Thursday, 30 December 2010

SÉRIE 'J'Y CROIS' ( II ) : MADAME ROYER.

SÉRIE 'J'Y CROIS' ( II ) : MADAME ROYER.

Madame Royer naquit le 14 juin 1841. Elle fonda une association de prières et de pénitence. Elle mourut en 1924.

C’est par la vision de certains symboles, plus souvent que par des paroles, que Notre-Seigneur instruisit Madame Royer.

«Alors, une espèce d’aboiement de bête fauve m’empêcha de bien entendre … Je crus toujours voir en esprit une sorte d’énorme chien et Notre-Seigneur me fit comprendre par la suite, que cette bête, c’était le démon de la discorde, qu’on le mâterait avec une chaîne que je voyais dans la main de Notre Seigneur.
Durant deux jours, en assistant au Saint-Sacrifice, je compris ce qu’était cette chaîne, et je finis par deviner que c’était, que ce serait la charité, l’union, la vraie charité que prêchait Notre-Seigneur quand il disait : «On reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres. Si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les païens font la même chose.»
On dit des martyrs : «Sanguis martyrum, semen christianorum». Or, la pénitence est un diminutif du martyr et, unie aux mérites du divin Rédempteur, ne serait-elle pas toute puissante pour dissiper les ténèbres de l’idolâtrie, du schisme et de l’hérésie ? »

Une autre fois, Madame Royer entend : « Un jour, toutes les épreuves auront une bonne fin, DIEU sauvera l’Église et la France, l’une par l’autre. »

Elle voit des gradins sur lesquels se trouvent des lys et des roses rouges. Beaucoup de ces gradins s’écroulent, les lys et les roses sont hachés. Notre-Seigneur lui dit qu’il s’agit des ordres religieux dispersés, persécutés ; du sang sera même répandu.»

Dans une vision, le Pape ( nous croyons qu’il s’agit de Paul VI toujours vivant ) disparut un jour au milieu de la désolation de l’Église. Elle fut effrayée, mais elle le vit reparaître quelque temps après.

Souvent des scènes symboliques se présentaient à ses yeux :
Un trône de bois auquel des ennemis s’attaquent avec des instruments tranchants, pour le renverser. Mais dessous, c’est la pierre sur laquelle ces instruments s’entament. Enfin beaucoup accourent pour protéger, orner et fleurir ce trône.

Une toile de tente abrite des méchants qui travaillent dans l’ombre et préparent des armes.

Une personne tient une couronne dans sa main pour la mettre sur sa tête. Beaucoup d’acclamations, mais il n’est pas sympathique : «Ce n’est pas celui que DIEU veut donner à la France.»

Notre-Seigneur pleure sur Paris comme autrefois sur Jérusalem et avec les mêmes plaintes.

Madame Royer voit une lumière éclatante : les multitudes y accourent. DIEU dit qu’il amènera les nations à cette lumière.

En 1871, Madame Royer reçut d’autres lumières en rapport avec l’Église tout entière, comme le remarque Charles Boissard :
 « Au mois de juillet, elle eut une image prophétique dont le sens ne lui fut pas clairement révélé.» La grande assemblée ecclésiastique qui s’offrit aux regards de la voyante évoque aujourd’hui pour nous le Deuxième Concile du Vatican (1962). Il ne saurait, en effet s’agir du Premier puisqu’à l’époque où Madame Royer eut cette vision, il était suspendu depuis un an. 

C’est la déclaration de guerre de la France à la Prusse, le 19 juillet 1870, lendemain de la Définition de l’Infaillibilité Pontificale, qui provoqua le départ des Évêques français et allemands et par conséquent la suspension du Concile.

« Au sommet de gradins s’élevant en forme de pyramide était assis le Souverain Pontife sous les traits d’un vieillard vêtu de blanc portant un sceptre. 

De chaque côté, des ecclésiastiques en différents costumes, garnissant les degrés. Ceux qui portaient les vêtements les plus simples et avaient les mains vides étaient les préférés de Notre-Seigneur. 
Au milieu de ces gradins, dans une lumière éblouissante, un agneau reposait, couché sur une croix. Les rayons de cette lumière atteignaient les ecclésiastiques et les pénétraient dans la mesure où ils ressemblaient à cet agneau immaculé.

