Sunday 15 January 2017

DIM. après l'Épiphanie ( 2e ), Évangile + Explication ( Pdf ).

ÉVANGILE 2e DIMANCHE APRÈS L'ÉPIPHANIE
Saint Jean II 1-12
Noces de Cana.
† EN ce temps-là, il y eut des noces à Cana en Galilée, et la Mère de Jésus était là. Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples. Le vin venant à manquer, la Mère de Jésus Lui dit: Ils n'ont plus de vin. Jésus lui dit: Femme, qu'est-ce pour vous et pour moi? Mon heure n'est pas encore venue. Sa Mère dit aux serviteurs: Faites tout ce qu'Il vous dira. Or, il y avait là six urnes de pierre, pour servir aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit:  Remplissez d'eau ces urnes. Ils les remplirent jusqu'au bord. Alors Jésus leur dit: Puisez maintenant, et portez-en à l'intendant du festin. Ils lui en portèrent. Dès que l'intendant eût gouté l'eau changée en vin, ne sachant d'où venait ce vin, quoique les serviteurs qui avaient puisé l'eau le sussent bien, il appela l'époux et lui dit: On sert d'abord le bon vin; puis, après que les convives ont bu abondamment, on en sert de moins bon; mais toi, tu as réservé le bon vin jusqu'à ce moment.
Ce fut là le premier des miracles de Jésus; Il le fit à Cana en Galilée. Par là Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en Lui.
Explication.
— Jésus avait trente ans. Il venait d'être baptisé par Jean dans le Jourdain, et il avait passé 40 jours au désert pour se préparer à sa mission. Après avoir été reconnu par le Saint Précurseur comme le Messie, et s'être manifesté Lui-même comme tel à ses premiers disciples, Il déploie à leurs yeux sa gloire dans un premier Acte de sa Toute Puissance.
Le premier miracle s'accomplit dans une fête de famille, les noces de Cana. En même temps qu'Il y fait paraître

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sa divinité, le Seigneur, par sa présence, sanctifie le Mariage, qui doit être élevé à la dignité de Sacrement.
La Mère de Jésus y était, sans doute comme parente des nouveaux mariés; mais aussi en qualité de médiatrice toute puissante auprès de son Divin Fils.
Le vin étant venu à manquer, elle voit l'embarras des époux. Dans sa compassion, elle n'a qu'une pensée: son Fils. Ils n'ont plus de vin, Lui dit-elle.
Qu'est-ce pour vous et pour moi ? Mon heure n'est pas encore venue. Le mot femme n'a rien de dur dans la langue que parlait Notre-Seigneur, où il renfermait, au contraire, comme dans plusieurs autres langues, une idée de vive tendresse et de profond respect. C'est aussi l'expression qu'Il emploiera au Calvaire: Femme, voilà votre Fils.
Les autres paroles rappellent celles de la douzième année, lorsqu'Il disait à sa Mère attristée de l'avoir perdu: Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père?
Mais le cœur maternel est d'une pénétration exquise. Elle ne doute pas un instant que sa prière ne soit accueillie de celui qui est la Bonté infinie aussi bien que la Toute-Puissance. S'adressant aux serviteurs: Faites tout ce qu'Il vous dira.
Ce fut là le premier des miracles de Jésus... et ses disciples crurent en Lui. Ils croyaient déjà, par le témoignage de Jean et la manifestation personnelle qu'ils avaient reçue de la Divinité du Sauveur. La révélation de sa Toute-Puissance donne à leur foi sa dernière confirmation.
« En demandant un miracle à Jésus, dit Saint Augustin, c'est à la divinité que Marie s'adresse, et le Sauveur répond en Dieu. Il veut faire comprendre aux convives qu'Il opérait ce prodige, non comme fils d'une femme, mais en qualité de Fils de Dieu, quand son heure, c'est-à-dire, l'heure marquée par son Père, serait venue. »

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