Friday, 30 November 2012

- 30 novembre – SAINT ANDRÉ, APÔTRE ( Ier SIÈCLE ).


- 30 novembre –
SAINT ANDRÉ, APÔTRE ( Ier SIÈCLE ).

            Saint André naquit à Bethsaïde, bourgade de Galilée. Il était frère de Simon Pierre et disciple de Saint Jean Baptiste.
            Ayant un jour entendu ce saint s’écrier, à la vue de Jésus-Christ qui revenait du désert où il avait demeuré quarante jours :
            « Voici l’agneau de DIEU ! », il se mit à la suite de ce divin Maître et y attira son frère avec lui.
            Ils devinrent ainsi les premiers disciples de Jésus-Christ.
            Les premiers aussi ils eurent l’honneur d’être appelés à l’apostolat, de pêcheurs et fils de pêcheurs qu’ils étaient. C’était vers la fin de la même année, Jésus-Christ revenait de la Basse-Galilée, lorsqu’il leur adressa ces paroles :
            « Venez, je ferai de vous des pêcheurs d’homme. »
            Laissant aussitôt leurs filets, dit l’Évangéliste, ils ne quittèrent plus leur Maître, s’attachant à tous ses pas, recueillant toutes ses paroles, et se formant à son école, à la grande mission qu’il allait bientôt leur confier.
            Heureuses les âmes qui savent ainsi se rendre à l’appel de Jésus-Christ, et accepter généreusement la part d’apostolat qui leur est destinée !
            Et quel est le chrétien qui, dans n’importe quelle position, ne puisse et ne doive être apôtre ?
            À la suite du Fils de DIEU, André et Pierre ne pouvaient manquer de devenir les objets de ses faveurs particulières.
            Entre autres bienfaits, nous voyons ce divin Sauveur rendre, à leur prière, la santé à la belle-mère de Pierre, en proie à des fièvres violentes et invétérées.
            Comme ils se trouvaient à la tête du collège apostolique, les Évangélistes nous les représentent s’adressant en toute occasion à leur Maître avec une sainte liberté et une confiance sans bornes.
            Ainsi, lors du miracle de la multiplication des pains, opéré par Notre-seigneur pour nourrir cinq mille personnes qui l’avaient suivi dans le désert, c’est André qui, le voyant ému de compassion pour cette foule affamée et préoccupé des moyens de lui donner des vivres, lui dit qu’il y avait bien là un jeune homme qui avait cinq pains et deux poissons ;
            « mais qu’est-ce que cela, ajouta-t-il avec une foi vive, pour tant de monde ? »
            C’est qu’il savait bien ce que pouvait son divin Maître !
            Ainsi encore, lorsque quelques Gentils, venus de Jérusalem pour voir le Sauveur, demandèrent à Philippe de leur procurer ce bonheur, c’est André qui le leur fit obtenir.
            Dans le partage que les Apôtres se firent du monde, après la descente du Saint-Esprit sur eux, la Scythie échut à André.
            Il ne se contenta pas de faire connaître à cette contrée le nom et la doctrine de Jésus-Christ, il évangélisa aussi la Thrace, le Pont et plusieurs autres pays.
            Les conversions qu’il opéra partout furent innombrables, dit la légende sacrée.
            À Patras, en Achaïe, le succès de sa parole et de ses miracles fut tel, que le proconsul Égée crut devoir sévir contre lui, afin de protéger la cause des dieux, désormais perdue.
            Mais André lui déclara, avec cette liberté qu’inspira depuis à tous les martyrs la conviction de la foi en Jésus-Christ, qu’il valait mieux obéir à DIEU qu’aux hommes, et que d’ailleurs il ne comprenait pas qu’on voulût être reconnu comme le juge des hommes, si l’on ne reconnaissait, avant tout, Jésus-Christ, le Juge souverain des hommes.
            À ces mots, Égée répondit avec l’accent de la colère :
            « Cesse de nous vanter un Jésus-Christ. Tu sais bien que tout ce qu’il a pu dire de sa personne n’a pas empêché qu’il ne fût crucifié par les Juifs. »
            Et comme André profitait de cette occasion pour enseigner « que si Jésus-Christ avait été crucifié, c’est qu’il l’avait bien voulu pour le salut du genre humain : »
   « Je t’engage, lui dit Égée, à mieux comprendre tes intérêts et à sacrifier aux dieux. »
  « Chaque jour, répondit André, j’immole au DIEU tout-puissant, unique et vrai DIEU, non le sang des boucs ni la chair des taureaux, mais l’Agneau sans tache , dont la chair est donnée en nourriture à l’assemblée des croyants, sans que pour cela l’Agneau cesse d’être vivant et entier. »

