SAINTE PRAXÈDE, VIERGE.
Fille du sénateur Pudens et sœur de sainte Pudentienne, sainte Praxède édifia la ville de Rome par ses vertus, sous le règne d’Antonin le Pieux, qui persécutait les chrétiens. Elle s’attacha surtout à encourager les martyrs par ses exhortations, ses aumônes et par toute sorte de services. Elle cachait ceux qu’elle pouvait chez elle, soutenait les autres et, s’ils mouraient, elle ensevelissait leurs restes. Le nombre des victimes croissait tellement chaque jour, qu’elle ne put en supporter plus longtemps la vue, et qu’elle s’offrit à DIEU pour qu’il daignât la retirer de ce monde. DIEU exauça sa prière ; elle mourut en paix, et fut enterrée auprès de sa sœur sur la voie Salaria.
PRATIQUES. — Ayons, comme sainte Praxède, le courage du bien. C’est à ce signe que se reconnaissent les nobles âmes. Mais que de lâches dans le monde ! Examinons si nous ne sommes pas de ce nombre ; et si notre conscience ne nous répond favorablement, craignons d’être un jour repoussés de DIEU, auteur de tout bien.
PRIÈRE. — O DIEU, qui avez donné une telle force d’âme à une jeune vierge, faites-nous vaincre le respect humain, et nous dévouer à votre service et à votre gloire.
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