déjà. À Gethsémani, JÉSUS sera triste jusqu'à la mort, de voir les ignominies qui l'attendent pendant sa Passion. Il versera des larmes de sang à la pensée que son peuple se perdra malgré son sacrifice. Et il ressentira cruellement l'apostasie d'un grand nombre des siens.
Et ici quelle lutte dans le Cœur de JÉSUS! quelles angoisses!
Il veut se donner tout entier, sans aucune réserve; mais tous voudront-ils croire à tant d'amour?
Tous ceux qui y croiront le recevront-ils avec reconnaissance?
p. 57
Tous ceux qui l'auront reçu lui seront-ils fidèles?
Certes, le Cœur de JÉSUS n'est pas incertain ni hésitant, — il est torturé!
Il voit la Passion renouvelée chaque jour en son Sacrement d'amour;
Renouvelée par des cœurs chrétiens;
Par des cœurs qui lui étaient consacrés!
Il est trahi par l'apostasie, vendu par l'intérêt, crucifié par le vice. Le cœur de ceux qui le reçoive devient trop souvent son Calvaire!
Quelle souffrance pour ce Cœur divin! Que fera-t-il?
Il se donnera. Il se donnera quand même!
p. 52
LE DON DU CŒUR DE JÉSUS.
Si scires Donum DEI ! ..
Si vous connaissiez le Don de DIEU ! ... ( Joan., IV, 10 )
JÉSUS est arrivé au terme de sa vie mortelle. — Le Ciel redemande son Roi: il a assez combattu, il est temps qu'il triomphe.
JÉSUS cependant ne veut pas abandonner sa nouvelle famille, les enfants qu'il vient de s'acquérir. Je m'en vais et je reviens à vous, dit-il à ses Apôtres.
Vous revenez, vous restez en partant, Seigneur ?
Mais par quelle merveille de votre puissance ?
C'est le secret et l'œuvre de son divin Cœur.
JÉSUS aura deux trônes, un de gloire au
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Ciel, un autre de douceur et de bonté sur la terre; deux cours: la cour céleste et triomphante, et la cour de ses rachetés ici-bas.
Et, disons le, si JÉSUS ne pouvait demeurer en même temps ici-bas et au Ciel, il aimerait mieux demeurer avec nous que de remonter au Ciel sans nous. Certes, il a bien prouvé qu'il préfère le dernier de ses pauvres rachetés à toute sa gloire, et ses délices sont d'être avec les enfants des hommes.
Dans quel état JÉSUS demeurera-t-il avec nous?
Dans un état de passage, de temps à autre?
— Non, mais dans un état persévérant. Il restera pour toujours.
Mais voici un admirable combat qui se passe en l'âme de JÉSUS-CHRIST.
La justice divine réclame. — La rédemption n'est-elle pas achevée? l'Église fondée? l'homme mis en possession de la grâce et de l'Évangile, de la loi divine et du secours pour la pratiquer?
Le Cœur de JÉSUS répond que ce qui suffit à la rédemption ne satisfait pas son amour; p. 54
qu'une mère ne se contente pas de mettre son enfant au monde, mais qu'elle le nourrit, l'élève, le suit partout.
J'aime les hommes plus que la meilleure des mères n'aima jamais son enfant! Je resterai avec eux ...
Sous quelle forme?
Sous la forme voilée du Sacrement.
La majesté divine veut s'opposer à une pareille humiliation, plus profonde que l'humiliation de l'Incarnation, plus anéantissante que la Passion même.
— Le salut de l'homme ne demande pas de semblables anéantissements!
Mais, répond le Sacré-Cœur, je veux me voiler, moi, ma gloire, pour que l'éclat de ma personne n'empêche pas mes pauvres trères de s'approcher de moi, comme autrefois la gloire de Moïse; je veux voiler mes vertus, qui humilieraient l'homme et le porteraient à désespérer d'atteindre jamais un si parfait modéle.
Par là il viendra plus facilement à moi, et, me voyant descendre jusqu'à la limite du néant, il descendra avec moi; j'aurai le droit de lui dire avec plus de force: Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
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Par quel moyen JÉSUS se perpétuera-t-il?
L'Esprit-Saint fut le digne opérateur du mystère de l'Incarnation. À la Cène, JÉSUS opéra lui-même. Aujourd'hui, qui sera digne d'un tel mystère?
Un homme: le prêtre! ...
Mais la Sagesse divine: Quoi! un homme mortel incarnera son Sauveur et son DIEU? Il sera le coopérateur du Saint-Esprit dans cette nouvelle incarnation du Verbe divin? Un homme commandera au Roi immortel des siècles et sera obéi?
Oui, dit le Cœur de JÉSUS, oui, j'aimerai l'homme jusqu'à lui être soumis en tout! Je descendrai des Cieux à la voix d'un prêtre. Je quitterai mon tabernacle au désir des fidèles. J'irai visiter mes enfants à travers les villes, sur leur couche de douleurs... l'honneur de l'amour est d'aimer, de se donner, de se sacrifier! ...
Et la Sainteté divine: Mais au moins vous ne serez que dans un temple digne de votre gloire? Vous aurez des prêtres dignes de votre royauté? — Tout doit être, dans la nouvelle loi, plus beau que dans l'ancienne. — Seuls
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les chrétiens purs et bien préparés vous recevront?
Mon amour est sans réserve, sans condition, dit JÉSUS. J'ai obéi à mes bourreaux sur le Calvaire: si de nouveaux Judas viennent à moi, je recevrai encore leur infernal baiser, je leur obéirai!
Mais à ce moment quel tableau se déroule sous les yeux de JÉSUS! Son Cœur en est réduit à combattre ses propres inclinations!
Les angoisses du jardin des Oliviers le pressent déjà. À Gethsémani, JÉSUS sera triste jusqu'à la mort, de voir les ignominies qui l'attendent pendant sa Passion. Il versera des larmes de sang à la pensée que son peuple se perdra malgré son sacrifice. Et il ressentira cruellement l'apostasie d'un grand nombre des siens.
Et ici quelle lutte dans le Cœur de JÉSUS! quelles angoisses!