            Aussitôt André, par ordre d’Égée, est jeté en prison.
           Le peuple veut le délivrer, mais il l’apaise lui-même et le supplie de ne pas le priver de la couronne du martyre, qui fait l’objet de tous ses vœux.
            Quelques jours après, il est ramené devant le tribunal d’Égée.
            Là, comme ailleurs, il proclame le mystère de la croix.
            « Eh bien, dit Égée, tu seras crucifié comme Jésus-Christ. »
            On le mène au lieu de son martyre.
            À peine aperçoit-il la croix où il va être cloué :
            « O bonne, ô précieuse croix ! s’écrie-t-il, salut à vous, que le contact du corps de Jésus-Christ a consacrée et glorifiée ; à vous que j’ai si longtemps désirée, si ardemment aimée, si constamment recherchée, et qui vous présentez enfin à mes vœux !!! ... Recevez-moi dans vos bras et rendez-moi à mon Maître, de sorte que par vous je sois réuni à Celui qui par vous m’a racheté. »

            André fut, en effet, crucifié. Il vécut, chose étrange ! deux jours entiers sur la croix, ne cessant de prêcher la foi en Jésus-Christ.
            Il expira enfin et alla rejoindre Celui de la mort de qui il avait désiré mourir.
            Les prêtres et les diacres de l’Achaïe, témoins de ces faits, les écrivirent comme nous venons de les rapporter.
            Ses restes furent transportés de Patras à Constantinople, sous Constantin le Grand, et plus tard à Amalphis.
            Sa tête fut apportée à Rome, sous le pontificat de Pie II, et placée dans la Basilique de Saint-Pierre.

PRATIQUES. — Suivre la volonté de DIEU, qui nous appelle à telle ou telle vocation, écoutant en cela l’avis de ceux qui le représentent. Faire connaître Jésus-Christ à ceux qui l’ignorent, et le confesser devant ses ennemis. Aimer la croix et ses souffrances.

PRIÈRE. — Daignez, ô mon DIEU, nous faire participer à l’esprit de vos Apôtres, et donnez-nous, par l’intercession de saint André, le désir de connaître votre volonté et la force de l’accomplir.

A.I.

           
            

– 30 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.



– 30 novembre – 

PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint  Ange  du jour, Saint  MADIM,  III ( Trônes ), Ange des béatitudes,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

Wednesday, 28 November 2012

29 novembre – SAINT SATURNIN ou SERNIN, MARTYR ( IIIe SIÈCLE ).


29 novembre –
SAINT SATURNIN ou SERNIN, MARTYR ( IIIe SIÈCLE ).

            Saint Saturnin, appelé saint Sernin en bien des contrées, a toujours été regardé comme un des plus illustres martyrs de l’Église gallicane.
            Il fut envoyé dans les Gaules avec saint Denis et les autres apôtres de ce royaume.
            La religion chrétienne y était alors peu connue, et l’on n’y voyait que peu d’églises.
            Saturnin et les compagnons de sa mission répandirent partout la lumière de la foi.
            Saturnin s’étant fixé à Toulouse, l’Évangile y fit bientôt de grands progrès, parce que la vertu des miracles, qui suivait le saint missionnaire, servait à confirmer la vérité de ses prédications.
            Il y avait dans la ville de Toulouse une petite église où il rassemblait les fidèles qu’il avait convertis, et où il exerçait les fonctions du sacré ministère.
            Pour y aller, il passait devant le Capitole, qui était le temple des idoles.
            Comme Saturnin faisait souvent ce chemin, sa présence fit taire les démons, et ils ne rendaient plus leurs oracles ordinaires.
            Les prêtres des faux dieux étaient persuadés que le silence de leurs idoles n’avait point d’autre cause; et comme leurs cœurs étaient endurcis, au lieu de reconnaître leur faiblesse, ils ne pensèrent qu’à ôter la vie à celui qui rendait muettes leurs idoles.
            Un jour qu’ils délibéraient là dessus, ils aperçurent Saturnin, accompagné d’un prêtre et de deux diacres, qui passait à son ordinaire pour aller à l’église.
            Il profitèrent de cette occasion pour arrêter le saint et le conduire dans le temple; ils lui déclarèrent qu’il fallait qu’il sacrifiât pour apaiser les dieux, ou qu’il expiât son impiété dans son sang.
            Ceux qui l’accompagnaient prirent la fuite, dès qu’ils virent qu’on l’arrêtait.
            Sur la proposition qu’on lui fit de sacrifier aux idoles pour conserver sa vie, il répondit qu’il ne connaissait qu’un seul et véritable Dieu, à qui il offrirait toujours des sacrifices de louanges; que les dieux qu’ils adoraient n’étaient que des démons, et qu’en leur immolant des bêtes ils donnaient la mort à leurs âmes.
            « Voudriez-vous, ajouta-t-il, que je craignisse et que je respectasse ceux qui ont peur de moi ? »
            Cette réponse irrita extrêmement les prêtres des idoles, et tout le peuple qui était accouru pour être témoin de ce qui se passait.
            Ils firent souffrir à Saturnin toutes les indignités qu’un zèle aveugle peut inspirer.
            Il y eut même un prêtre qui le perça d’un coup d’épée.
            À la fin, ils l’attachèrent par les pieds avec une corde à la queue d’un taureau indompté, que l’on avait amené au temple pour être immolé.
            Le taureau traîna par les rues le martyr avec tant de violence, qu’on vit bientôt la cervelle sortir de la tête et les entrailles sortir du corps.
            Saturnin entra ainsi dans le royaume de DIEU, pour régner éternellement avec Jésus-Christ.
            Son martyre arriva vers le milieu du IIIe siècle.

