Saturday, 20 October 2012

21 octobre – SAINTE URSULE ET SES COMPAGNES, VIERGES ET MARTYRES ( Ve SIÈCLE ).


21 octobre – SAINTE URSULE ET SES COMPAGNES, VIERGES ET MARTYRES ( Ve SIÈCLE ).

          Il paraît que ces saintes Martyres quittèrent la Grande-Bretagne ou l’Angleterre vers le temps où les Saxons, encore païens, ravageaient ce pays, c’est-à-dire dans le Ve siècle. Un grand nombre de Bretons s’enfuirent dans les Gaules, d’autres passèrent dans les Pays-Bas, et s’arrêtèrent au château de Brittenbourg, près l’embouchure du Rhin : c’est ce que prouvent d’anciens monuments et le témoignage des historiens cités par Ussérius.
            Les saintes Martyres aimèrent mieux faire le sacrifice de leur vie que de perdre leur virginité.
            Elles furent mises à mort par l’armée des Huns, qui ravagèrent alors le pays où elles s’étaient réfugiées.
            Ces barbares portèrent le fer et la flamme dans tous les lieux où ils passèrent.
            On convient que ces saintes étaient venues originairement de la Grande-Bretagne, et qu’Ursule était à leur tête pour les encourager.
            Les auteurs sont partagés sur le nombre de ces illustres Martyres.
            Quoiqu’on les désigne en général sous le nom de vierges, il n’est pas hors de vraisemblance que quelques-unes aient été engagées dans l’état du mariage.
            La chronique de Sigebert met leur martyr en 453.
            Elles souffrirent près du Bas-Rhin, et furent enterrées à Cologne.
            On bâtit sur leur tombeau une église qui était fort célèbre en 643.
            Sainte Ursule, qui conduisit au ciel tant de saintes âmes qu’elle avait formées, est regardée comme le modèle des personnes qui s’appliquent à donner une éducation chrétienne à la jeunesse ; il s’est formé, sous son invocation, grand nombre d’établissements religieux pour l’éducation des jeunes filles.
            Le premier établissement que les Ursulines ont eu en France fut fondé à Paris, en 1611, par Magdeleine l’Huillier, dame de Sainte-Beuve.

PRATIQUES. — Rien de plus intéressant pour l’état de la religion que l’éducation de la jeunesse : rien donc de plus digne d’encouragement que les établissements qui se proposent une fin si noble et si importante.
PRIÈRE. — Faites-nous la grâce, ô mon DIEU ! d’inspirer à ceux sur lesquels nous sommes chargés de veiller, de préférer à tout la fidélité à votre loi, en leur faisant contracter de bonne heure l’heureuse habitude de toutes les vertus chrétiennes, si propres à assurer leur bonheur et celui de leurs familles.

A.I.

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