Il veut se donner tout entier, sans aucune réserve; mais tous voudront-ils croire à tant d'amour?
Tous ceux qui y croiront le recevront-ils avec reconnaissance?
p. 57
Tous ceux qui l'auront reçu lui seront-ils fidèles?
Certes, le Cœur de JÉSUS n'est pas incertain ni hésitant, — il est torturé!
Il voit la Passion renouvelée chaque jour en son Sacrement d'amour;
Renouvelée par des cœurs chrétiens;
Par des cœurs qui lui étaient consacrés!
Il est trahi par l'apostasie, vendu par l'intérêt, crucifié par le vice. Le cœur de ceux qui le reçoive devient trop souvent son Calvaire!
Quelle souffrance pour ce Cœur divin! Que fera-t-il?
Il se donnera. Il se donnera quand même!
TALMUDS d'après DANIEL-ROPS
Voici un petit bout de texte sur lequel nous allons réfléchir et tranquillement dans le temps à venir nous donnerons notre point de vue.
Texte: DANIEL-ROPS
Histoire Sainte
JÉSUS EN SON TEMPS
INTRODUCTION
... p. 67
Bien sûr, ce n'est pas dans les Talmuds qu'il faut aller chercher des renseignements historiques sur Jésus. Tout ce que les Rabbis laissent entendre de lui est hostile, malveillant, insultant. Tantôt ils le désignent sous le nom de Balaam, fils de Béhor, « le faux prophète qui fit errer Israël », tantôt sous son vrai nom de Jésus le Nazaréen, mais accompagné d'un qualificarif infamant, le menteur, l'imposteur, le bâtard. Toutes ces fables s'organisèrent même dans la tradition rabbinique, en une sorte de pseudo-biographie blasphématoire, qui circulera dans les milieux juifs, à partir du VIIe ou du IXe siècle, la Toledoth Jeshua, — génération de Jésus — que l'empereur germanique Frédé-
p. 68
ric II de Hohenstaufen, l'étrange croisé excommunié du XIIIe siècle, aura dans sa bibliothèque, que Voltaire, bien entendu, prendra au pied de la lettre et qui a cours encore dans les ghettos de l'Europe orientale. Jésus y est le fils adultérin de la parfumeuse Marie et d'un soldat romain, Pandera ou Panthera. Emmené par son parâtre en Égypte, il y apprend la magie et grâce à ses pratiques, séduit Israël. Arrêté comme fauteur de troubles et sorcier, il est déféré au Sanhédrin, demeure quarante jours au pilori, avant d'être lapidé et pendu le jour de la Pâque. On précise qu'aux enfers son supplice est celui de l'ordure bouillante. Cette fable répugnante est si pleine de stupidités qu'il est vain de la combattre: le parâtre de Jésus est nommé Josué ben Parahia, alors que le personnage de ce nom mourut 78 ans avant l'ère chrétienne; l'allusion à Marie « parfumeuse » vient d'une confusion avec Marie de Magdala, parce que « Magdala» peut signifier « friseur »; le nom de Panthera est sans doute le résultat d'une mauvaise lecture du grec, de « Parthenou » ( Vierge ) parce que les chrétiens disaient Jésus « fils de la Vierge ». On en passe d'aussi satisfaisants. ...
[ Source: DANIEL-ROPS, Histoire Sainte, JÉSUS EN SON TEMPS, FAYARD. ]
Qu'est-ce que les Talmuds?
Le propre Daniel-Rops nous l'a dit juste auparavant dans le même livre, de la manière suivante:
« Cette société palestinienne du temps du Christ nous est surtout connue par les derniers livres de l'Ancien Testament et par les ouvrages de la tradition rabbini-
p. 67
que, les Talmuds. On sait qu'on désigne de ce nom des ensembles assez hétéroclites de textes, sentences, histoires, commentaires. Avant la fin du IIe siècle de notre ère, des Rabbis éminents tels que R. Aqiba, R. Meïr et, surtout, R. Judas le Saint ou le Prince, voulurent fixer par écrit l'enseignement des maîtres antérieurs. Ainsi fut établie la Michna ou répétition. Une nouvelle collection fut appelée le complément: Tosephta. Puis sous prétexte « d'achèvement » on mit ensuite tout ensemble pêle-mêle dans la Gemara un peu n'importe quoi: des solutions proposées par des Rabbis sur des points douteux, des contes, des apologues, et bien d'autres choses. ( Plus tard encore, du Ve au Xe siècle devaient s'ajouter des histoires exemplaires, les Midraschim. ) Ce sont la Michna et la Gemara réunies qui constituent le Talmud, mais comme la Gemara fut élaborée à la fois dans les deux communautés juives de Jérusalem ( Ve siècle ) et de Babylone ( VIIe siècle), on distingue donc deux Talmuds qu'on désigne par les noms de ces deux villes. Celui de Babylone forme à lui seul onze énormes volumes.
Les Talmuds sont incontestablement de précieux documents sur la vie juive et, étant donnée la sûreté de la tradition orale, telle que nous l'avons observée, on peut tenir pour certain que la Michna reflète fidèlement l'état des esprits aux environ de l'ère chrétienne. La seule réserve à faire, quand on cherche à établir des rapports entre la tradition rabbinique et l'enseignement de Jésus, porte sur la date: une influence chrétienne non avouée a pu s'exercer sur des Rabbis postérieurs à son apostolat. Bien sûr, ce n'est pas dans les Talmuds etc.
