5 Octobre – SAINT PLACIDE ET SES COMPAGNONS, MARTYRS ( VIe SIÈCLE ).

5 Octobre – SAINT PLACIDE ET SES COMPAGNONS, MARTYRS ( VIe SIÈCLE ).

            Issu d’une des plus anciennes et plus opulentes familles de Rome, Placide fut, dès son bas âge, confié par son Père Tertullus à la direction de saint Benoît, et fit, à son école, des progrès tels, qu’on le compte parmi les disciples les plus distingués de cet habile maître.

            Tertullus possédait de grands biens dans la Sicile ; il en donna une partie considérable à saint Benoît, et celui-ci envoya Placide avec mission d’y construire un monastère et une église en l’honneur de saint Jean-Baptiste.

            Ce monastère fut bâti près de Messine, et Placide en fut fait abbé par saint Benoît, en 541.

            L’esprit de pénitence, de détachement, de prière, de mortification et d’obéissance régnait parmi les religieux ; la réputation de sainteté dont ils jouissaient, Placide surtout, valut à celui-ci la visite de ses frères Eutychius et Victorius, et celle de sa sœur Flavie.

            C’est pendant le séjour de ceux-ci auprès de notre saint, qu’une flotte de pirates païens, commandée par un brigand célèbre nommé Manucha, vint fondre sur le monastère.

            Manucha tenta vainement de faire apostasier Placide, ses religieux, ses frères et sa sœur.

            Irrité de leur refus, il mit le feu au monastère, après l’avoir pillé, et massacra tous ces saints personnages.

            Parmi les moines immolés se trouvaient Donat, Fimat et Fauste.

            Leur mort bienheureuse arriva le 5 octobre 546.

PRATIQUES. — Tout chrétien a les mêmes devoirs à remplir que les moines ; il n’y a de différence que dans les moyens. Nous devons par conséquent être morts au monde comme eux, ne vivre que pour DIEU, et nous montrer fidèles à tous les exercices de la religion.

PRIÈRE. — Seigneur, Père de nos âmes, inspirez à tous les parents chrétiens de ne confier qu’à des hommes vertueux l’éducation de leurs enfants. Non seulement c’est leur faire accomplir un devoir sacré, mais c’est le moyen le plus sûr de faire revivre les vertus dans les familles et dans la société. Daignez donc, ô mon DIEU, éclairer sur ce point les chefs des familles chrétiennes.

A.I.