Tuesday, 28 June 2011

28 JUIN : SAINT DU JOUR et SAINT ANGE DU JOUR.

28 JUIN : SAINT DU JOUR et SAINT ANGE DU JOUR.

SAINT DU JOUR (28 JUIN) : SAINT LÉON II, PAPE (VIIe SIÈCLE).

Saint Léon, Sicilien de naissance, fort versé dans la connaissance des langues grecque et latine, ainsi que dans celle de la musique et des sciences ecclésiastiques, était surtout recommandable par une éminente piété. Il succéda sur le siège de l’Église romaine à saint Agathon, mort le 1er décembre 681. Il confirma, par l’autorité de saint Pierre, le seizième concile général, auquel son prédécesseur avait présidé par ses légats, et qui condamne l’hérésie des monothélites. Saint Léon se montra sévère pour les évêques de Ravenne, qui, forts de l’appui que leur offraient les exarques, refusaient l’obéissance au Pontife romain, et déclara qu’à l’avenir l’élection du clergé de Ravenne serait nulle si elle n’était approuvée par l’autorité pontificale.

Ce saint pape réforma le chant grégorien et composa plusieurs hymnes pour l’office de l’Église. Il fit beaucoup d’autres choses utiles à la religion malgré la brièveté de son pontificat, qui fut de dix mois et sept jours. Il se montra le père des pauvres et pourvut avec la plus grande tendresse à leurs besoins spirituels et corporels. Sa bienheureuse mort arriva le 23 mai 683. Il fut enterré dans l’église du Vatican le 28 juin, jour auquel il est nommé dans le martyrologe romain.

PRATIQUES. — Soyons doux et miséricordieux, et en même temps soyons fermes et courageux dans l’accomplissement de nos devoirs.

PRIÉRE. — Seigneur Jésus, nous vous consacrons tout ce que nous sommes ; puissions-nous vous faire honorer et aimer par tous les hommes et dans tout l’univers !

SAINT ANGE DU JOUR (28 juin): SAINT ABBAEL, V (VERTU), Ange de la Croix.

Prière : «Saint ABBAEL, VERTU, Ange de la Croix, donnez-nous toutes les grâces que nous pouvons implorer pour nous, pour l’Église et les hommes. Mais demandez aussi aux autres anges qu’ils implorent eux-aussi des grâces particulières pour nous en ce jour qui est celui de votre fête.»

Monday, 27 June 2011

DE LA DÉDICACE D’UNE ÉGLISE.

L’univers est un temple que DIEU remplit de sa gloire et de son immensité. Toutes les créatures y célèbrent à l’envi sa toute-puissance et ses infinies perfections. Mais ce n’est là qu’un culte muet. Il faut à DIEU l’hommage de Ses créatures intelligentes, raisonnables et libres, et cet hommage incessant doit être offert par des mains pures et innocentes, spécialement consacrées à ce ministère auguste. Tout autre hommage ne saurait lui être agréable. De là la nécessité d’un sacerdoce, d’autels, et par conséquent de temples qui les abritent. Aussi, dans tous les temps et chez tous les peuples, trouvons-nous des prêtres, des temples, des autels, des victimes. Mais quels temples et quel sacerdoce plus augustes que le sacerdoce et les temples catholiques ? Dans ceux-ci DIEU réside en vérité et en réalité, et chaque jour Il est offert pour les hommes coupables par les mains d’un sacerdoce qu’Il a Lui-même institué. Et voilà pourquoi l’Église consacre ses sanctuaires et ses prêtres avec tant de solennité, de bénédictions et de prières. Elle oint les mains des prêtres avec l’huile sainte, et les murs du temple avec le saint chrême. Le pontife impose les mains aux premiers, et place dans les autres les reliques des saints martyrs. Il supplie DIEU de daigner faire de ces derniers sa demeure et de les remplir de son adorable présence.
C’est de cette consécration des temples catholiques que l’Église fait la fête annuelle.
L’assurance que nous avons de la présence de Jésus-Christ dans nos sanctuaires nous commande le plus profond respect. Elle nous impose l’obligation de les orner, de les décorer, puisqu’ils sont les palais du Roi des rois, et de les visiter souvent, afin de rendre à notre DIEU les adorations qui lui sont dues.
Origine du texte inconnue.

SAINT LOUIS DE GONZAGUE (XVIe SIÈCLE).(21 JUIN)

SAINT LOUIS DE GONZAGUE (XVIe SIÈCLE).