Un homme, porteur d’une corbeille, gravit les degrés et offrit un présent au Souverain Pontife.

Madame Royer sentait qu’il s’agissait d’une proposition perfide.

Un grand désordre vint bouleverser toute l’ordonnance de cette scène.

Puis reparut la grande lumière dont l’éclat n’illuminait plus seulement les gradins de l’estrade, comme auparavant, mais descendait beaucoup plus bas, où des multitudes allaient et venaient fort empressées à leurs affaires et occupées de leurs soucis, et pourtant s’arrêtaient frappées par la splendeur de cette lumière.»

En 1872, lors d’une vision, Notre-Seigneur dit à Madame Royer :

« Mon Cœur est dévoré du désir de vous sauver, de vous délivrer … mais la justice divine me lie les mains ; je demande aux âmes qui m’aiment, je les supplie de m’aider, d’offrir avec moi des prières, des expiations pour apaiser la justice divine et hâter l’heure de la délivrance… »

« Même avec un petit nombre, j’entraînerai les faibles et les indécis et je remporterai la victoire, car voici venir l’heure où Je règnerai malgré Satan. Le monde entier verra que je ne suis pas seulement l’époux mystique des âmes pures et ferventes, leur consolateur, leur confident, mais que Je suis aussi leur DIEU, Roi de l’Église et du Monde, et que la victoire ne tient pas à la force des armes, ni au nombre, mais à Ma Volonté.»

En 1915, Madame Royer écrit :
« Le Sacré-Cœur nous sauvera, mais quand ? avec qui ? avec quoi ? … , c’est Son secret … La France sera comme désemparée … Les mauvais se détruiront eux-mêmes. Alors, arrivera celui qui doit tout restaurer. Il faudra bien accepter celui que la Providence enverra.»

Origine : Charles Boissard. La Vie et le Message de Madame Royer (1841-1924).
M. le Chanoine M.A. Despiney. Madame Royer.
J. Gonthier. Malédictions et Bénédictions.

Thursday, 16 December 2010

LE DRAPEAU DU SACRÉ-COEUR QUE JÉSUS MONTRA À LA VOYANTE MARIE-BERNARD.

LE DRAPEAU DU SACRÉ-COEUR 

              QUE JÉSUS MONTRA À LA VOYANTE MARIE-BERNARD.

et qu'il est demandé par Jésus de porter sur soi, en écusson, brassard ou broche pour avoir sa protection spéciale. Voir Messages de l'article du 14-12-2010, Série J'y crois -1- Marie-Bernard.

Tuesday, 14 December 2010

SÉRIE 'J'Y CROIS' ( I ) : MARIE-BERNARD.




SÉRIE 'J'Y CROIS' ( I ) : MARIE-BERNARD.

Messages du Ciel du DIEU d’Amour pour sauver la France.

Le 30 avril 1972 (vision du drapeau)
«Le temps presse, vite… vite…
Que Ma Croix et Mon Cœur avec Ma Couronne soient placés sur les Couleurs Nationales. La France court un grand danger. Offrez des sacrifices à Mon Cœur Douloureux et priez, priez beaucoup pour la Paix… Fais connaître ce Message en premier lieu au Général D… ensuite aux autorités civiles et religieuses.»

Le 2 mai 1972
«Je ne veux pas détruire le Drapeau que tu as aimé et qui est l’emblème de ta Patrie. Beaucoup sont morts par amour pour lui. C’est cet amour que Je ne veux pas détruire. L’amour est constructif. Mais qu’ils placent tous sur le blanc, Ma Croix et Mon Cœur entourés de Ma Couronne d’Épines. Que Ma Volonté soit faite pour la Gloire de DIEU.»