PRATIQUE. — Un petit avantage perdu pour conserver Jésus-Christ, nous mérite une vie éternelle: pesons bien cette vérité.

PRIÈRE.,— Seigneur, en perdant quelque chose pour vous, on gagne le centuple: faites-nous perdre tout, et que nous ayons le bonheur de vous posséder.

A.I.

– 29 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


– 29 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint Ange du jour, Saint ÉPHRAEL, IV ( Domination ), Ange à la porte des purs,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

Saturday, 24 November 2012

– 25 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


– 25 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint Ange du jour, Saint MALCHIDIEL, VI ( Puissance ),  ‘Dignité de DIEU’,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

25 novembre – SAINTE CATHERINE, VIERGE ET MARTYRE ( IVe SIÈCLE ).


25 novembre –
SAINTE CATHERINE, VIERGE ET MARTYRE ( IVe SIÈCLE ).

            Sainte Catherine, qu’on dit avoir été de race royale, vivait à Alexandrie, au commencement du IV e siècle.
            Elle était également distinguée par ses richesses, ses vertus et son savoir ; on assure qu’à l’âge de dix-huit ans elle ne cédait en science à aucun des esprits les plus éminents de son époque.
            Elle était chrétienne et avait consacré sa virginité à Jésus-Christ, qui lui apparut après son baptême, la prit pour son épouse  et sa fidèle servante, et lui mit un anneau au doigt.
            À cette époque, Maximin Daïa publia un édit en faveur des idoles, menaçant des plus horribles supplices ceux qui refuseraient de sacrifier.
            Les chrétiens se cachaient et prenaient la fuite ; mais Catherine alla se présenter à l’empereur, lui démontra la vanité des idoles, et prouva que la foi en Jésus-Christ était nécessaire au salut.
            Maximin, étonné du savoir de cette jeune fille, fit venir cinquante philosophes des plus renommés pour disputer contre elle, et leur promit une grande récompense s’ils parvenaient à la ramener au culte des dieux du paganisme.
            Catherine, sans se laisser intimider, parla avec tant de force et employa, en faveur de la religion chrétienne, des arguments si solides, qu’ils s’avouèrent vaincus et reconnurent le vrai DIEU.
            L’empereur, irrité, les fit jeter dans un bûcher, où ils expirèrent en invoquant le saint nom de Jésus.
            Cependant l’empereur, touché des belles qualités de Catherine, conçut pour elle une passion violente et lui offrit son trône et sa main, quoiqu’il fut déjà marié.
            Catherine eut horreur de ces propositions et répondit que nul autre que Jésus-Christ n’aurait son cœur.
            Maximin, furieux, fit mettre la jeune vierge à la torture, et la fit déchirer à coups de fouets garnis de plomb.
            Il la fit ensuite emporter à demi morte et jeter dans une prison, avec ordre de l’y laisser mourir de faim.
            Elle y resta onze jours sans recevoir aucune nourriture.
            Maximin s’étant absenté d’Alexandrie, l’impératrice Faustine et le chef de l’armée Porphyre voulurent voir la jeune vierge, et s’étonnèrent de la trouver sans blessures et bien portante.
            Cette merveille et les paroles de Catherine les convertirent à la religion de Jésus-Christ.
            Maximin, l’ayant appris à son retour, manda Faustine et Porphyre, et sur leur refus d’apostasier, les fit décapiter.
            L’empereur essaya de nouveau de séduire Catherine par les promesses et les menaces.
            Tout étant inutile, il la condamna à une mort horrible.
            Il la fit placer sur une machine composée de trois ou quatre roues armées de glaives et de pointes aiguës, destinés à déchirer les membres de la sainte martyre.
            Mais lorsqu’on voulut faire agir les roues, elles volèrent en éclats et allèrent blesser et tuer des spectateurs, sans que la vierge eût reçu aucune atteinte.
            Beaucoup se convertirent ; mais le tyran, de plus en plus furieux, ordonna de décapiter sainte Catherine, qui cueillit ainsi la couronne de la virginité et du martyre, le 25 novembre 308 ou 309.
            Elle était dans la dix-neuvième année de son âge.
            Son corps fut transporté miraculeusement par les anges au monastère du mont Sinaï, où on en conserve la plus grande partie.

