1er Octobre. SAINT RÉMI, ÉVÊQUE DE REIMS ( Ve SIÈCLE ).
Issu d’une
famille gauloise très-riche et très-distinguée, Remi naquit au château de Laon,
en l’année 430, et eut pour père Émilius, et pour mère Célinie,
très-recommandables tous deux par leurs vertus.
Il eut pour frère saint Principe,
évêque de Soissons, et pour nourrice sainte Balsamie, qui eut elle-même un fils
honoré à Laon sous le nom de saint Soussin.
Le jeune Remi fit de rapides progrès
dans la science profane et dans celle des saints. Afin de tendre plus librement
à la perfection, il quitta la maison paternelle et se retira dans une solitude,
où on alla le chercher pour le faire évêque de Reims.
Il n’avait alors que 22 ans. Son
zèle et sa ferveur le firent surnommer le nouveau saint Paul.
Nous lisons de lui, ces paroles
élogieuses dans son contemporain Sidoine Apollinaire :
« Je me suis procuré des copies des
sermons de Remi et je les regarde comme un trésor inestimable. J’y admire la
noblesse des pensées, la beauté et la vérité des figures, la solidité, la
force du raisonnement, que je puis comparer à l’impétuosité du tonnerre, et la
sublimité des maximes. » ( 1 )
( 1 ) S. Sid.,
Apol., liv. 8, ép. 14. – Liv. 9, ép. 7.
Notre saint eut le bonheur de
baptiser le roi Clovis, le conquérant de la Gaule et le fondateur de la
monarchie française.
Ce prince avait été converti à
Jésus-Christ par la victoire miraculeuse de Tolbiac, gagnée contre les Suèves
et les Allemands, et surtout par les exemples et les exhortations pressantes de
sainte Clotilde, sa femme.
Avec lui, la nation française
embrassa la foi de Jésus-Christ.
Au jour fixé pour son baptême, il se
rendit avec Clotilde au baptistère.
C’est là que saint Remi lui adressa
ces mémorables paroles :
« Baisse ta tête, fier Sicambre ;
adore ce que tu as brûlé jusqu’ici, et brûle ce que tu as adoré ! »
La sœur de Clovis, Alboflède et
trois mille français reçurent également le baptême à la suite de leur roi.
Saint Remi est donc le premier
apôtre de la France du Nord.
Il ( saint Remi ) étendit de tous
côtés le royaume de Jésus-Christ. Les miracles qu’il opérait donnaient une
nouvelle force aux saintes entreprises de son zèle.
Il mourut le 13 janvier 533, dans la
94ème année de son âge.
De nombreux miracles, attestés par
des monuments historiques, accompagnèrent et suivirent sa mort.
PRATIQUES. —
Pourquoi reconnaissant Jésus-Christ pour seul vrai DIEU, lui refusons-nous l’hommage
de nos cœurs et la consécration de tout notre être ? Pourquoi violons-nous
sa loi et blasphémons-nous son saint nom ? Il y a là une inexplicable
contradiction que nous devons nous appliquer à faire disparaître.
PRIÈRE. — O Jésus, répandez sur la France les grâces de
salut qui lui sont nécessaires ; nous vous en conjurons par notre premier
apôtre et votre glorieux serviteur saint Remi.
A.I.
A.I.
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