Louis de Gonzague, parent au troisième degré du duc de Mantoue, était fils de Ferdinand de Gonzague, prince du Saint-Empire et marquis de Châtillon, en Lombardie. Il eut pour mère Marthe Tana Santena, fille de Tano Santena, seigneur de Chéry, en Piémont. Il naquit au château de Châtillon, au diocèse de Bresse, le 9 mars 1558, et eut pour parrain Guillaume, duc de Mantoue, qui le nomma Louis. Dès qu’il fut capable d’intelligence, sa vertueuse mère lui apprit à faire le signe de la croix et à prononcer les noms de Jésus et de Marie ; par ses discours et ses exemples, elle lui inspira la crainte et l’amour de DIEU. Quoique dans l’âge le plus tendre, on le trouva souvent caché dans des lieux écartés, où il priait avec une ferveur extraordinaire. Il fit ses études à Florence, et il vécut avec une innocence et une pureté de mœurs qui le firent regarder comme un saint dès sa plus tendre jeunesse. De Florence il se rendit à la cour du duc de Mantoue. À mesure qu’il avançait en âge, il faisait de nouveaux progrès dans la piété, sans que l’éclat dont il était environné fût capable de l’éblouir. Saint Charles Borromée l’ayant vu, l’exhorta à la fréquentation des sacrements. Le saint n’oublia pas cette leçon, et la mit en pratique durant tout le reste de sa vie. Déjà il avait pris la résolution de quitter le monde et de se faire religieux, quoiqu’il fût l’ainé de sa famille.

Son père le mena à la cour d’Espagne, pour le mettre auprès du prince d’Espagne, fils aîné de Philippe II. Il vécut dans cette cour comme s’il eût été dans un cloître, ne prenant aucune part aux frivoles divertissements, et ne s’occupant que de DIEU, sans rien négliger du service qu’il avait à faire auprès du prince. Ce fut à la cour d’Espagne qu’il fit choix de l’ordre religieux dans lequel il voulait se consacrer à DIEU pour le reste de sa vie, et il déclara lui-même que quatre raisons l’avait déterminé à choisir de préférence la compagnie de Jésus : la première, parce qu’elle lui paraissait avoir conservé toute la ferveur de sa première institution ; la seconde, parce qu’on y faisait vœu de renoncer aux dignités ecclésiastiques ; la troisième, parce qu’on y travaillait à élever la jeunesse dans la piété et dans les lettres ; la quatrième enfin, parce qu’elle s’employait à la conversion des hérétiques et des infidèles de toutes les parties du monde.

Quand il déclara son dessein à son père, il trouva de grands obstacles à surmonter ; mais il obtint enfin par sa persévérance, par ses larmes et par ses prières, que son père consentît à son sacrifice. Il renonça donc solennellement à toutes les prétentions qu’il pouvait avoir sur les héritages de sa famille, et se rendit à Rome pour entrer au noviciat des Jésuites.

Il y vécut comme un ange, observant toutes les règles avec la plus scrupuleuse exactitude. De là il passa au collège romain, pour y achever ses études, et il y porta encore toute la ferveur et toute l’exactitude d’un novice.

On a trouvé, après sa mort, un grand nombre de papiers écrits de sa main, où il avait soin de consigner les saintes réflexions qu’il avait faites dans ses oraisons, sur l’humilité, sur l’obéissance, sur le détachement de toutes les choses de la terre, les motifs qui devaient engager à la pratique de ces grandes vertus et les différentes manières qu’il fallait mettre en usage pour s’y perfectionner.

Après la mort de son père, il y eut de grands différends entre son frère et le duc de Mantoue. Le saint fit un voyage à Mantoue par ordre de ses supérieurs, pour mettre la tranquillité dans son auguste famille ; mais il n’y parut que comme un envoyé de DIEU et un ange, qui ne se souvenait que de sa qualité de religieux, qui avait parfaitement oublié tous les titres qu’il avait portés dans le monde. Il fit au peuple un sermon qui arracha des larmes à tous ses auditeurs, et quitta le monde et la cour le plus tôt qu’il lui fut possible.

Ce saint mourut à Rome, l’an 1591, à l’âge de vingt-trois ans trois mois et quinze jours. Il fut déclaré bienheureux en 1605 et canonisé en 1726. Le pape Benoît XIII donna saint Louis de Gonzague pour protecteur spécial à la jeunesse, par une bulle du 22 novembre 1729.