PRATIQUES. — Que les personnes du sexe apprennent de cette sainte à s’appliquer à l’étude de la religion, plutôt qu’à toute autre, afin de s’attacher davantage aux règles de la vertu.

PRIÈRE. — Donnez-nous vos lumières, ô Seigneur notre DIEU, afin que nous nous connaissions nous-mêmes.
A.I.

Wednesday, 21 November 2012

- 21 novembre – LA PRÉSENTATION DE LA SAINTE VIERGE.


-      21 novembre –
-      LA PRÉSENTATION DE LA SAINTE VIERGE
          Les parents religieux ne manquent jamais de consacrer leurs enfants au Seigneur avant et après leur naissance.
            Parmi les Juifs, on ne se contentait pas toujours de cette consécration générale ; quelques-uns offraient spécialement leurs enfants à DIEU lorsqu’ils étaient nés.
            Ces enfant logeaient dans les bâtiments dépendants du temple, et servaient les prêtres et les lévites dans les fonctions de leur saint ministère.
            On a un exemple de cette consécration spéciale dans la personne de Samuel et de quelques autres Juifs.
            Il y avait aussi des appartements pour les femmes qui se dévouaient au service divin dans le temple.
            Du nombre de ces femmes furent Josabeth, femme de Joïada, et Anne, fille de Phanuel.
            C’est une ancienne tradition que la sainte Vierge, dans son enfance, fut solennellement offerte à DIEU dans le temple.
            Ce qui a donné lieu à la fête qu’on célèbre aujourd’hui.
            On l’appelle Présentation, et les Grecs lui donnent souvent le nom d’ Entrée de la Sainte Vierge dans le Temple.
            Il en est fait mention dans les plus anciens Martyrologes, ainsi que dans une constitution de l’empereur Emmanuel, rapportée par Balsamon.
            On a plusieurs discours sur cette fête, lesquels ont pour auteurs des hommes dignes de foi. Elle passa de la Grèce en Occident, et on la célébrait à Avignon en 1372.
            Trois ans après, il en est fait mention dans une lettre de Charles V, roi de France.
            Sixte-Quint ordonna, en 1585, qu’on en récitât l’office dans toute l’Église.
            La consécration que la saint Vierge fit d’elle-même à DIEU, lorsqu’elle put se servir de sa raison, nous rappelle une de nos obligations les plus étroites et les plus importantes.
            Tous les théologiens conviennent que le premier usage que chacun doit faire de sa raison, est de tourner son cœur vers DIEU par un mouvement d’amour, en sorte que si la foi divine lui est alors dûment proposée, comme il arrive aux enfants nés dans le christianisme, il est tenu d’y acquiescer surnaturellement, et de produire des actes de foi, d’espérance et de charité.
            L’âme de Marie était ornée des grâces les plus précieuses ; et en même temps qu’elle était l’objet de l’étonnement et des louanges de la cour céleste, elle était aussi l’objet le plus distingué des complaisances de l’adorable Trinité, le Père la regardant comme sa fille bien-aimée, le Fils comme une mère digne de lui, le Saint-Esprit comme une épouse chérie.
            Comment donc le Seigneur n’aurait-il pas reçu comme le plus agréable des sacrifices, la première présentation de la sainte Vierge, faite par les mains de ses parents, et ratifiée par elle-même ?
            Consacrons-nous à DIEU sous sa puissante protection et en union de ses mérites ; veillons ensuite sur nous-mêmes, pour conserver et augmenter la ferveur de notre consécration ; renouvelons-la chaque jour, et tâchons de la rendre parfaite de plus en plus.
            En un mot, imitons Marie : elle fut la première qui leva l’étendard de la virginité.
            De là tant de vierges qui, à son exemple, se sont principalement consacrées au Seigneur.
            Mais inutilement voudrait-on embrasser cet état, si on n’agissait point par les mêmes motifs que Marie.
            Il faut encore la prendre pour patronne, et, comme elle, aimer la prière, l’humilité, la modestie, le silence et la retraite.
            « Marie, dit saint Ambroise, ne désirait point converser avec les autres vierges ; elle avait pour compagnie les saintes pensées ; elle n’était jamais moins seule que quand elle paraissait l’être. Pourrait-on, en effet, regarder comme seule celle qui avait avec elle tant de livres pieux, tant d’archanges, tant de prophètes ?
            Elle fut troublée en voyant l’ange Gabriel, non pour n’être pas accoutumée à converser avec les anges, mais parce qu’il se faisait voir à elle sous la forme d’un homme ... Nous pouvons juger de là combien ses yeux et ses oreilles étaient chastes. »

PRATIQUES. — Nous avons été consacrés à DIEU dans le baptême ; renouvelons-en les vœux. Que les personnes consacrées à DIEU d’une manière plus spéciale, renouvellent en ce jour leur obligation. Ne soyons pas assez malheureux pour vouloir nous reprendre après nous être donnés à Lui.