Texte: DANIEL-ROPS
Histoire Sainte
JÉSUS EN SON TEMPS
INTRODUCTION
... p. 67
Bien sûr, ce n'est pas dans les Talmuds qu'il faut aller chercher des renseignements historiques sur Jésus. Tout ce que les Rabbis laissent entendre de lui est hostile, malveillant, insultant. Tantôt ils le désignent sous le nom de Balaam, fils de Béhor, « le faux prophète qui fit errer Israël », tantôt sous son vrai nom de Jésus le Nazaréen, mais accompagné d'un qualificarif infamant, le menteur, l'imposteur, le bâtard. Toutes ces fables s'organisèrent même dans la tradition rabbinique, en une sorte de pseudo-biographie blasphématoire, qui circulera dans les milieux juifs, à partir du VIIe ou du IXe siècle, la Toledoth Jeshua, — génération de Jésus — que l'empereur germanique Frédé-
p. 68
ric II de Hohenstaufen, l'étrange croisé excommunié du XIIIe siècle, aura dans sa bibliothèque, que Voltaire, bien entendu, prendra au pied de la lettre et qui a cours encore dans les ghettos de l'Europe orientale. Jésus y est le fils adultérin de la parfumeuse Marie et d'un soldat romain, Pandera ou Panthera. Emmené par son parâtre en Égypte, il y apprend la magie et grâce à ses pratiques, séduit Israël. Arrêté comme fauteur de troubles et sorcier, il est déféré au Sanhédrin, demeure quarante jours au pilori, avant d'être lapidé et pendu le jour de la Pâque. On précise qu'aux enfers son supplice est celui de l'ordure bouillante. Cette fable répugnante est si pleine de stupidités qu'il est vain de la combattre: le parâtre de Jésus est nommé Josué ben Parahia, alors que le personnage de ce nom mourut 78 ans avant l'ère chrétienne; l'allusion à Marie « parfumeuse » vient d'une confusion avec Marie de Magdala, parce que « Magdala» peut signifier « friseur »; le nom de Panthera est sans doute le résultat d'une mauvaise lecture du grec, de « Parthenou » ( Vierge ) parce que les chrétiens disaient Jésus « fils de la Vierge ». On en passe d'aussi satisfaisants. ...
[ Source: DANIEL-ROPS, Histoire Sainte, JÉSUS EN SON TEMPS, FAYARD. ]
Qu'est-ce que les Talmuds?
Le propre Daniel-Rops nous l'a dit juste auparavant dans le même livre, de la manière suivante:
« Cette société palestinienne du temps du Christ nous est surtout connue par les derniers livres de l'Ancien Testament et par les ouvrages de la tradition rabbini-
p. 67
que, les Talmuds. On sait qu'on désigne de ce nom des ensembles assez hétéroclites de textes, sentences, histoires, commentaires. Avant la fin du IIe siècle de notre ère, des Rabbis éminents tels que R. Aqiba, R. Meïr et, surtout, R. Judas le Saint ou le Prince, voulurent fixer par écrit l'enseignement des maîtres antérieurs. Ainsi fut établie la Michna ou répétition. Une nouvelle collection fut appelée le complément: Tosephta. Puis sous prétexte « d'achèvement » on mit ensuite tout ensemble pêle-mêle dans la Gemara un peu n'importe quoi: des solutions proposées par des Rabbis sur des points douteux, des contes, des apologues, et bien d'autres choses. ( Plus tard encore, du Ve au Xe siècle devaient s'ajouter des histoires exemplaires, les Midraschim. ) Ce sont la Michna et la Gemara réunies qui constituent le Talmud, mais comme la Gemara fut élaborée à la fois dans les deux communautés juives de Jérusalem ( Ve siècle ) et de Babylone ( VIIe siècle), on distingue donc deux Talmuds qu'on désigne par les noms de ces deux villes. Celui de Babylone forme à lui seul onze énormes volumes.
Les Talmuds sont incontestablement de précieux documents sur la vie juive et, étant donnée la sûreté de la tradition orale, telle que nous l'avons observée, on peut tenir pour certain que la Michna reflète fidèlement l'état des esprits aux environ de l'ère chrétienne. La seule réserve à faire, quand on cherche à établir des rapports entre la tradition rabbinique et l'enseignement de Jésus, porte sur la date: une influence chrétienne non avouée a pu s'exercer sur des Rabbis postérieurs à son apostolat. Bien sûr, ce n'est pas dans les Talmuds etc.
Friday, 5 June 2015
LA CITÉ DU SAINT SACREMENT
LA CITÉ DU SAINT SACREMENT
Le 6 juin 1453, la ville de Turin fut témoin d'un grand miracle eucharistique. Dès cette époque et dans la suite elle fut appelée la ville du Saint-Sacrement.
À ce temps-là il y avait des guérillas vers les frontières françaises. La petite ville d'Exilles était tombée aux mains de l'ennemi. Un homme, avide de richesses, en profite pour s'emparer d'objets précieux. Il pénètre dans l'église, force le Tabernacle et prend l'Ostensoir, contenant l'Hostie consacrée; il l'enferme dans un sac avec d'autres objets volés, charge le tout sur son âne, et s'enfuit. Il traverse Suse, Rivoli et arrive à Turin, se croyant alors en sécurité.
C'est aux premières heures du matin. Arrivé sur la place de Saint-Silvestre, voici que l'âne tombe à terre et ne peut se relever. Craignant d'être découvert, le voleur veut continuer sa marche et il frappe la pauvre bête pour la faire remettre sur pieds.
p. 18
Tout à coup, le sac d'objets volés s'ouvre de lui-même, l'Ostensoir s'en échappe et commence à s'élever dans les airs.
Le voleur s'enfuit. L'Ostensoir monte graduellement dans le ciel, projette une lumière étrange, allant toujours en augmentant, bientôt elle donne l'aspect d'un autre soleil. Les passants sont émerveillés devant un tel prodige. Les gens accourent en grand nombre sans arrêt. C'est ainsi que vingt mille personnes environ sont témoins du miracle.
L'Évêque de Turin, Monseigneur Louis de Marchesi est aussitôt mis au courant de l'événement. Il fait organiser un pieux cortège auquel prennent part, outre les prêtres, les principales autorités de la ville.
Tous prient avec ferveur; l'émotion gagne tout le monde. L'Évêque supplie DIEU de faire eescendre l'Ostensoir. Et voici que la lunule du vase sacré s'ouvre, l'Hostie consacrée demeure en l'air, et l'Ostensoir vide, descend lentement jusqu'à proximité de la terre. L'Éminent Prélat fait apporter sur les lieux un précieux calice pour y déposer l'Hostie consacrée qui est encore suspendue en l'air. "Reste avec nous, dit l'ÉVvêque, reste avec nous, ô Seigneur, car voici le soir qui approche! "
Alors l'Hostie se met à descendre lentement, laissant dans l'espace une traînée de lumière, et finalement se place d'elle-même dans le calice.