PRATIQUES. — 1. Honneurs, plaisirs, richesses, Louis de Gonzague abandonne tout pour se consacrer entièrement à Jésus-Christ : Il se voue à l’obéissance et à l’humilité dans une société de religieux, parmi lesquels il veut être regardé comme le dernier. Sa plus grande joie est d’être employé aux plus viles occupations. Quoi de plus propre à confondre notre orgueil et notre lâcheté ?

2. L’innocence des mœurs de ce jeune saint était si grande, qu’on disait de lui qu’il paraissait n’avoir pas de corps. Il devait cette pureté angélique à la sévérité avec laquelle il veillait continuellement sur ses sens. Quel bel exemple pour les jeunes gens, dont saint Louis de Gonzague doit être le modèle comme il en est le patron ! Puisqu’une âme si pure, si privilégiée, était toujours en garde contre la plus légère atteinte des objets sensibles, quel chrétien pourra se croire excusable, s’il est moins vigilant, parce qu’il est plus fragile ?

PRIÈRES. — O DIEU ! qui vous plaisez à habiter dans les cœurs chastes, daignez, par votre grâce, nous inspirer un attrait dominant de la pureté du corps et de l’âme, afin qu’ayant pour cette précieuse vertu un amour plus fort que pour tout autre amour, nous méritions de vous posséder à jamais dans le ciel.

Sunday, 26 June 2011

QUELQUES PASSAGES DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE À TIMOTHÉE

QUELQUES PASSAGES DE LA PREMIÈRE ÉPITRE À TIMOTHÉE

Présentation :

Saint Paul a écrit (I Cor II 6) : « C’est bien une sagesse pourtant que nous prêchons parmi les parfaits, mais ce n’est pas celle de ce monde, ni des puissants de ce monde, qui sont là disqualifiés.», et plus loin (I Cor. II 8) : (s’ils l’avaient connue [cette sagesse qui n’est pas celle de ce monde], ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire), et un peu plus loin (I Cor. II 11) : « Qui peut savoir ce qui est dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît ce qui est en DIEU, si ce n’est l’Esprit de DIEU. 12 Quant à nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de DIEU, ce qui nous fait connaître les grâces que DIEU nous a faites. 13 Et nous en parlons dans un langage que ne nous a point enseigné la sagesse humaine, mais bien l’Esprit, qui exprime les choses spirituelles en termes spirituels. 14 Mais l’homme n’accepte pas les choses de l’Esprit de DIEU : elles sont folies pour lui. Il ne peut les comprendre parce que c’est par l’Esprit qu’on en juge. 15 L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et n’est lui-même jugé par personne. 16 Car, qui a connu la pensée du Seigneur, pour lui en remontrer ? (Is., XL 13). Or, nous avons la pensée du Christ. »

Et, un peu plus loin encore, dans la même épître, Saint Paul dit de lui-même : « Et je crois bien avoir, moi aussi, l’Esprit de DIEU. (I Cor. VII 40) »

Fin de la présentation de ce qui suit.

Chers sœurs et frères dans le Christ, je viens de relire la première épître de Saint Paul à Timothée et j’ai trouvé bon de partager avec vous certains passages sur lesquels, personnellement, je vais prendre le temps de réfléchir. Je demande pardon à l’avance pour d’autres passages de la même épître aussi importants que j’ai omis ici, mais qu’est-ce qui vous empêche de prendre votre Bible et de les lire vous-mêmes ? :

I 15 Voici qui est certain et digne de toute créance : que Jésus-Christ est venu en ce monde, pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier.

18 Me fondant sur les prophéties qui ont été faites à ton sujet, Timothée, voici ce que je t’engage à faire : combattre le bon combat, t’appuyant sur elles, 19 en gardant la foi et une bonne conscience.

II 1 Je recommande donc surtout de faire des demandes, des prières, des actions de grâces pour tous les hommes ; 2 pour les rois et pour tous ceux qui détiennent l’autorité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille en toute piété et honnêteté. 3 Cela est bon et agréable aux yeux de DIEU notre Sauveur, 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés, et parviennent à la connaissance de la vérité. 5 Car il n’y a qu’un DIEU, et qu’un seul médiateur entre DIEU et les hommes, Jésus-Christ, qui est homme lui-même, 6 qui s’est donné pour tous en rançon. Tel est le fait, attesté en son temps, 7 pour lequel — je dis la vérité, je ne mens pas — j’ai été constitué prédicateur, apôtre, docteur des païens dans la foi et la vérité.

II 8 Je veux donc qu’en tout lieu les hommes élèvent pour leur prière, des mains pures, sans ressentiment ni contestation.