PRIÈRE. — Seigneur, vous voulez que les victimes qu’on vous offre soient entières ; faites-nous la grâce que nous nous donnions à vous sans réserve et pour toujours.

A.I.

Monday, 19 November 2012

RELECTURE DU MESSAGE DE GARABANDAL

Je viens de relire le Message de Notre-Dame du Mont Carmel à Garabandal.
Faites comme moi, relisez-le ( post: 01/11/2012 ).
Ne vous trompez pas sur moi, toute ma vie je l'ai donnée pour Paul VI mais à quoi sert de gagner le monde entier, même contribuer à la 'libération d'un Pape', si l'on vient à perdre son âme. Je veux dire, il faut tout faire. Je veux dire, ce n'est pas parce que j'ai donné toute ma vie pour le Pape Paul VI que j'ai le droit par exemple de passer allègrement par dessus les Commandements de DIEU et de l'Église.
Merci pour ceux qui prient pour moi. Je prie d'abord pour tous ceux qui de façon visible, ou moins visible, œuvrent pour Paul VI.
Comme ça, en gros, tout paraît perdu, mais quoi DIEU ne dort jamais. Et moi je crois cent pour cent que Paul VI un jour réapparaîtra.
Je tâche d'être un bon chrétien ( car je suis un pécheur ), je tâche de bien faire mon devoir d'état. Mais mon cœur vit dans la confiance.
Bon soir.

Tuesday, 13 November 2012

- 13 novembre – SAINT STANISLAS KOSTKA.


-      13 novembre – SAINT STANISLAS KOSTKA,
-      NOVICE DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS ( XVI e SIÈCLE ).
          Stanislas, fils de Jean Kostka, sénateur de Pologne, et de Marguerite Kriscka, soeur du palatin de Mazovie, naquit au château de Roskou, le 28 octobre 1550.
            Sa mère lui inspira de bonne heure de tendres sentiments de piété.
            Le premier usage qu’il fit de sa raison fut de se consacrer à DIEU avec une ferveur au dessus de son âge.
            On confia son éducation et celle de Paul, son frère aîné, à un gouverneur nommé Jean Bilinski, qui les conduisit à Vienne pour y faire leurs études, et logea les deux frères dans la maison d’un luthérien de cette ville.
            Stanislas y tomba dangereusement malade, et il demanda à recevoir le saint viatique ; mais le luthérien chez lequel il logeait ne voulut point consentir qu’on le lui apportât, en quoi il fut secondé par Bilinski et Paul Koska, qui, reprochant à Stanislas sa dévotion, qu’ils disaient excessive pour un homme de sa qualité, en étaient venus jusqu’à le prendre en aversion.
            Stanislas, pénétré de douleur de ce refus, implora le secours du ciel : sa prière fut exaucée. Il eut une vision où des anges lui apparurent lui donnant la communion.
            Dans une seconde vision, la sainte Vierge lui dit :
            « Que l’heure de sa mort n’était pas encore venue, et qu’il devait se consacrer à DIEU dans la Compagnie de Jésus. »
            À peine eut-il recouvré la santé, qu’ayant trouvé des difficultés insurmontables pour être reçu dans cette Compagnie, en Allemagne, à cause de l’opposition de son père, il alla à Rome se jeter aux pieds de saint François de Borgia, alors général des Jésuites, et le conjura avec beaucoup d’instance de l’admettre, ce qui lui fut accordé.
            Pendant son noviciat, il montra une piété si vive, que tous ses compagnons étaient embrasés par son exemple d’amour pour DIEU et de zèle pour leur état.
            Vers le dixième mois, il fut averti intérieurement que sa dernière heure approchait.
            S’entretenant avec un père de la Compagnie sur la fête de l’Assomption :
            « Mon père, s’écria-t-il, que ce fut un jour heureux pour les saints que celui auquel la sainte Vierge entra dans le paradis ! Je suis persuadé qu’ils en renouvellent tous les ans la mémoire, aussi bien que nous, par quelque réjouissance extraordinaire, et j’espère que je verrai la première fête qu’ils en feront. »
            Le bon état de sa santé empêcha qu’on ne remarqua cette prédiction ; cependant le 10 août, jour de saint Laurent, il tomba malade et ne put contenir la joie que lui causait déjà la vue de l’éternité bienheureuse.
            Le 14 août ; il reçut le saint viatique et l’extrême-onction, couché sur la terre, comme il l’avait désiré.
            Enfin, après avoir dit qu’il voyait la sainte Vierge accompagnée d’une troupe d’anges, il expira tranquillement, vers les trois heures du matin, le 15 août 1558, sur la fin de la dix-huitième année de son âge.
            Il a été béatifié par le pape Clément VIII, en 1604, et canonisé par Benoît XII, en 1729.
            Saint Stanislas est, conjointement avec saint Casimir, patron de la Pologne.