Le miracle a pris fin.
L'Évêque transporte Jésus Eucharistie dans sa cathédrale. Il informe ensuite le Saint-Siège de cet événement miraculeux.
Cette Hostie prodigieuse sera conservée pour commémorer le fait durant tout un siècle, et puis, sur l'Ordre du Pape, sera consommée.
Les citadins élevèrent sur les lieux du prodige un magnifique temple qui sera appelé l'Église du Miracle ou du Corps du Christ.
Les voyageurs qui vont à Turin peuvent voir rue Saint-Silvestre, le majestueux sanctuaire. À l'intérieur,
p. 19
vers le fentre, mais un peu de côté, une dalle entourée d'une grille. Cette pierre porte l'antique inscription que voici:
Ici le 6 juin 1453
Est tombée à genoux la bête
de somme qui portait
Le Corps du Seigneur.
Ici l'Hostie sacrée,
s'échappant de ses liens,
s'est élevée en l'air.
Ici elle s'est déposée
doucement dans les mains
des Turinois.
Ici donc, en souvenir
de ce prodige,
Pliez à terre les genoux
Vénérez et craignez
ce Saint Lieu.
Sous les portiques de la place municipale il y a une autre pierre qui rappelle le miracle.
À la mairie même de Turin, on conserve encore les signatures des autorités civiles et militaires qui furent témoins des faits. Ces signatures peuvent être vues par tous les visiteurs.
Dans la cathédrale, dédiée à Saint Jean-Baptiste, est conservé le calice dans lequel s'est déposée l'Hostie du miracle. C'est avec ce calice que chaque année le Cardinal de Turin célèbre la sainte messe.
Les visiteurs peuvent, eux aussieux, voir ce calice.
[ Source: L'Hostie Consacrée, Dom Joseph Tomaselli, Éditions SAINT-MICHEL 53150 SAINT-CÉNERÉ. FRANCE.
Dépôt à: Librairie TÉQUI, 82 r. Bonaparte 75006 PARIS. ]
EDITIONS DU PARVIS
AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE
Le 6 juin 1453, la ville de Turin fut témoin d'un grand miracle eucharistique. Dès cette époque et dans la suite elle fut appelée la ville du Saint-Sacrement.
À ce temps-là il y avait des guérillas vers les frontières françaises. La petite ville d'Exilles était tombée aux mains de l'ennemi. Un homme, avide de richesses, en profite pour s'emparer d'objets précieux. Il pénètre dans l'église, force le Tabernacle et prend l'Ostensoir, contenant l'Hostie consacrée; il l'enferme dans un sac avec d'autres objets volés, charge le tout sur son âne, et s'enfuit. Il traverse Suse, Rivoli et arrive à Turin, se croyant alors en sécurité.
C'est aux premières heures du matin. Arrivé sur la place de Saint-Silvestre, voici que l'âne tombe à terre et ne peut se relever. Craignant d'être découvert, le voleur veut continuer sa marche et il frappe la pauvre bête pour la faire remettre sur pieds.
p. 18
Tout à coup, le sac d'objets volés s'ouvre de lui-même, l'Ostensoir s'en échappe et commence à s'élever dans les airs.
Le voleur s'enfuit. L'Ostensoir monte graduellement dans le ciel, projette une lumière étrange, allant toujours en augmentant, bientôt elle donne l'aspect d'un autre soleil. Les passants sont émerveillés devant un tel prodige. Les gens accourent en grand nombre sans arrêt. C'est ainsi que vingt mille personnes environ sont témoins du miracle.
L'Évêque de Turin, Monseigneur Louis de Marchesi est aussitôt mis au courant de l'événement. Il fait organiser un pieux cortège auquel prennent part, outre les prêtres, les principales autorités de la ville.
Tous prient avec ferveur; l'émotion gagne tout le monde. L'Évêque supplie DIEU de faire eescendre l'Ostensoir. Et voici que la lunule du vase sacré s'ouvre, l'Hostie consacrée demeure en l'air, et l'Ostensoir vide, descend lentement jusqu'à proximité de la terre. L'Éminent Prélat fait apporter sur les lieux un précieux calice pour y déposer l'Hostie consacrée qui est encore suspendue en l'air. "Reste avec nous, dit l'ÉVvêque, reste avec nous, ô Seigneur, car voici le soir qui approche! "
Alors l'Hostie se met à descendre lentement, laissant dans l'espace une traînée de lumière, et finalement se place d'elle-même dans le calice.
Le miracle a pris fin.
L'Évêque transporte Jésus Eucharistie dans sa cathédrale. Il informe ensuite le Saint-Siège de cet événement miraculeux.
Cette Hostie prodigieuse sera conservée pour commémorer le fait durant tout un siècle, et puis, sur l'Ordre du Pape, sera consommée.
Les citadins élevèrent sur les lieux du prodige un magnifique temple qui sera appelé l'Église du Miracle ou du Corps du Christ.
Les voyageurs qui vont à Turin peuvent voir rue Saint-Silvestre, le majestueux sanctuaire. À l'intérieur,
p. 19
vers le fentre, mais un peu de côté, une dalle entourée d'une grille. Cette pierre porte l'antique inscription que voici:
Ici le 6 juin 1453
Est tombée à genoux la bête
de somme qui portait
Le Corps du Seigneur.
Ici l'Hostie sacrée,
s'échappant de ses liens,
s'est élevée en l'air.
Ici elle s'est déposée
doucement dans les mains
des Turinois.
Ici donc, en souvenir
de ce prodige,
Pliez à terre les genoux
Vénérez et craignez
ce Saint Lieu.
Sous les portiques de la place municipale il y a une autre pierre qui rappelle le miracle.
À la mairie même de Turin, on conserve encore les signatures des autorités civiles et militaires qui furent témoins des faits. Ces signatures peuvent être vues par tous les visiteurs.
Dans la cathédrale, dédiée à Saint Jean-Baptiste, est conservé le calice dans lequel s'est déposée l'Hostie du miracle. C'est avec ce calice que chaque année le Cardinal de Turin célèbre la sainte messe.