Le 3 mai 1972
«Mon peuple ne M’écoute pas. Leurs péchés mèneront à la destruction… Il était plus facile au Roi de sortir Mon Étendard qu’à la République d’ajouter sur son Drapeau, la Croix, le Cœur et la Couronne…»

Le 11 juillet 1972
«Et pour le 14 juillet, sors le Drapeau de la France à la fenêtre, celui que tu M’as fait…» (avec le Cœur, la Croix et la Couronne d’Épines.)

Le 14 juillet 1972
«Tu vois tous ces Drapeaux, s’ils avaient le Cœur, la Croix et la Couronne d’Épines, ils seraient bien plus beaux et je protègerais la France. Mais le voudront-ils ? Repousseront-ils Satan ? Pour cela priez et faites pénitence !»

Le 30 juillet 1972
« … Ah, Paris ! … Retourne-toi et lave-toi de tes fautes. Je te protégerai. Sinon Je ferai tomber sur toi une grêle de feu pour te détruire. Ne Me provoque pas ! … »

Le 2 février 1973
«Je promets à tous ceux qui mettront à l’honneur dans leur maison le Drapeau de la France avec Mon Cœur et Ma Croix entourés de Ma Couronne d’Épines une protection toute spéciale.
Je demande que tous le portent sur eux, soit en écusson, brassard ou broche.
Si vous portez avec respect ce Drapeau, Je vous bénirai et vous protègerai.
Ceux qui ne l’honoreront pas ou le souilleront, Je les châtierai terriblement.»

Jésus à Marie-Bernard

Plus tard Jésus dira: «C'est la dernière fois que Je préviens la République!»

'EXERCICES SPIRITUELS' pour se vaincre soi-même et régler sa vie sans se déterminer par aucune affection désordonnée.

'EXERCICES SPIRITUELS' 
pour se vaincre soi-même 
et régler sa vie 
sans se déterminer par aucune affection désordonnée.



32.
EXAMEN GÉNÉRAL DE CONSCIENCE
Pour purifier l’âme et se mieux confesser.

Je suppose qu’il y a en moi trois sortes de pensées : les unes, proprement miennes, naissent de ma volonté et de ma liberté : les deux autres viennent du dehors, et ont pour principe l’une le bon, l’autre le mauvais esprit.

33.
I. DE LA PENSÉE
On peut mériter en deux manières lorsqu’une mauvaise pensée vient du dehors.
Premièrement, si, lorsque la pensée de commettre un péché mortel se présente, je lui résiste aussitôt, et qu’ainsi je triomphe.

34. Secondement, si, d’abord repoussée, cette mauvaise pensée revient une ou plusieurs fois et que je lui résiste toujours, jusqu’à ce que je la chasse entièrement. Cette seconde manière est d’un plus grand mérite que la première.

35. On pèche véniellement, quand la pensée de pécher mortellement s’offrant à l’esprit, on lui prête l’oreille en s’y arrêtant quelques instants, ou lorsqu’on en reçoit quelque délectation sensuelle, ou lorsqu’on apporte quelque négligence à rejeter cette pensée.

36. On pêche mortellement en deux manières : la première, lorsque l’on consent à la mauvaise pensée, avec l’intention de commettre ensuite le péché dont la pensée se présente, ou avec le désir de le commettre si on le pouvait ;

37. la seconde, quand on commet extérieurement ce péché.
Or le péché d’action est plus grave que le péché de pensée pour trois raisons :
Premièrement, à cause de la durée qui est plus longue ; 
secondement, à cause de l’affection désordonnée qui est plus forte ; 
troisièmement, à cause du dommage qui est plus grand pour les deux personnes.

(Exercices spirituels suivant la Méthode de Saint Ignace)

'HUMANAE VITAE'

'HUMANAE VITAE'

'Nous devons encore une fois déclarer qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l'interruption directe du processus de génération déjà engagé, et surtout l'avortement, directement voulu et procuré, même pour des raisons thérapeutiques.
Est pareillement à exclure, comme le Magistère de l'Église l'a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu'elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l'homme que chez la femme.
Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la création.'

Sa Sainteté Paul VI, mon Pape, toujours physiquement vivant, dans 'Humanæ vitæ'.

À MÉDITER PAR QUI VEUT ( I ).

À MÉDITER PAR QUI VEUT ( I ).

