Monday, 27 June 2011

DE LA DÉDICACE D’UNE ÉGLISE.

L’univers est un temple que DIEU remplit de sa gloire et de son immensité. Toutes les créatures y célèbrent à l’envi sa toute-puissance et ses infinies perfections. Mais ce n’est là qu’un culte muet. Il faut à DIEU l’hommage de Ses créatures intelligentes, raisonnables et libres, et cet hommage incessant doit être offert par des mains pures et innocentes, spécialement consacrées à ce ministère auguste. Tout autre hommage ne saurait lui être agréable. De là la nécessité d’un sacerdoce, d’autels, et par conséquent de temples qui les abritent. Aussi, dans tous les temps et chez tous les peuples, trouvons-nous des prêtres, des temples, des autels, des victimes. Mais quels temples et quel sacerdoce plus augustes que le sacerdoce et les temples catholiques ? Dans ceux-ci DIEU réside en vérité et en réalité, et chaque jour Il est offert pour les hommes coupables par les mains d’un sacerdoce qu’Il a Lui-même institué. Et voilà pourquoi l’Église consacre ses sanctuaires et ses prêtres avec tant de solennité, de bénédictions et de prières. Elle oint les mains des prêtres avec l’huile sainte, et les murs du temple avec le saint chrême. Le pontife impose les mains aux premiers, et place dans les autres les reliques des saints martyrs. Il supplie DIEU de daigner faire de ces derniers sa demeure et de les remplir de son adorable présence.
C’est de cette consécration des temples catholiques que l’Église fait la fête annuelle.
L’assurance que nous avons de la présence de Jésus-Christ dans nos sanctuaires nous commande le plus profond respect. Elle nous impose l’obligation de les orner, de les décorer, puisqu’ils sont les palais du Roi des rois, et de les visiter souvent, afin de rendre à notre DIEU les adorations qui lui sont dues.
Origine du texte inconnue.

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