Les visiteurs peuvent, eux aussieux, voir ce calice.
[ Source: L'Hostie Consacrée, Dom Joseph Tomaselli, Éditions SAINT-MICHEL 53150 SAINT-CÉNERÉ. FRANCE.
Dépôt à: Librairie TÉQUI, 82 r. Bonaparte 75006 PARIS. ]
EDITIONS DU PARVIS
AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE
LA BIENHEUREUSE LAMBERTINI
LA BIENHEUREUSE LAMBERTINI
Le 12 mai 1333 une fillette de 11 ans assistait à une messe dans l'Institut des Religieuses dominicaines de Bologne. C'était une âme privilégiée embrasée d'amour pour Jésus Eucharistie. Cependant elle ne pouvait pas communier car à cette époque on n'admettait des enfants à la première communion qu'à l'âge de 12 ans.
Durant la messe la petite priait ardemment Jésus-Hostie, lui exprimant son grand désir de le recevoir. Alors une Hostie consacrée apparut au-dessus d'elle et vint se placer à peu de distance de sa tête. Cette Hostie était lumineuse et attira donc les regards des personnes présentes.
L'enfant privilégiée restait immobile en contemplant l'Hostie; les assistants crièrent au miracle, et un prêtre convaincu que Jésus voulait entrer dans ce cœur innocent, prit l'Hostie et l'heureuse enfant communia. Celle-ci, hors d'elle-même dans sa joie délirante, prouva un si grand amour pour Jésus, que peu de temps après, elle en mourut.
Le fait fut diligemment examiné. La sainte Église inscrivit le nom de l'enfant sur la liste des Bienheureux, et chaque année elle commémore le fait, le 12 mai, jour de la première communion et de la mort de cette âme privilégiée.
Le corps de la Bienheureuse Imelda Lambertini se trouve actuellement dans la cathédrale Saint-Pierre de Bologne.
p. 22
Le 12 mai 1333 une fillette de 11 ans assistait à une messe dans l'Institut des Religieuses dominicaines de Bologne. C'était une âme privilégiée embrasée d'amour pour Jésus Eucharistie. Cependant elle ne pouvait pas communier car à cette époque on n'admettait des enfants à la première communion qu'à l'âge de 12 ans.
Durant la messe la petite priait ardemment Jésus-Hostie, lui exprimant son grand désir de le recevoir. Alors une Hostie consacrée apparut au-dessus d'elle et vint se placer à peu de distance de sa tête. Cette Hostie était lumineuse et attira donc les regards des personnes présentes.
L'enfant privilégiée restait immobile en contemplant l'Hostie; les assistants crièrent au miracle, et un prêtre convaincu que Jésus voulait entrer dans ce cœur innocent, prit l'Hostie et l'heureuse enfant communia. Celle-ci, hors d'elle-même dans sa joie délirante, prouva un si grand amour pour Jésus, que peu de temps après, elle en mourut.
Le fait fut diligemment examiné. La sainte Église inscrivit le nom de l'enfant sur la liste des Bienheureux, et chaque année elle commémore le fait, le 12 mai, jour de la première communion et de la mort de cette âme privilégiée.
Le corps de la Bienheureuse Imelda Lambertini se trouve actuellement dans la cathédrale Saint-Pierre de Bologne.
p. 22
Thursday, 4 June 2015
SAINTS ANGES DU JOUR DU 4 JUIN AU 7 JUIN
Jeudi 4 JUIN 2015 JOSAPHIM V Ange de la pureté de l'Église
Vendredi 5 JUIN 2015 AMPHIEL IV Ange des coupes de la colère
Samedi 6 JUIN 2015 OPHAJIM III Trône du Saint-Esprit
Dimanche 7 JUIN 2015 THRUSIEL IX Ange de feux que le péché a rendus muets
Vendredi 5 JUIN 2015 AMPHIEL IV Ange des coupes de la colère
Samedi 6 JUIN 2015 OPHAJIM III Trône du Saint-Esprit
Dimanche 7 JUIN 2015 THRUSIEL IX Ange de feux que le péché a rendus muets
5 MARS 2012
Merci d'aller dans ce blog au 5 MARS 2012. Vous y trouverez une image de NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL SECOURS, et une prières, si importantes pour la crise de l'Église et la vérité sur Paul VI toujours vivant et prisonnier des mauvais, sans doute ailleurs qu'au Vatican maintenant.
LE PRISONNIER D'AMOUR
LE PRISONNIER D'AMOUR
C'est un devoir de visiter ses amis, et même parfois un besoin.
Au Tabernacle réside Jésus nuit et jour. Quel ami mérite autant d'être visité que notre DIEU au Très Saint Sacrement, le vrai Prisonnier d'Amour?
Et cependant, c'est pénible à dire, combien de chrétiens s'abstiennent de faire une visite à Jésus Eucharistie?
Quand les occupations le permettent, qu'on quitte quelques instants sa maison pour se rendre aux pieds de Jésus dans le Tabernacle et tenir companie au Seigneur. Quelle joie pour Jésus quand il voit une âme à ses pieds! Que de lumières, quel réconfort il lui donne alors!
Vient ici à propos ce que Jésus disait à Sœur Josefa Menendez: " Après m'avoir interrogé, ils me conduisirent en prison, où je passai une bonne partie de la nuit ... Ils me laissèrent là seul, ligoté, en ce lieu obscur et humide. Comme siège ils m'offrirent une pierre sur laquelle mon corps fut bien vite transi de froid!
Dans la prison je ne passais qu'une partie de la nuit, mais dans le Tabernacle ... que de jours et que de nuits ! ... Dans la prison, je souffris le froid, le manque de sommeil, la faim, la soif, la honte, l'isolement, l'abandon ... Et j'ai
p. 62
vu dans le cours des siècles à venir, tant de Tabernacles où aucun cœur ne s'ouvrirait à mon amour ... Combien de fois je devrais attendre que telle ou telle âme vienne me visiter au Tabernacle! ... Âmes très chères, venez visiter votre DIEU dans sa Prison! Contemplez-le dans cette nuit si douloureuse! Considérez que cette douleur se prolonge encore dans l'isolement de tant de Tabernacles et dans de si nombreux cœurs insensibles! ... Consolez ma tristesse par la fidélité de votre présence! "
Combien émouvant ce pressant appel de Jésus aux âmes qui pourraient venir le consoler dans sa Prison d'Amour!
