Wednesday 13 July 2011

JOURNAL D’UN CANDIDAT À LA VIE ÉTERNELLE (I)

JOURNAL D’UN CANDIDAT À LA VIE ÉTERNELLE (I)
ÉVANGILE : LA RECONNAISSANCE.
11 Toujours en chemin vers Jérusalem, Jésus passait sur les confins de la Samarie et de la Galilée.
12 Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre, et restant à distance, ils crièrent d’une voix forte :
13 « Jésus, maître, ayez pitié de nous !»
14 Jésus les vit et leur dit : « Allez vous montrer au prêtre. »
Comme ils y allaient, les voilà guéris.
15 L’un d’eux, se voyant guéri, revient alors sur ses pas, glorifiant DIEU tout haut.
16 Il se prosterne aux pieds de Jésus et le remercie. Or c’était un Samaritain.
17 Jésus lui dit : « Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont les neuf autres ?
18 Il ne s’est donc trouvé que cet étranger pour revenir remercier DIEU… »
19 Puis il ajouta : « Lève-toi, va ton chemin, ta foi t’a sauvé. » (St Luc XVII)
VIE COURANTE : OBJETS PERDUS ET SAINT ANTOINE.
Je lisais sur une publicité : «Saviez-vous que nous passons en moyenne un an de notre vie à la recherche d’objets que nous ne savons pas où nous les avons laissés.» J’ajouterai : Sans parler de la fatigue nerveuse qui nous fait perdre sans doute des heures de vie.
Et la publicité montrait deux petits appareils en relation l’un avec l’autre, l’un un porte-clefs (que nous fixons à la clef de la voiture, car la publicité prétendait résoudre le problème de ceux qui ne savent jamais où ils laissent leur clef de voiture, ce qui dans certains cas peut être dramatique) et l’autre un petit carton que l’on peut mettre dans la plus grande partie des portefeuilles.
On oublie où on a mis les clefs de la voiture ?
Paf, on appuie alors sur le bouton du carton pour actionner l’alarme dont est doté le porte-clefs (agit jusqu’à 40 mètres de distance).
C’est astucieux et j’y avais pensé (quoique légèrement différent) -mais je vois que cela existe déjà- et j’avais laissé tomber l’idée car bien vite je m’étais rendu compte que, personnellement, je suis tellement tête en l’air, qu’il me faudrait un autre système pour trouver où je mettrais le carton.
Mais quand même, c’est une bonne idée et, avec un peu de discipline, je la recommande aux distraits.
Hier soir, je ne retrouvais pas mes lunettes que j’avais de nouveau égarées. Or, j’en avais absolument besoin. J’ai cherché presque partout mais non. Et je me suis couché triste de ne pas pouvoir faire ce que j’avais envisagé que je ne pouvais pas faire sans mes lunettes. Et ce matin, je ne les trouvais pas non plus. Là ça devenait pénible.
C’est alors que dans mon embêtement m’est venue l’idée tardive de faire comme je fais d’habitude en pareil cas. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
J’invoque Saint Antoine (pour retrouver l’objet en question) et je lui promets une bougie.
Pour brûler la bougie promise, j’ai installé dans la cuisine un système très sûr, ( même au cas toujours possible, malgré mes soins contraires, où, dans un moment de distraction, il m'arriverait de m’absenter de la cuisine ): j’ai mis sur l’évier une bassine, de l’eau dans la bassine et le chandelier dans cette bassine pleine d’eau si bien que si la bougie allumée tombe, elle ne peut que tomber dans l’eau qui éteint la flamme. Mais même ainsi la bougie n’est même pas une seconde sans surveillance et je ne quitte jamais la pièce, même une seconde, sans éteindre la bougie. De plus la bougie est éloignée de tout objet risquant de prendre feu par suite d’un courant d’air, tissu, plastique, etc. : je ne rigole pas avec la sécurité car tout le soin pour la sécurité n’est jamais de trop.
Donc, je fonce vers Lucie ( Louise ), mon amie invalide, et je lui dis : « Lucie, s'il vous plait, vite, faites une prière à Saint Antoine, j’ai besoin de retrouver mes lunettes! »
Lucie fait sa petite prière et moi dans la seconde même je retrouve ma paire de lunettes à un endroit tout à fait improbable.
Merci Saint Antoine, merci Saint Antoine ! ( et merci Lucie !) Ô comme je vous aime, cher saint Antoine, de m’avoir aidé et comme je me sens mieux maintenant que j’ai retrouvé mes lunettes ! Je ne vais pas vous brûler une bougie maintenant mais si je vois le livre que vous avez écrit, promis, je m’arrête un peu et je lis au hasard deux ou trois phrases car tout ce que vous avez écrit le fut à la lumière du Saint Esprit. Je serai moi-même la bougie et la flamme spirituelle sera le feu de l’amour de DIEU qui a hâte de se répandre sur cette terre aride et sans amour (ou en tout cas avec pas assez d’amour) car tout le monde parle d’amour mais le seul véritable amour c’est l’amour de DIEU, l’amour en DIEU. Et de toute façon je vous brûlerai la bougie promise.
Voilà, je l’ai dit, Saint Antoine aide puissamment ceux qui le prient quand on a égaré quelque chose. Je m’en ‘sers’ même pour retrouver une idée ou une pensée perdue.
J’ai fait, à ma dimension, comme le lépreux guéri par Jésus. J’ai dit ma reconnaissance à Saint Antoine et je loue DIEU qui a mis un tel saint à portée de la main si je puis dire, en tout cas très proche de notre quotidien, pour nous aider dans les mille petits tracas de la vie courante.

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