II 9 Pareillement, je veux que les femmes portent des toilettes décentes, pudiques et modestes. Que leur parure ne soit point faite de tresses, d’or, de bijoux, ni d’habits somptueux ; 10 mais bien de bonnes œuvres, comme il sied à des femmes qui font profession de piété. 11 Que la femme écoute l’instruction en silence, en esprit de soumission. 12 Je ne l’autorise pas à enseigner, ni à commander à l’homme : qu’elle demeure dans le silence. 13 Adam fut en effet formé le premier, Eve ensuite. 14 Ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression. 15 Néanmoins, elle aura le salut en devenant mère, pourvu qu’elle persévère avec modestie, dans la foi, la charité et la sainteté.

III 11 Pareillement, les femmes seront honorables, elles ne seront point médisantes, mais sobres et fidèles en tout.

III 1 Voici ce qui est certain : celui qui aspire à l’épiscopat désire une haute tâche. 2 L’évêque doit donc être irréprochable, n’avoir été qu’une fois marié,

16 En effet, c’est sans contredit un grand mystère que celui de la piété : « Il a été manifesté dans la chair, et justifié dans l’Esprit ; il a été vu des anges, et prêché aux païens ; il a été cru dans le monde, et exalté dans la gloire. »

IV L’Esprit dit expressément que, dans les temps à venir, d’aucuns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines diaboliques. 2 Ce sera l’ouvrage d’hypocrites imposteurs, dont la conscience est marquée au fer de l’infamie. 3 Ils proscrivent le mariage et l’usage d’aliments, que DIEU a créés pour qu’ils soient pris avec reconnaissance par les fidèles et ceux qui connaissent la vérité. 4 En effet, tout ce que DIEU a créé est bon, et rien n’est à rejeter, pourvu qu’on le prenne avec reconnaissance ; 5 cela se trouve sanctifié par la parole de DIEU et la prière.

8 Exerce-toi à la piété. La gymnastique corporelle n’est pas utile à grand-chose, tandis que la piété est utile à tout, elle a la promesse de la vie présente et à venir.

10 car, si nous peinons et endurons des outrages, c’est que nous avons mis notre espérance dans le DIEU vivant qui est le Sauveur de tous les hommes, surtout des croyants. 11 Que tel soit l’objet de tes prescriptions et de ton enseignement.

12. Sois un modèle pour les croyants, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. 13 En attendant que je vienne, applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. 14 Ne néglige pas le charisme qui est en toi,

V 1 Ne reprends pas un vieillard avec rudesse. Exhorte-le comme un père…

5 La vraie veuve, celle qui reste seule au monde, met son espérance en DIEU, et ne cesse de vaquer, nuit et jour, à la prière et à l’oraison. 6 Celle au contraire qui vit dans les plaisirs est morte, toute vivante qu’elle paraisse. 7 Rappelle-leur cela afin qu’elles soient irréprochables.

17 Les Anciens qui remplissent bien leur fonction sont dignes d’une double rémunération, et surtout ceux qui se dévouent à la prédication et à l’enseignement. 18 L’Écriture dit en effet : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain (Deut. XXV 4), et aussi : L’ouvrier mérite son salaire (Luc X 7). 19 N’accueille aucune accusation contre un Ancien, sinon sur déposition de deux ou trois témoins.

VI 6 C’est en effet une source de profit que la piété, quand elle sait se contenter du nécessaire.

8 aussi serons-nous satisfaits tant que nous aurons la nourriture et le vêtement. 9 Pour ceux qui veulent s’enrichir, ils tombent dans les pièges de la tentation, dans une foule de désirs insensés et funestes qui précipitent les hommes dans la ruine et la perdition. 10 L’amour de l’argent est, en effet, la racine de tous les maux, et il en est qui, pour en avoir été possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont engagés eux-mêmes dans de multiples tourments.

11 Quant à toi, homme de DIEU, évite tout cela. Mais recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. 12 Combats le bon combat de la foi, conquiers la vie éternelle où tu es appelé,

13, je te recommande 14 de garder cette règle, sans tache, sans reproche, jusqu’à l’apparition de notre Seigneur Jésus-Christ.

17 Aux riches du siècle présent, recommande de ne pas céder à l’orgueil, et de ne pas mettre leur espérance dans les richesses incertaines, mais en DIEU, qui nous donne tout en abondance afin que nous en jouissions. 18 Recommande-leur de faire le bien, de s’enrichir en bonnes œuvres, de donner avec générosité et libéralité. 19 de s’amasser ainsi pour l’avenir un solide trésor, moyennant quoi ils conquerront la vie véritable.