« Frauder dans l'usage du mariage et empêcher la procréation ... est immoral, et aucune 'indication' ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite ... parce que ce n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine.»
PIE XI: Encyclique sur le mariage,
et PIE XII: Discours aux sages-femmes.

' L'expression d'une loi naturelle et divine ', autrement dit, toute personne qui parlerait autrement, ne serait pas de Dieu, fut-ce Monsieur Ratzinger, ceci dit sans vouloir offenser personne.
Ce qui n 'étonne pas les Catholiques Traditionalistes Survivantistes ( phalange chrétienne qui croit à la survie de Paul VI ).

Wednesday, 8 December 2010

MESSE: DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE (étude, réflexion, méditation). [ I ]

MESSE: DU SAINT SACRIFICE DE LA MESSE (étude, réflexion, méditation). [ I ]
De l’Institution du Très Saint Sacrifice de la Messe.

Le sujet de notre étude, de notre réflexion et de notre méditation, est le Très Saint Sacrifice de la Messe. Nous allons commencer par reproduire ce que nous avons lu dans un Missel des années 1940. C’est un texte véritablement rempli de passages du Concile de Trente et tout à sa gloire. Nous y reviendrons au cours des jours, mois et années à venir, autant que l’on vivra, puisque ce sont des sujets d’éternité.
Bon, allons-y, puisque tout ce qui concerne le Saint Sacrifice de la Messe, traité de façon honnête et respectueuse, est digne d’étude. Il faut se concentrer et s’accrocher, le texte n’est pas très facile ( le sujet lui-même non plus d’ailleurs ), il a le mérite d’aborder, de façon approfondie, ce qui s’est passé cette nuit-là, quand Notre- Seigneur institua le Très Saint Sacrifice de la Messe. Si vous n’êtes pas au calme, extérieurement et intérieurement, mieux vaut remettre la lecture à plus tard et l’aborder une autre fois dans de bonnes conditions.
‘L’Apôtre Saint Paul affirme : Puisque sous l’ancien Testament le sacerdoce lévitique était impuissant à produire la perfection, il a fallu — DIEU, le Père des miséricordes, le voulant ainsi — qu’un autre prêtre, à la manière de Melchisédech, surgît, savoir Jésus-Christ, Notre Seigneur, qui eût le pouvoir de procurer en plénitude la sainteté et de conduire à la perfection tous ceux qui devaient être sanctifiés. Celui-ci donc, notre DIEU et Seigneur, devait une seule fois pour toutes, sur l’autel de la croix, en y souffrant la mort, s’offrir lui-même à DIEU le Père, afin d’opérer ainsi la Rédemption éternelle pour tous. Cette mort cependant ne devait point éteindre son sacerdoce. Et ainsi, à la dernière Cène, cette nuit même où il fut livré, Il voulut laisser à l’Église, Son Épouse aimée, un sacrifice visible tel que le réclame la nature humaine. Ce sacrifice devait donc être tel que par lui le sacrifice qui s’accomplirait une seule fois de manière sanglante sur la croix, soit rendu présent et commémoré à tout jamais jusqu’à la fin des temps, appliquant sa vertu rédemptrice pour la rémission des péchés que nous commettons tous les jours. Exprimant qu’il était constitué prêtre pour l’éternité, à la manière de Melchisédech, Il offrit à DIEU Son Père, sous les espèces de pain et de vin, Son Corps et Son Sang, et sous les signes extérieurs de ces mêmes espèces, Il les présenta à manger à Ses Apôtres. Alors même Il constituait ceux-ci prêtres de la Nouvelle Alliance. À eux, comme à leurs successeurs dans le sacerdoce, il ordonna d’offrir le même sacrifice. Comme l’a toujours cru, compris et enseigné l’Église catholique, Il le leur ordonna par ces paroles : «Faites ceci en mémoire de moi». En effet, après avoir célébré la pâque ancienne que le peuple des enfants d’Israël immolait en souvenir de la sortie de l’Égypte, Jésus-Christ institua la Pâque nouvelle : sa propre immolation sous des signes sensibles que l’Église, par les mains des prêtres, devait faire en mémoire de son passage de ce monde à son Père lorsque par l’effusion de Son sang Il nous a rachetés et arrachés à la puissance des ténèbres et nous a introduits en son royaume.’
Je m’en tiens là aujourd’hui.