PRATIQUES. — Heureux ceux qui ont porté fidèlement le joug du Seigneur dès leur enfance ! Ils meurent avec joie.


PRIÈRE. — Seigneur, qui ne permîtes pas que le jeune Stanislas se laissât ébranler par les railleries et les mauvais traitements que lui attira, de la part de ses proches, son zèle pour votre service, soutenez les jeunes gens qui, dans ces jours de corruption, vous restent fidèles contre les efforts impies de ceux qui voudraient les détourner de vos saintes voies.

A.I.

- 13 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


– 13 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

       « Saint Ange du jour, Saint PHALIEL, VII ( Principauté ), Ange de la générosité,

donnez- nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

Tuesday, 6 November 2012

7 novembre - SAINTE MARIE ( SERVANTE ) - IIIe SIÈCLE.


SAINTE MARIE (SERVANTE) - IIIe SIÈCLE .

( même texte qu'au Post du 06-11-11. )

7 novembre
SAINTE MARIE
 ( SERVANTE ) - IIIe SIÈCLE.

Le courage héroïque que DIEU a donné à la bienheureuse Marie pour confesser le nom de Jésus-Christ, doit nous convaincre qu’il ne distingue ni le sexe, ni la condition dans la distribution de ses grâces. 
Cette fille était esclave d’un sénateur païen nommé Tertulle, et la seule de la maison qui eût le bonheur de connaître Jésus-Christ. 
Attentive à obéir à ses maîtres, exacte à les prévenir dans tout ce qui pouvait leur être utile, elle faisait consister l’essentiel de sa piété dans l’accomplissement de toutes ses obligations. 
Elle rapportait à DIEU tout ce qu’elle faisait ; et, contente d’un état qui lui donnait lieu d’imiter Notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, elle ne pensait qu’à se rendre agréable à ses yeux. 
Son exactitude à remplir tous ses devoirs la faisait chérir de son maître et des autres personnes de sa maison. 
Comme elle vivait sous l’empire de Dioclétien, du temps que les chrétiens étaient persécutés, elle demandait sans cesse pour eux la fidélité et la persévérance. 
Elle mérita aussi pour elle-même la grâce qu’elle avait implorée pour les autres. 
Tertulle ayant reconnu qu’elle était chrétienne, la fit fouetter cruellement, dans l’espérance qu’elle consentirait, par la crainte des tourments, à changer de religion, et qu’il pourrait alors la garder à son service : il la fit ensuite renfermer, par le même motif, dans un endroit fort obscur, où on ne lui donna, pendant trente jours, que la nourriture nécessaire pour qu’elle ne mourût pas de faim. 
L’attente de son maître fut trompée ; car tandis qu’elle était dans cette espèce de prison, elle se fortifiait de plus en plus dans la vraie religion. 
On rapporta au gouverneur que Tertulle avait chez lui une esclave chrétienne qu’il n’avait pas dénoncée, selon que les édits des empereurs le commandaient. 
Le gouverneur envoya aussitôt chercher Tertulle, et lui fit un crime capital de son silence. 
Mais quand celui-ci eut dit toutes les raisons qui l’avaient porté à agir ainsi, on le renvoya absous, à condition qu’il livrerait son esclave. 
Marie fut donc conduite devant le gouverneur, qui voulut en vain la faire renoncer à la religion chrétienne. 
Tout le peuple qui était présent, voyant la fermeté de cette fille, et traitant son courage d’opiniâtreté, s’écria qu’il fallait la brûler vive. 
Pendant ces cris confus, Marie priait DIEU de lui donner la constance qu’elle avait si souvent demandée pour les autres ; le gouverneur ne put jamais la persuader de renoncer à Jésus-Christ. 
« Le DIEU que je sers est avec moi, dit-elle, je crains peu vos menaces. » 
Le juge voulut voir si elle serait aussi ferme qu’elle le paraissait, quand elle sentirait de vives douleurs, et l’ayant livrée aux bourreaux, elle fut traitée si cruellement que le peuple, qui, un moment auparavant, demandait sa mort, touché de compassion, cria qu’on l’épargnât, et accusa le juge d’inhumanité. 
Ce dernier, voyant le peuple en émotion, fit cesser les tourments, dont on accablait le corps de Marie, et la laissa sous la garde d’un soldat ; mais cette sainte fille, craignant encore plus de voir sa pudeur exposée sous un tel gardien, que de mourir dans les tourments, trouva moyen de s’échapper et d’aller se cacher dans les roches. 
On l’honore comme martyre, parce qu’on donnait souvent ce titre à ceux qui avaient souffert généreusement pour Jésus-Christ, comme l’apprennent saint Cyprien et quelques autres écrivains de l’antiquité ecclésiastique.