20 O Timothée, garde le dépôt. 21 La grâce soit avec vous.

Prenons tout cela au sérieux sans oublier ce qu’a dit Jésus : « En vérité, je vous le dis, celui qui ne recevra pas le royaume de DIEU avec la mentalité d’un petit enfant, n’y entrera point. », après avoir dit : « Car c’est à ceux qui leur ressemblent qu’appartient le royaume de DIEU. » (Marc X 15)

Saint Pierre dans sa deuxième épître dit (Pierre II 21) : « C’est poussés par l’Esprit-Saint que des hommes ont parlé de la part de DIEU ». Et plus loin (III 10) : « le jour du Seigneur viendra comme un voleur. » ; et plus loin (III 14 – 16) : « 14 Dans cette attente donc, mes bien-aimés, faites en sorte d’être trouvés par lui sans tache, et sans reproche dans la paix. 15 Reconnaissez que la longue patience de notre Seigneur vous est salutaire, ainsi que Paul, notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit selon le don de sagesse qui lui a été départi. 16 C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il touche ces questions. Il s’y trouve des passages difficiles à comprendre ; et des esprits ignorants ou mal affermis en torturent le sens, comme d’ailleurs celui des autres Écritures, pour leur propre ruine. »

Bon, je vais réfléchir sur tout cela aujourd’hui. Bonne journée à tous dans la paix de DIEU. Merci à ceux qui m’incluent dans les intentions de prières de leur chapelet quotidien. Per Mariam, ad Gloriam. Per Crucem, ad Lucem. Par Marie, vers la Gloire ; par la Croix, vers la Lumière. Yannick

Thursday, 23 June 2011

LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN-BAPTISTE (24 JUIN)

24 JUIN.

LA NATIVITÉ DE SAINT JEAN.

Lorsque Jésus-Christ voulut prendre un corps semblable au nôtre, pour paraître parmi nous d’une manière proportionnée à la faiblesse humaine, Il se fit précéder par Jean-Baptiste, comme l’étoile qui paraît avant le lever du soleil. La première nouvelle en fut apportée à Zacharie. C’était un prêtre de la race d’Aaron et de la famille d’Abia, la huitième des vingt-quatre familles destinées à remplir les fonctions sacerdotales, chacune à son tour, durant une semaine. Élisabeth, femme de Zacharie, était aussi de la race d’Aaron, et cousine de la sainte Vierge. Zacharie et Élisabeth étaient tous deux justes devant DIEU, et ils marchaient d’une manière irrépréhensible dans la voie de Ses Commandements. Ils n’avaient point d’enfant et ils étaient tous les deux avancés en âge.

Mais DIEU, à qui tout est possible, envoya un ange à Zacharie, pour lui annoncer qu’il aurait un fils. Zacharie était dans l’exercice le plus auguste de la fonction sacerdotale, et offrait des parfums au-dedans du Temple, sur l’autel destiné à cette offrande, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut au côté droit de l’autel. Zacharie fut saisi de frayeur ; mais l’ange lui dit : « Ne craignez point, votre prière est exaucée, Élisabeth, votre femme, concevra et enfantera un fils. Vous lui donnerez le nom de Jean. Cet enfant sera pour vous le sujet d’une grande joie, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira point de vin ni rien de ce qui peut enivrer ; il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère. Il convertira plusieurs enfants d’Israël au Seigneur leur DIEU. » Zacharie répondit à l’ange : « À quoi connaîtrai-je la vérité de ces paroles ? car je suis vieux, et ma femme est déjà avancée en âge. » L’ange lui dit : « Je suis Gabriel, le ministre de DIEU, toujours présent devant Lui. C’est Lui qui m’a envoyé vous annoncer cette bonne nouvelle. Mais à cause de votre incrédulité, vous demeurerez muet jusqu’à l’accomplissement des promesses que je vous fais. » Cependant le peuple attendait que Zacharie sortît du Temple, et l’on était surpris qu’il tardât plus qu’à l’ordinaire ; mais on le fut bien davantage, lorsqu’il sortit, et qu’on s’aperçut qu’il était muet ; on connut par là qu’il avait eu une vision, ce qu’il fit entendre par signes.