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE. PARTIES MOBILES, MESSE DE SAINT PIE V. ( II )

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE. PARTIES MOBILES, MESSE DE SAINT PIE V. ( II )

Oratio I (en Latin)
DEUS, qui per immaculátam Vírginis Conceptiónem dignum Fílio tuo habitáculum præparásti: quæsumus; ut, qui ex morte ejúsdem Fílii tui prævísa, eam ab omni labe præservásti, nos quoque mundos ejus intercessióne ad te perveníre concédas. Per eúmdem Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti, DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
/R. — Amen.
Première Collecte (en Français).
O DIEU, qui, par l’Immaculée Conception de la sainte Vierge, avez préparé une digne demeure à Votre Fils et qui, en prévision des mérites de la mort de ce même Fils, avez préservé sa mère de toute tache, faites que, purifiés nous aussi, nous parvenions, par son intercession, jusqu’à vous. Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant DIEU, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
/R. — Ainsi soit-il.
Oratio II (en Latin).
Depuis ce jour (8 décembre) jusqu’au 23 décembre inclusivement on dit, après la Collecte du jour, une deuxième Collecte (de la Sainte Vierge) et une troisième Collecte (pour l’Église ou le Pape) et de même après la ‘Secrète’ et la ‘Postcommunion’.
DEUS, qui de beátæ Mariæ Vírginis útero Verbum tuum, Angelo nuntiánte, carnem suscípere voluísti: præsta supplícibus tuis; ut, qui vere eam Genitrícem Dei crédimus, ejus apud te intercessiónibus adjuvémur. Per eúmdem Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti, DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
/R. — Amen.
Deuxième Collecte (en Français).
O DIEU, qui avez voulu que votre Verbe prît chair dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie, lors du message de l’Ange, accordez à nos prières que nous ressentions les effets de l’intercession de celle que nous croyons véritablement Mère de DIEU. Par le même Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, qui, étant DIEU, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
/R. — Ainsi soit-il.
Oratio III (en Latin).
La troisième ‘Oratio’ ( Collecte ) est pour l’Église ou pour le Pape [ il en sera de même après la ‘Secrète’ ( il y aura donc 3 ‘secrètes’ ) et la ‘Postcommunion’ ( il y aura donc 3 ‘Postcommunions’ ) ]. Nous choisissons bien sûr : ‘pour le Pape’, car il est dans un besoin urgent. Il s’agit du Pape Paul VI.
DEUS, ómnium fidélium pastor et rector, famulum tuum Paulum Sextum, quem pastorem Ecclésiæ tuæ præésse voluísti, propítius réspice: da ei, quæsumus, verbo et exeémplo, quibus præest, profícere ; ut ad vitam, una cum grege sibi crédito, pervéniat sempitérnam. Per Dóminum nostrum Jesum Christum Fílium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitáte Spíritus Sancti, DEUS, per ómnia sæcula sæculórum.
/R. — Amen.
Troisième Collecte (en Français).
O DIEU, pasteur et conducteur de tous les fidèles, regardez avec bonté votre serviteur Paul VI (toujours vivant en 2010), que vous avez voulu mettre comme pasteur à la tête de Votre Église : donnez-lui, nous vous en prions, d’être utile par ses paroles et son exemple à ceux qui sont sous sa conduite, afin qu’il parvienne, avec le troupeau qui lui a été confié, à la vie éternelle. Par notre Seigneur Jésus-Christ votre Fils, qui, étant DIEU, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
/R. — Ainsi soit-il.

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE. PARTIES MOBILES, MESSE DE SAINT PIE V. ( I )

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE.
PARTIES MOBILES, MESSE DE SAINT PIE V. ( I )
Double de première classe avec Octave commune. Ornements blancs.