PRATIQUES.― La vraie piété nous fait remplir les devoirs de notre état, c’est là son premier exercice.

PRIÈRE. — Seigneur, rendez-nous fidèles à tous les devoirs de notre condition, parce que c’est votre volonté, dont nous demandons tous les jours l’accomplissement.

A.I.

– 07 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.


– 07 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.

« Saint  Ange  du jour, Saint  HADAJAH, IX ( Ange ), Dialogue secret avec DIEU,

donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

Sunday, 4 November 2012

4 novembre - SAINT ANGE DU JOUR.

4 novembre – PRIÈRE AU SAINT ANGE DU JOUR.



       « Saint Ange du jour, Saint NAKURIM, V ( Vertu ), Ange de l'être,

donnez- nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes.

Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.

Par Jésus-Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »

4 novembre - SAINT CHARLES BORROMÉE, ARCHEVÊQUE DE MILAN, ( XVIe SIÈCLE ).


4 novembre.
SAINT CHARLES BORROMÉE,
ARCHEVÊQUE DE MILAN, ( XVIe SIÈCLE ).

            Charles naquit au château d’Arône, le 2 octobre 1538, de Gilbar Borromée, et de Marguerite de Médicis.
            Il donna dès son enfance des marques de la sainteté à laquelle il était appelé.
            Sa vocation à l’état ecclésiastique s’annonça d’une manière si prononcée, qu’on n’hésita pas pour lui laisser prendre la tonsure à l’âge de dix ans.
            Après avoir achevé les études que l’on nomme Humanités,  on l’envoya étudier à Pavie le droit civil et canonique ; mais à la mort de son père en 1558, il fut obligé de revenir à Milan pour les affaires de sa famille.
            À cette époque, le cardinal de Médicis, son oncle, fut élevé sur la chaire de saint Pierre, sous le nom de Pie IV.
            Charles reçut les compliments qu’on lui en fit, avec une froideur qui marquait combien il appréhendait les dangers auxquels cette élévation allait l’exposer.
            Le Pape ne tarda pas d’appeler son neveu auprès de lui, et trouvant en lui une sagesse consommée, il le fit cardinal en 1560, et archevêque de Milan peu de temps après, quoiqu’il n’eût encore que vingt-trois ans.
            Charles n’accepta ces dignités que par obéissance ; mais il justifia bientôt le choix du Souverain-Pontife, dont il fut la consolation et l’appui dans les affaires les plus difficiles du gouvernement de l’Église ;
            l’une des plus importantes alors était celle du concile de Trente, qui durait depuis soixante-huit ans.
            Le pieux cardinal vint à bout, par son zèle et sa prudence, de surmonter les difficultés qui en avaient retardé la clôture.
            La dernière session eut lieu le 4 décembre 1563.
            Charles se hâta d’en faire publier les décrets dans son diocèse, pour la réforme de la discipline.
            Sa conduite sur ce point fut du plus grand exemple ; il réforma sa maison, vendit ce qu’il y avait de précieux dans ses meubles et équipages.
            Cependant le saint archevêque ne soupirait que pour se rendre dans son diocèse, afin de travailler à la sanctification de son troupeau.
            Il se fit précéder par plusieurs prédicateurs de la Compagnie de Jésus ; et leur donna une maison dans Milan, afin qu’elle leur servît de point central pour donner des missions dans tout son diocèse.
            Il partit lui-même peu de temps après, mais il fut à peine à Milan, qu’il apprit que le Pape était tombé malade, et il fut obligé de retourner à Rome.
            Pie IV mourut entre ses bras, le 10 décembre 1565.
            Pie V, qui fut élu Pape un mois après, fit tous ses efforts pour que Charles restât auprès de lui ; mais celui-ci insista tant pour avoir la permission de se rendre dans son diocèse, qu’il obtint enfin l’agrément du Souverain-Pontife.
            Arrivé à Milan, dit l’historien de sa vie, il s’occupa avec le plus grand zèle de la réforme de son diocèse et commença par régler sa propre maison, où chacun eut son emploi et sa règle à observer.
            Les exercices de la piété chrétienne y furent fixés pour tous les jours.
            Ce fut alors que le saint prélat commença cette vie d’oraison, de charité pastorale et d’austérités, qu’il continua jusqu’à sa mort.
