LE SACREMENT DE
PÉNITENCE ( I )
II. Son institution, sa nécessité.
— Qui a établi la confession ?
« C’est
Jésus-Christ lui-même qui l’a établie en disant à ses apôtres ainsi qu’à tous
leurs successeurs :
« Recevez le
Saint-Esprit, les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez et
retenus à ceux à qui vous les retiendrez. »
Comment les prêtres
exerceraient-ils « ce sublime et admirable pouvoir de remettre ou de retenir
les péchés, si le pénitent ne les leur faisait connaître » ?
« Après un seul péché mortel, sans la
confession, jamais nous ne verrons DIEU, et, pendant l’éternité, nous serons
condamnés à éprouver les rigueurs de sa colère et à être maudits.
Ou nous confesserons nos péchés, ou nous irons brûler
dans les enfers. »
C’est la loi qui atteint tout le monde, « depuis le
Saint-Père jusqu’au dernier des artisans ».
« Ceux qui se
confessent ne seront pas tous sauvés ; mais reconnaissons-le, tous ceux
qui auront le grand bonheur d’aller au ciel, seront choisis parmi ceux qui « se
confessent, « et jamais parmi » les autres ( I ).
( I ) Sermons IV,
inédits ; 107, 307, 309 ; III, 243. — Le Saint Curé
d’Ars dit plus loin que le sacrement de Pénitence peut, en cas de nécessité, être suppléé par la contrition parfaite,
jointe au désir de recevoir ce sacrement.
Mgr H.C.
No comments:
Post a Comment