Introït em Latin
Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo ; quia índuit me vestiméntis salútis: et induménto justítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.
Ps. XXIX, 2. Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me; Nec delectásti inimicos meos super me.
/V. Glória PATRI, et FÍLIO, et SPIRÍTUI SANCTO, sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in sæcula sæculórum. Amen.
Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo ; quia índuit me vestiméntis salútis: et induménto justítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.

Introït en Français.
Ravie d’allégresse, mon âme se réjouit dans le Seigneur, mon DIEU ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et il m’a couverte du manteau de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.
Ps. XXIX, 2. Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevée, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.
/V. Gloire soit au PÈRE, au FILS, et au SAINT-ESPRIT, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Ravie d’allégresse, mon âme se réjouit dans le Seigneur, mon DIEU ; car il m’a revêtu des vêtements du salut, et il m’a couverte du manteau de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.

Tuesday, 7 December 2010

FÊTE DE L’IMMACULÉE CONCEPTION.

FÊTE DE L'IMMACULÉE CONCEPTION.

« De toutes les fêtes que l’Église célèbre en l’honneur de la très Sainte Vierge, il n’en est point qui soit plus glorieuse à la Mère de DIEU que celle de son Immaculée Conception, nulle aussi qui doive exciter davantage la dévotion des fidèles.

Nous célébrons ce premier moment où Marie, sortant du néant, se trouva, par une grâce spéciale, toute belle aux yeux de son Créateur. Dès ce premier instant de sa conception, elle est la fille du Très-Haut, l’héritière du Ciel, la digne épouse de l’Esprit-Saint, le digne objet de l’amour de DIEU. »

Petite question, savez-vous qui a dit cela ?

Sunday, 5 December 2010

MOYENS DE PROTECTION ET DE SALUT ( I ) : LA MÉDAILLE MIRACULEUSE.

MOYENS DE PROTECTION ET DE SALUT ( I ) : LA MÉDAILLE MIRACULEUSE.



Portez sur vous la “Médaille miraculeuse”

Voici le texte du feuillet que l’on peut se procurer gratuitement à la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, 140, rue du Bac – Paris (7ème) – texte du feuillet publié avec permission de l’Ordinaire, est-il précisé.
Chacune des parties de ce texte pourra au besoin faire l’objet d’une étude de notre part dans les temps à venir, si Dieu le permet.

Texte du feuillet :

La Médaille Miraculeuse doit son origine aux Apparitions mariales de la Chapelle de la Rue du Bac, à Paris, en 1830.
- Le Samedi 27 Novembre 1830, la Vierge Immaculée apparut à Sainte Catherine Labouré, Fille de la Charité, et lui confia la mission de faire frapper une médaille dont Elle lui révéla le modèle.
«Faites frapper une médaille sur ce modèle, dit la Vierge, les personnes qui la porteront avec confiance recevront de grandes grâces, surtout en la portant au cou.»
- La Médaille connut immédiatement une diffusion prodigieuse. D’innombrables grâces de conversion, de protection, et de guérison furent obtenues.
Devant tous ces faits extraordinaires, l’Archevêque de Paris, Monseigneur QUELEN, ordonna une enquête officielle sur l’origine et les effets de la Médaille de la rue du Bac. En voici la conclusion :
«La rapidité extraordinaire avec laquelle cette médaille s’est propagée, le nombre prodigieux de médailles qui ont été frappées et répandues, les bienfaits étonnants et les grâces singulières que la confiance des fidèles a obtenus, paraissent vraiment les signes par lesquels le Ciel a voulu confirmer la réalité des apparitions, la vérité du récit de la voyante et la diffusion de la médaille.»
- À Rome même, en 1846, à la suite de la conversion retentissante du juif Alphonse Ratisbonne, le Pape Grégoire XVI confirmait de toute son autorité les conclusions de l’Archevêque de Paris.
- Si donc vous aimez la Vierge et si vous avez confiance en sa puissante intercession :
- Portez toujours sur vous la Médaille pour vivre dans la Grâce de DIEU et jouir de la protection de la Vierge Immaculée.
- Dites chaque jour l’invocation de la Médaille. La Vierge a voulu être ainsi saluée et invoquée : «O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS».
- Propagez autour de vous la Médaille ; donnez-la particulièrement aux malades et aux affligés.
LOURDES ET LA MÉDAILLE MIRACULEUSE
La Médaille Miraculeuse est universellement connue. Mais on ignore souvent que les apparitions de la Chapelle de la rue du Bac ont préparé les grands événements de Lourdes. «La Dame de la Grotte m’est apparue telle qu’elle est représentée sur la Médaille Miraculeuse» a déclaré Sainte Bernadette qui portait sur elle la Médaille de la rue du Bac.
L’invocation de la Médaille : «O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS» partout diffusée par la Médaille Miraculeuse, a suscité l’immense mouvement de foi qui a porté le Pape Pie IX à définir, en 1854, le dogme de l’Immaculée Conception. Quatre ans après, l’apparition de Massabielle (Lourdes) confirmait cette définition romaine d’une manière inattendue.
À l’occasion du centenaire de cette définition, en 1954, le Saint Siège fit frapper une médaille commémorative. Au revers de celle-ci, l’image de la Médaille Miraculeuse et l’image de la grotte de Lourdes, étroitement associées, soulignaient le lien unissant les deux apparitions de la Vierge avec la définition de l’Immaculée Conception.
 De même que Lourdes est une source intarissable de grâces, la Médaille Miraculeuse est toujours l’instrument de l’inlassable bonté de Notre-Dame pour tous les pécheurs et tous les malheureux de la terre.
 Les Chrétiens qui sauront la méditer y retrouveront symbolisée toute la doctrine de l’Église sur la place providentielle de Marie dans la Rédemption, en particulier sa Médiation Universelle.

