DE L’EXTRÊME-ONCTION ( II )

DE L’EXTRÊME-ONCTION ( II ).

Nature. — L’Extrême-Onction est un Sacrement institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour le soulagement spirituel et corporel des Malades.

Pour administrer l’Extrême-Onction, le Curé ou le Prêtre délégué par lui fait des  Onctions sur les différents sens du Malade, afin d’obtenir de DIEU qu’Il efface les dernières traces des péchés commis par eux.

Effets. — Ce Sacrement achève de nous purifier, nous fortifie contre les tentations et nous aide à mourir saintement.

Il adoucit aussi les souffrances des Malades, et peut même leur rendre la santé du corps, si DIEU le juge utile au salut de leur âme.

s     Les Théologiens lui reconnaissent, en outre, un effet extraordinaire très consolant : ils affirment unanimement que l’Extrême-Onction efface les péchés du Malade qui n’aurait que la contrition imparfaite, quand il se trouve dans l’impossibilité de faire la Confession de ses péchés.

    

            La Confession est une condition nécessaire, dans tous les autres cas, à la réception du pardon.

Inportance. — Il ne faut jamais retarder la réception de l’Extrême-Onction.

On ne saurait trop s’élever contre la négligence qu’apportent certains Fidèles à procurer aux Malades de leur entourage les bienfaits de ce Sacrement , par crainte de les effrayer.

Cette crainte, toujours vaine, n’a que le triste effet de les priver de Grâces très précieuses et de mettre en péril leur Salut Éternel.

Il ne faut pas non plus attendre la dernière extrémité ; on doit recourir aux derniers Sacrements dès qu’on est dangereusement malade, afin de les recevoir avec plus de fruit et ne pas s’exposer à en être privé.

Dispositions. — Pour recevoir dignement l’Extrême-Onction, il faut :

Iº être préparé, si on le peut, par le Sacrement de Pénitence ;

2º avoir dans le cœur des sentiments de Contrition, de confiance en DIEU, et de soumission à sa sainte volonté.

L’Extrême-Onction peut et doit être réitérée dans toute autre grave maladie.