Si on est dans l'impossibilité de se rendre à l'église pour tenir companie au Divin Prisonnier, il est toujours possible, quel que soit l'endroit où l'on se trouve, de le visiter en esprit. Jésus reçoit avec une particulière satisfaction, cette manifestation spirituelle d'un amour ardent, que les occupations journalières d'une âme ne permettent pas de concrétiser par une visite corporelle.
La vue d'une église, même lointaine doit éveiller en nos cœurs une pensée affectueuse pour Jésus présent au Très Saint Sacrement.
En passant devant une église, si cela nous est possible, entrons-y pour une petite visite à Jésus. Si l'église est fermée, du dehors, selon nos possibilités, exprimons nos hommages à Jésus-Eucharistie, par quelques signes extérieurs accompagnés d'une petite prière.
Ces sentiments de délicatesse sont un devoir de reconnaissance pour tous à l'égard de Jésus-Christ qui demeure constamment au saint Tabernacle pour l'Amour de nous.
[ Source: L'Hostie Consacrée, Dom Joseph Tomaselli, Éditions SAINT-MICHEL 53150 SAINT-CÉNERÉ. FRANCE.
Dépôt à: Librairie TÉQUI, 82 r. Bonaparte 75006 PARIS. ]
EDITIONS DU PARVIS
AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE
8, Rue des Petits Pères
Paris 2ème Tel 269 97 87
Imprimatur: 1952.
C'est un devoir de visiter ses amis, et même parfois un besoin.
Au Tabernacle réside Jésus nuit et jour. Quel ami mérite autant d'être visité que notre DIEU au Très Saint Sacrement, le vrai Prisonnier d'Amour?
Et cependant, c'est pénible à dire, combien de chrétiens s'abstiennent de faire une visite à Jésus Eucharistie?
Quand les occupations le permettent, qu'on quitte quelques instants sa maison pour se rendre aux pieds de Jésus dans le Tabernacle et tenir companie au Seigneur. Quelle joie pour Jésus quand il voit une âme à ses pieds! Que de lumières, quel réconfort il lui donne alors!
Vient ici à propos ce que Jésus disait à Sœur Josefa Menendez: " Après m'avoir interrogé, ils me conduisirent en prison, où je passai une bonne partie de la nuit ... Ils me laissèrent là seul, ligoté, en ce lieu obscur et humide. Comme siège ils m'offrirent une pierre sur laquelle mon corps fut bien vite transi de froid!
Dans la prison je ne passais qu'une partie de la nuit, mais dans le Tabernacle ... que de jours et que de nuits ! ... Dans la prison, je souffris le froid, le manque de sommeil, la faim, la soif, la honte, l'isolement, l'abandon ... Et j'ai
p. 62
vu dans le cours des siècles à venir, tant de Tabernacles où aucun cœur ne s'ouvrirait à mon amour ... Combien de fois je devrais attendre que telle ou telle âme vienne me visiter au Tabernacle! ... Âmes très chères, venez visiter votre DIEU dans sa Prison! Contemplez-le dans cette nuit si douloureuse! Considérez que cette douleur se prolonge encore dans l'isolement de tant de Tabernacles et dans de si nombreux cœurs insensibles! ... Consolez ma tristesse par la fidélité de votre présence! "
Combien émouvant ce pressant appel de Jésus aux âmes qui pourraient venir le consoler dans sa Prison d'Amour!
Si on est dans l'impossibilité de se rendre à l'église pour tenir companie au Divin Prisonnier, il est toujours possible, quel que soit l'endroit où l'on se trouve, de le visiter en esprit. Jésus reçoit avec une particulière satisfaction, cette manifestation spirituelle d'un amour ardent, que les occupations journalières d'une âme ne permettent pas de concrétiser par une visite corporelle.
La vue d'une église, même lointaine doit éveiller en nos cœurs une pensée affectueuse pour Jésus présent au Très Saint Sacrement.
En passant devant une église, si cela nous est possible, entrons-y pour une petite visite à Jésus. Si l'église est fermée, du dehors, selon nos possibilités, exprimons nos hommages à Jésus-Eucharistie, par quelques signes extérieurs accompagnés d'une petite prière.
Ces sentiments de délicatesse sont un devoir de reconnaissance pour tous à l'égard de Jésus-Christ qui demeure constamment au saint Tabernacle pour l'Amour de nous.
[ Source: L'Hostie Consacrée, Dom Joseph Tomaselli, Éditions SAINT-MICHEL 53150 SAINT-CÉNERÉ. FRANCE.
Dépôt à: Librairie TÉQUI, 82 r. Bonaparte 75006 PARIS. ]
EDITIONS DU PARVIS
AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE
8, Rue des Petits Pères
Paris 2ème Tel 269 97 87
Imprimatur: 1952.
Tuesday, 2 June 2015
POUR LES BRETONS: ?
IMITASION JEZUS KRIST
LEVR KENTA
KENTEL I
Ret eo bale varlerc'h Jezus Krist hag ober fae var blijadureziou didalvez ar bed-man.
I. An hini a zeu d'am heul ne vale ket en denvalijenn (1), a lavar Hor Zalver.
(1) S. Yann VIII, 12.
Setu aze komzou Jezus-Krist: hor gervel a ra dre ar c'homzou-ze da vale var e roudou, ma fell d'eomp beza sklerijennet e gwirionez ha diwallet diouz pep dallentez a spered.
Lakomp eta hor spered, araok pep tra, da zellet ouz buhez Jezus Krist. var
Lakomp eta hor spered, araok pep tra, da zellet ouz buhez Jezuz Krist.
2. Kelennadurez Jezus Krist a zo
p. 8
dreist holl gelennadurez ar Zent, hag an hini a vije gantan spered Jezus-Krist a gavje eno ar Man, eur boued dispar, kuzet.
