NEUVIEME JOUR
L’espérance
«
« Et puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez
les exaucer. Ainsi soit-il ! ...»
JE viens à vos pieds, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, terminer
ma neuvaine de prières, j’éprouve le besoin de vous remercier avant même de
connaître le résultat de ma demande.
Le calme que je ressens,
l’espérance qui grandit dans mon âme, l’amour plus ardent que mon cœur ressent
pour vous me font croire avec raison que je n’ai pas vainement sollicité votre
secours.
Vous avez voulu me
donner une nouvelle preuve de votre amour; soyez-en mille fois bénie, ô la
meilleure de toutes les mères, ô la plus puissante de toutes les reines !
Si donc, comme je
l’espère, ma prière est exaucée aujourd’hui, rien ne sera capable d’arrêter le
transport de ma reconnaissance et le sentiment de ma vive allégresse: je
publierai vos louanges, je dirai hautement que le plus sûr moyen d’obtenir la
grâce est de s’adresser à Notre-Dame du Sacré-Cœur, et qu’il faut aller en
toute confiance à ce trône de l’éternelle miséricorde.
Mais si la faveur que
j’implore est différée de quelque temps, je l’attendrai avec patience, sans
cesser de vous la demander; loin de me décourager je renouvellerai chaque jour
avec plus d’ardeur mes supplications, parce que j’espère toujours en votre
bonté et que vous savez mieux que moi l’heure
et le moment, où il me sera plus utile
de recevoir l’objet de mes désirs.
Enfin, ce qu’à
DIEU ne plaise, si la grâce que je sollicite était changée pour moi en quelque
épreuve redoutée, ou en quelque sacrifice inattendu, c’est alors surtout, ô
Notre-Dame du Sacré-Cœur ! que vous auriez à venir à mon aide, à me
renouveler dans l’esprit de foi et dans la résignation chrétienne, et à me
faire comprendre que cette mystérieuse conduite de la divine Providence est en vue d’un plus grand bien.
Mais, maintenant,
ô ma céleste Protectrice, j’ai agi envers vous comme un enfant vis-à-vis de sa
mère bien-aimée; je vous ai fait connaître mes souffrances et mes craintes, mes
peines, mes tentations, ma faiblesse, mes périls; je me jette dans vos bras, je m’abandonne à vous, je sais que vous ne
me laisserez pas périr.
O Notre-Dame du
Sacré-Cœur, de nouveau je vous conjure d’écouter ma prière et de m’accorder
toutes les grâces que j’ai sollicitées pendant cette neuvaine; étendez votre
protection sur moi et sur toutes les personnes que je vous ai tant de fois
recommandées; obtenez-nous du Cœur de Jésus le bonheur de l’aimer ici-bas et de
régner avec lui dans le ciel ! ( 1
)
Récitez le Souvenez-vous à Notre-Dame du Sacré-Cœur ou
au moins trois fois l’invocation:
Notre-Dame du Sacré-Cœur,
Priez pour nous !
( 1 ) Les Annales de
Notre-Dame du Sacré-Cœur ont publié des milliers de grâces obtenues après une
neuvaine, mais elles en ont publié un très grand nombre qui n’ont été obtenues
qu’après plusieurs neuvaines successives.
Notre-Dame du Sacré-Cœur veut
quelquefois éprouver la confiance de ses enfants: la persévérance dans la
prière est le moyen le plus sûr d’obtenir la faveur que l’on demande.
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