            Dès qu’il eut fixé sa résidence à Milan, il se réduisit à n’avoir que le seul revenu de son archevêché avec la pension qu’il s’était réservée sur ses biens de famille, et celle qu’il recevait du roi d’Espagne.
            Il résigna ses autres bénéfices, ou les employa avec les formalités nécessaires, à fonder des séminaires, des collèges, et à fournir aux besoins des pauvres et des malades dans les hôpitaux, pour lesquels il vendit sa vaisselle d’argent, ses meubles précieux, et tout ce qui pouvait être d’un grand prix : il fit disparaître de son palais les tapisseries, les décorations et les autres recherches du luxe, de la vanité ou de la sensualité.
            Il se confessait tous les jours avant de célébrer la sainte messe, récitait son bréviaire tête nue et à genoux, et assistait à l’office public les jours de fête dans la cathédrale.
            La passion de Jésus-Christ était le plus cher objet de sa piété ; sa tendre dévotion pour la sainte Vierge, et pour tous les saints honorés dans son église, lui fournissait habituellement des prières auxquelles il était fidèle.
            Son jeûne était continuel, excepté les jours de fête ; et d’ordinaire il l’observait en ne mangeant que quelques légumes, du pain et ne buvant que de l’eau.
            Son palais, toujours ouvert à ceux qui désiraient recevoir ses instructions, ou lui confier leurs peines, représentait l’image d’une maison religieuse dont le chef et la communauté étaient des saints, et dont le zèle et les exemples firent l’édification de Milan et de tout son diocèse, où la piété se renouvela, et rendit à la religion son autorité et son éclat, dans l’observation de ses lois et les pratiques de son culte, dans presque toutes les conditions.
            Le saint archevêque eut souvent à souffrir de la part des méchants ; on attenta deux fois à sa vie, qui ne fut conservée que par miracle.
            On désapprouva souvent sa conduite ; on blâma jusqu’à ses aumônes ; on lui prêta de mauvaises intentions dans la sévérité qu’il mit en certaines occasions où elle était un devoir.
            Saint Charles souffrit tout sans se plaindre, et força plusieurs de ses ennemis à lui faire des satisfactions, qu’il reçut avec des affections qui lui attachèrent souvent les cœurs
            Il était parti pour assister à la mort d’un de ses suffragants, lorsqu’il apprit que la peste s’était déclarée près de Milan, où elle pénétra bientôt ; il se hâta de retourner dans sa ville ; et, en arrivant, alla visiter le lieu où le magistrat avait ordonné de conduire les pestiférés.
            Il les consola, pourvut á leurs besoins spirituels et temporels, et déclara que, dans cette calamité terrible, il ne se séparerait pas de son peuple, et qu’il sacrifierait sa vie á lui rendre tous les soins d’un bon pasteur.
            Il ordonna des prières publiques pour tâcher de fléchir la justice divine, et s’offrit souvent à DIEU comme victime, spécialement dans une procession où il parut la corde au cou et les pieds nus.
            Le ciel exauça les vœux de saint Charles par la cessation de ce terrible fléau.
            En 1584, il se rendit avec le père Adorno, Jésuite, son confesseur, au Mont-Varalli ; il y fit une confession extraordinaire, et dit à quelques personnes intimes que sa fin approchait ; quelques jours après le 24 octobre, il fut pris d’une fièvre tierce.
            On le transporta à Milan, le 2 novembre suivant : le redoublement de la fièvre fut si violent, qu’on désespéra de sa vie.
            Il demanda  les sacrements de l’Église, qu’il reçut avec cette tendre dévotion qui lui était ordinaire, et expira au commencement de la nuit du 8 au 9 novembre en prononçant ces mots :
« Ecce venio, voici que je viens. »
            Paul V le canonisa neuf ans après sa mort.

PRATIQUES. — Les ministres du Seigneur doivent être, selon sa parole dans l’Évangile, la lumière du monde et le sel de la terre, en l’instruisant avec zèle des vérités divines, de l’excellence et de la nécessité des vertus chrétiennes, dont ils doivent s’attacher soigneusement à être des modèles. De leur côté, les fidèles doivent avoir le désir d’être éclairés par la foi, et le courage d’en observer les maximes et les préceptes, avec le secours de la grâce.
PRIÈRE. — Donnez, Seigneur, à votre sainte Église, des pasteurs zélés comme saint Charles, et donnez au troupeau la docilité pour mettre à profit leurs instructions.
           
A.I.