Met kalz tud, goude klevet alies an Aviel, a jom evelato klouar o c'halon; n'eman ket ganto spered Jezus Krist.
C'hoant ho peus da gompren ha da gaout blaz mat gant komzou Jezus-Krist? Grit gwella ma c'hellot evit beva evel Jezus Krist.
3. Petra c'hounezot o klask mont doun e mister an Dreinded, ma n'oc'h ket izel a galon ha ma tisplijit abalamour da-ze d'an Dreinded Sakr?
N'e ket renka komzou kaer eo a ra an den just ha santel; eur vuhez dinamm, avat, hor gra mignoned da Zoue.
Gwelloc'h eo ganen santout em c'halon glac'har d'am fec'hejou eget beza gouest da zisplega petra eo ar ger glac'har.
Ha goude ma ouesfec'h ar Skritur Sakr penn da benn ha kement o deus lavaret an dud desket, petra a dalvez an dra-ze d'eoc'h heb ar c'hras hag ar garantez?
Avel, moged, ha netra ken, eo an holl draou (1)
(1) Ekles. I, 2.
ma ne garer ket DOUE, ma ne zervicher ket DOUE hepken.
p. 9
Ar furnez dreist pep furnez eo pignat vardu an Nenv oc'h ober fae var ar bed.
4. Rak-se'ta, ret eo beza diskiant evit dastum madou a vezo lammet diganeomp, ha lakaat hor fizians enno.
Diskiant an hini a red varlerc'h an enoriou, a glask sevel an uhela ma c'hell.
Diskiant an hini a zent ouz e ioulou fall, an hini a glask plijadureziou a ray d'ezan beza kastizet.
Diskiant an hini a c'houlenn beva pell amzer hep lakaat tamm aked da veva mat.
Diskiant an hini a zonj er vuhezman hepken, tamm ebet er vuhez da zont.
Diskiant an hini a stag e galon ouz ar pez a dremen ker buan, e lec'h kaout mall da zigouezout en eürusted peurbadus.
5. Ra vezo alies en hor spered ar wirionez-man: « Al lagad n'en deus morse e walc'h gand ar pez a wel, nag ar skouarn gand ar pez a glev. »
Poanit da zistaga ho kalon diouz an traou a welit ha d'en em drei ouz an traou ne welit ket.
Rak an dud a ro d'o c'horf kement
p. 10
a c'hoanta a gailhar o ene hag a goll gras DOUE.
EUR ZELL VARNOMP HON-UNAN
N'hon eus var an douar nemet eun dra d'ober: savetei hon ene; ha den ebet ne c'hell beza salvet nemet dre Jezus-Krist. Kredi en e Aviel, senti ouz e c'hourc'hemennou, beva eur vuhez santel eveldan, setu petra hon eus d'ober, ha netra ken. An holl draou all n'int nemet follentez, avel, moged; pinvidigeziou, plijadureziou, enoriou, petra dalv an holl draou-ze pa vez tolet ar c'horf er bez, pa z'a an ene da veza barnet? Sonjit mat en dra-ze hirio, breman, dioc'h tu : varc'hoaz, marteze, e vezo re zivezat. Labourit epad m'eo deiz; dastumit, ha buan, eun tenzor ne c'hello'ch ket da goll; em'an an noz o tont, hag en noz ne c'heller ober netra. N'e ket gant c'hoantegeziou didalvez e vezoc'h saveteet: oberou eo a fell da ZOUE kaout. Grit'ta evel Jezuz Krist, m'ho peus c'hoant beva da viken eürus gant Jezus Krist.
LEVR KENTA
KENTEL I
Ret eo bale varlerc'h Jezus Krist hag ober fae var blijadureziou didalvez ar bed-man.
I. An hini a zeu d'am heul ne vale ket en denvalijenn (1), a lavar Hor Zalver.
(1) S. Yann VIII, 12.
Setu aze komzou Jezus-Krist: hor gervel a ra dre ar c'homzou-ze da vale var e roudou, ma fell d'eomp beza sklerijennet e gwirionez ha diwallet diouz pep dallentez a spered.
Lakomp eta hor spered, araok pep tra, da zellet ouz buhez Jezus Krist. var
Lakomp eta hor spered, araok pep tra, da zellet ouz buhez Jezuz Krist.
2. Kelennadurez Jezus Krist a zo
p. 8
dreist holl gelennadurez ar Zent, hag an hini a vije gantan spered Jezus-Krist a gavje eno ar Man, eur boued dispar, kuzet.
Met kalz tud, goude klevet alies an Aviel, a jom evelato klouar o c'halon; n'eman ket ganto spered Jezus Krist.
C'hoant ho peus da gompren ha da gaout blaz mat gant komzou Jezus-Krist? Grit gwella ma c'hellot evit beva evel Jezus Krist.
3. Petra c'hounezot o klask mont doun e mister an Dreinded, ma n'oc'h ket izel a galon ha ma tisplijit abalamour da-ze d'an Dreinded Sakr?
N'e ket renka komzou kaer eo a ra an den just ha santel; eur vuhez dinamm, avat, hor gra mignoned da Zoue.
Gwelloc'h eo ganen santout em c'halon glac'har d'am fec'hejou eget beza gouest da zisplega petra eo ar ger glac'har.
Ha goude ma ouesfec'h ar Skritur Sakr penn da benn ha kement o deus lavaret an dud desket, petra a dalvez an dra-ze d'eoc'h heb ar c'hras hag ar garantez?
Avel, moged, ha netra ken, eo an holl draou (1)
(1) Ekles. I, 2.
ma ne garer ket DOUE, ma ne zervicher ket DOUE hepken.
p. 9
Ar furnez dreist pep furnez eo pignat vardu an Nenv oc'h ober fae var ar bed.
4. Rak-se'ta, ret eo beza diskiant evit dastum madou a vezo lammet diganeomp, ha lakaat hor fizians enno.
Diskiant an hini a red varlerc'h an enoriou, a glask sevel an uhela ma c'hell.
Diskiant an hini a zent ouz e ioulou fall, an hini a glask plijadureziou a ray d'ezan beza kastizet.