Friday, 3 December 2010

LA PROPHÉTIE DE SAINT PIE X.

LA PROPHÉTIE DE SAINT PIE X.

Ce texte, qu’on va lire, est extrait de l’allocution prononcée par le Pape Pie X lors du Consistoire du 27 novembre 1911, au cours duquel Sa Sainteté remit la barrette cardinalice aux Évêques français Amette, Billot, de Cabrières et Dubillard. Le texte complet de l’allocution du Pape Pie X a été publié dans ‘L’Univers’, quotidien catholique fondé par Louis Veuillot, numéro du 1er décembre 1911.
C’est après avoir félicité les Cardinaux nouvellement créés des autres nations, que le Pape Pie X, se tournant vers les Cardinaux français, tel Saint Rémi lors du sacre du Roi Clovis à Reims, laissa tomber de ses lèvres ces paroles inspirées.
Cette ‘inspiration céleste’ ne fait aucun doute. Elle résulte du propre témoignage du Pape Pie X lui-même à Monseigneur Bisletti, futur Cardinal. Aussi ce texte inspiré, jadis universellement connu, a-t-il pu être appelé : ‘La prophétie de Saint Pie X’.

Voici donc ‘La prophétie de Saint Pie X’.

«Que dirai-je, maintenant, à vous fils de France, qui gémissez sous le poids de la persécution ? Le peuple qui a fait alliance avec DIEU aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation…
Les fautes ne resteront pas impunies
mais elle ne périra jamais
la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes.
Un jour viendra, et nous espérons qu’il n’est pas éloigné, où la France, comme Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée d’une lumière céleste et entendra une Voix qui lui répétera :
«Ma fille, pourquoi Me persécutes-tu ?»
Et sur sa réponse : «Qui es-tu, Seigneur ?» la Voix répliquera :
«Je suis Jésus que tu persécutes. Il t’est dur de regimber contre l’aiguillon, parce que, dans ton obstination, tu te ruines toi-même.»
Et elle, frémissante et étonnée, dira :
«Seigneur, que voulez-Vous que je fasse ?»
Et Lui :
«Lève-toi, lave-toi de tes souillures qui t’ont défigurée, réveille dans ton sein les sentiments assoupis et le pacte de notre alliance et va, Fille ainée de l’Église, Nation prédestinée, vase d’élection, va porter, comme par le passé, Mon Nom devant tous les peuples et tous les Rois de la Terre.»