Wednesday, 8 December 2010

MESSE: DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE (étude, réflexion, méditation). [ I ]

MESSE: DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE (étude, réflexion, méditation). [ I ]
De l’Institution du Très Saint Sacrifice de la Messe.

Le sujet de notre étude, de notre réflexion et de notre méditation, est le Très Saint Sacrifice de la Messe. Nous allons commencer par reproduire ce que nous avons lu dans un Missel des années 1940. C’est un texte véritablement rempli de passages du Concile de Trente et tout à sa gloire. Nous y reviendrons au cours des jours, mois et années à venir, autant que l’on vivra, puisque ce sont des sujets d’éternité.
Bon, allons-y, puisque tout ce qui concerne le Saint Sacrifice de la Messe, traité de façon honnête et respectueuse, est digne d’étude. Il faut se concentrer et s’accrocher, le texte n’est pas très facile ( le sujet lui-même non plus d’ailleurs ), il a le mérite d’aborder, de façon approfondie, ce qui s’est passé cette nuit-là, quand Notre- Seigneur institua le Très Saint Sacrifice de la Messe. Si vous n’êtes pas au calme, extérieurement et intérieurement, mieux vaut remettre la lecture à plus tard et l’aborder une autre fois dans de bonnes conditions.
‘L’Apôtre Saint Paul affirme : Puisque sous l’ancien Testament le sacerdoce lévitique était impuissant à produire la perfection, il a fallu — DIEU, le Père des miséricordes, le voulant ainsi — qu’un autre prêtre, à la manière de Melchisédech, surgît, savoir Jésus-Christ, Notre Seigneur, qui eût le pouvoir de procurer en plénitude la sainteté et de conduire à la perfection tous ceux qui devaient être sanctifiés. Celui-ci donc, notre DIEU et Seigneur, devait une seule fois pour toutes, sur l’autel de la croix, en y souffrant la mort, s’offrir lui-même à DIEU le Père, afin d’opérer ainsi la Rédemption éternelle pour tous. Cette mort cependant ne devait point éteindre son sacerdoce. Et ainsi, à la dernière Cène, cette nuit même où il fut livré, Il voulut laisser à l’Église, Son Épouse aimée, un sacrifice visible tel que le réclame la nature humaine. Ce sacrifice devait donc être tel que par lui le sacrifice qui s’accomplirait une seule fois de manière sanglante sur la croix, soit rendu présent et commémoré à tout jamais jusqu’à la fin des temps, appliquant sa vertu rédemptrice pour la rémission des péchés que nous commettons tous les jours. Exprimant qu’il était constitué prêtre pour l’éternité, à la manière de Melchisédech, Il offrit à DIEU Son Père, sous les espèces de pain et de vin, Son Corps et Son Sang, et sous les signes extérieurs de ces mêmes espèces, Il les présenta à manger à Ses Apôtres. Alors même Il constituait ceux-ci prêtres de la Nouvelle Alliance. À eux, comme à leurs successeurs dans le sacerdoce, il ordonna d’offrir le même sacrifice. Comme l’a toujours cru, compris et enseigné l’Église catholique, Il le leur ordonna par ces paroles : «Faites ceci en mémoire de moi». En effet, après avoir célébré la pâque ancienne que le peuple des enfants d’Israël immolait en souvenir de la sortie de l’Égypte, Jésus-Christ institua la Pâque nouvelle : sa propre immolation sous des signes sensibles que l’Église, par les mains des prêtres, devait faire en mémoire de son passage de ce monde à son Père lorsque par l’effusion de Son sang Il nous a rachetés et arrachés à la puissance des ténèbres et nous a introduits en son royaume.’
Je m’en tiens là aujourd’hui.

1 comment:

  1. Bonjour ! j'ai tenté de vous joindre sur un autre article concernant la survie du Pape Paul VI. Peut-être ne l'avez-vous pas lu ?.. Pas de rubrique "contact" sur votre blog. Dommage ! A bientôt peut-être.

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