Diskiant an hini a c'houlenn beva pell amzer hep lakaat tamm aked da veva mat.
Diskiant an hini a zonj er vuhezman hepken, tamm ebet er vuhez da zont.
Diskiant an hini a stag e galon ouz ar pez a dremen ker buan, e lec'h kaout mall da zigouezout en eürusted peurbadus.
5. Ra vezo alies en hor spered ar wirionez-man: « Al lagad n'en deus morse e walc'h gand ar pez a wel, nag ar skouarn gand ar pez a glev. »
Poanit da zistaga ho kalon diouz an traou a welit ha d'en em drei ouz an traou ne welit ket.
Rak an dud a ro d'o c'horf kement
p. 10
a c'hoanta a gailhar o ene hag a goll gras DOUE.
EUR ZELL VARNOMP HON-UNAN
N'hon eus var an douar nemet eun dra d'ober: savetei hon ene; ha den ebet ne c'hell beza salvet nemet dre Jezus-Krist. Kredi en e Aviel, senti ouz e c'hourc'hemennou, beva eur vuhez santel eveldan, setu petra hon eus d'ober, ha netra ken. An holl draou all n'int nemet follentez, avel, moged; pinvidigeziou, plijadureziou, enoriou, petra dalv an holl draou-ze pa vez tolet ar c'horf er bez, pa z'a an ene da veza barnet? Sonjit mat en dra-ze hirio, breman, dioc'h tu : varc'hoaz, marteze, e vezo re zivezat. Labourit epad m'eo deiz; dastumit, ha buan, eun tenzor ne c'hello'ch ket da goll; em'an an noz o tont, hag en noz ne c'heller ober netra. N'e ket gant c'hoantegeziou didalvez e vezoc'h saveteet: oberou eo a fell da ZOUE kaout. Grit'ta evel Jezuz Krist, m'ho peus c'hoant beva da viken eürus gant Jezus Krist.
Saints Marcellin, Pierre et Érasme, Martyrs ( Vie )
Saints Marcellin, Pierre et Érasme, Martyrs ( Vie )
L'exorciste Pierre ayant converti toute la famille du gardien de la prison où il avait été enfermé, s'enfuit avec eux auprès du prêtre Marcellin, qui les baptisa.Tous deux furent de ce chef emprisonnés, torturés et enfin décapités dans les premières années du IVe siècle. — Saint Érasme, évêque de Campanie, fut miraculeusement épargné au milieu des tourments qu'on lui fit subir en haine de la foi. [ Source: MRCER ]
Saint Pierre et saint Marcellin sont deux martyrs romains tombés sous la persécution de Dioclétien, vers 303; le premier était prêtre, le second exorciste ( ? ndd ). Leur culte fut si important que, dès la paix, Constantin leur fit construire une basilique, comme à saint Pierre, à saint Paul, saint Laurent, sainte Agnès. Leurs noms sont inscrits au canon de la messe.
Saint Érasme est un évêque d'Asie Mineure, mort martyr en Campanie, vers la même époque. Son corps fut transporté à Gaëte en 842. Il est souvent représenté avec un treuil autour duquel sont enroulés ses intestins. [ Source: MQEV ]
L'exorciste Pierre ayant converti toute la famille du gardien de la prison où il avait été enfermé, s'enfuit avec eux auprès du prêtre Marcellin, qui les baptisa.Tous deux furent de ce chef emprisonnés, torturés et enfin décapités dans les premières années du IVe siècle. — Saint Érasme, évêque de Campanie, fut miraculeusement épargné au milieu des tourments qu'on lui fit subir en haine de la foi. [ Source: MRCER ]
Saint Pierre et saint Marcellin sont deux martyrs romains tombés sous la persécution de Dioclétien, vers 303; le premier était prêtre, le second exorciste ( ? ndd ). Leur culte fut si important que, dès la paix, Constantin leur fit construire une basilique, comme à saint Pierre, à saint Paul, saint Laurent, sainte Agnès. Leurs noms sont inscrits au canon de la messe.
Saint Érasme est un évêque d'Asie Mineure, mort martyr en Campanie, vers la même époque. Son corps fut transporté à Gaëte en 842. Il est souvent représenté avec un treuil autour duquel sont enroulés ses intestins. [ Source: MQEV ]
Mardi 2 Juin 2015 Calendrier liturgique Saint Ange du jour
Mardi 2 Juin 2015 VERT de la Férie 4e cl.
Messe du 1er Dim. après la Pentecôte ( Domine in tua ) sans Gloria ni Credo; Préface commune.
Mém. des SS. Marcellin, Pierre et Érasme, martyrs.
Ou: Messe des SS. Martyrs ( rouge ), Gloria.
À la Messe du dimanche reprise en semaine, on ne dit pas le Gloria.
— Messe conventuelle: des Défunts.
[ source: ORDO ou Calendrier Liturgique / Monastère Saint-François / Domaine de "Lanorgard" 29380 Le Trévoux France ]
JUIN
f I 2 I SS. Marcellin, Pierre ( nommés au Canon de la Messe ) et Érasme, Mm., s.
- Saint Pothin, évêque et martyr ( IIe s. ) Voir dans ce blog, année 2013, même mois, même jour.
Saint Ange du jour: GAZAR IV ( Domination ) Il porte le sacrifice de louange.
Messe du 1er Dim. après la Pentecôte ( Domine in tua ) sans Gloria ni Credo; Préface commune.
Mém. des SS. Marcellin, Pierre et Érasme, martyrs.
Ou: Messe des SS. Martyrs ( rouge ), Gloria.
À la Messe du dimanche reprise en semaine, on ne dit pas le Gloria.
— Messe conventuelle: des Défunts.
[ source: ORDO ou Calendrier Liturgique / Monastère Saint-François / Domaine de "Lanorgard" 29380 Le Trévoux France ]
JUIN
f I 2 I SS. Marcellin, Pierre ( nommés au Canon de la Messe ) et Érasme, Mm., s.
- Saint Pothin, évêque et martyr ( IIe s. ) Voir dans ce blog, année 2013, même mois, même jour.
Saint Ange du jour: GAZAR IV ( Domination ) Il porte le sacrifice de louange.
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