27 octobre – SAINTE ANASTASIE
ET SAINT
CYRILLE, MARTYRS ( IIIe SIÈCLE ) :
Née à Rome de parents chrétiens et
illustres par leur naissance, Anastasie pratiquait les vertus les plus
héroïques et entre autres une charité admirable envers les pauvres, lorsque, à
peine âgée de vingt ans, elle eut le malheur de perdre ses parents.
Formée qu’elle avait été de bonne
heure à l’école de Jésus-Christ, elle ne profita de sa liberté que pour s’unir
plus étroitement à lui: elle entra dans une communauté de vierges
chrétiennes qui édifiaient la ville de Rome.
Son renoncement absolu au monde fit
grand bruit dans cette ville.
Mais voilà qu’au milieu de la paix
et du bonheur qu’elle goûtait à l’ombre de cette sainte retraite, s’éleva tout
à coup la persécution la plus violente contre les chrétiens, sous le règne et
par l’ordre de Valérien.
Anastasie fut la première des
victimes qui furent frappées.
Le préfet commença par l’enlever de
la communauté et la faire amener devant son tribunal, où il essaya vainement de
la faire apostasier.
Il la fit alors fouetter jusqu’au
sang, jeter en prison chargée de chaînes, disloquer par les plus horribles
tortures; ordonna ensuite qu’on
lui arrachât les ongles des pieds et des mains et qu’on lui cassât les dents à
coups de marteau; ce qui fut exécuté; mais par un prodige
surprenant, DIEU guérit subitement les plaies d’Anastasie, qui reparut dans
toute son ancienne beauté devant ses bourreaux.
Plus irrité que jamais, le préfet
lui fit couper la langue, les mains, les pieds, et enfin la tête.
Ainsi mourut cette illustre martyre,
le 27 octobre 249.
En même temps qu’elle fut mis à mort
un pieux chrétien qui, au milieu des tourments qu’elle subissait, s’était
empressé de lui offrir de l’eau pour la rafraîchir. C’est à cet acte de charité
qu’il fut redevable de la palme du martyre.
PRATIQUES. — Interrogeons-nous à la vue d’une foi si forte
et si constante. Aimons-nous Jésus-Christ ? Sommes-nous de vrais chrétiens ?
Le martyre, il est vrai, est une grâce que DIEU donne en temps opportun; mais
vivons-nous de manière à la mériter ? Selon la réponse de nos consciences,
agissons.
PRIÈRE. — Seigneur, désormais je me consacre à votre
service. Je suis chrétien; à ce titre, je vivrai des maximes de l’Évangile;
je puiserai dans la prière et les sacrements la force qui me manque, et puis
vous disposerez de moi selon votre bon plaisir.
A.I.
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