Quand les jours du ministère de Zacharie furent accomplis, il s’en alla dans sa maison. Quelque temps après, Élisabeth ayant conçu l’enfant que l’ange avait annoncé, demeura retirée chez elle pendant cinq mois. Elle était dans son sixième mois, lorsqu’elle reçut la visite de la sainte Vierge, qui venait de concevoir le Fils de DIEU par l’opération du Saint-Esprit.

Cependant le temps auquel Élisabeth devait accoucher arriva, et elle mit au monde le fils qui lui avait été promis. Ses voisins et ses parents accoururent pour célébrer la miséricorde que DIEU avait exercée sur elle. Le huitième jour, [les prêtres] étant venus pour circoncire l’enfant, ils le nommaient Zacharie, du nom de son père, mais Élisabeth, prenant la parole, leur dit : « Non ; il sera nommé Jean. » On lui dit que personne n’avait ce nom dans la parenté ; et en même temps ils demandèrent par signe à son père quel nom il lui voulait donner ; et il écrivit sur des tablettes que Jean devait être son nom, ce qui étonna tout le monde. Le nom de Jean signifie grâce, pitié, miséricorde, et DIEU avait destiné ce nom au précurseur de sa grâce et de sa miséricorde. Au même instant, la langue de Zacharie, que son incrédulité avait liée, fut déliée par sa foi et son obéissance, et recevant avec la parole le don de prophétie, il publia que DIEU allait accomplir ce qu’Il avait promis à Abraham, que le Messie était près de paraître, et que Jean en serait le précurseur et le prophète. Tous ceux qui demeuraient dans le voisinage furent saisis de crainte et d’étonnement à la vue d’une naissance accompagnée de tant de prodiges. Le bruit s’en répandit dans les montagnes de la Judée, et tous se disaient les uns aux autres : Que pensez-vous que sera un jour cet enfant ?

L’Écriture remarque qu’à mesure que Jean croissait en âge son esprit se fortifiait, et que la main du Seigneur était sur lui. Il se retira tout jeune dans les déserts, pour y rester jusqu’au jour où il devait se manifester dans Israël.

PRATIQUES. Imitons la retraite de saint Jean, en nous séparant le plus que nous pourrons des compagnies et des conversations du siècle. Joignons, comme ce saint, la pénitence à la retraite, en retranchant toute superfluité dans les habits, dans les meubles et dans la nourriture.

PRIÈRE. Seigneur, donnez-nous l’amour de la retraite et de la pénitence, afin que nous vous servions tous les jours de notre vie dans la sainteté et dans la justice.

Saturday, 18 June 2011

ACTE DE FOI

ACTE DE FOI

Mon DIEU, je crois fermement toutes les vérités que Vous avez révélées, et que Vous nous enseignez par Votre Église, parce que Vous êtes La Vérité même et que Vous ne pouvez ni Vous tromper, ni nous tromper.

(À réciter chaque jour au cours de la prière du matin.)

CATÉCHISME DE SAINT PIE X (PAPE) - CHAPITRE IV - LES OEUVRES DE MISÉRICORDE

CATÉCHISME DE SAINT PIE X (PAPE)

CHAPITRE IV

LES OEUVRES DE MISÉRICORDE

Quelles sont les bonnes oeuvres dont il nous sera demandé un compte particulier au jour du jugement ?

Les bonnes oeuvres dont il nous sera demandé un compte particulier au jour du jugement sont les oeuvres de miséricorde.

Qu'entend-on par oeuvre de miséricorde?

L'oeuvre de miséricorde est celle par laquelle on secourt les besoins spirituels ou corporels du prochain.

Quelles sont les oeuvres de miséricorde corporelle?

Les oeuvres de miséricorde corporelle sont:
1º Donner à manger à ceux qui ont faim.
2º Donner à boire à ceux qui ont soif.
3º Vêtir ceux qui sont nus.
4º Abriter les étrangers.
5º Visiter les infirmes.
6º Visiter les prisonniers.
7º Ensevelir les morts.

Quelles sont les oeuvres de miséricorde spirituelle?

Les oeuvres de miséricorde spirituelle sont:
1º Conseiller ceux qui en ont besoin.
2º Instruire les ignorants.
3º Exhorter les pécheurs.
4º Consoler les affligés.
5º Pardonner les offenses.
6º Supporter patiemment les personnes ennuyeuses.
7º Prier DIEU pour les vivants et pour les morts.

Origine: Catéchisme de Saint Pie X (Pape).

MESSE: §2. - LA MANIÈRE D'ASSISTER À LA SAINTE MESSE

MESSE: § 2.- LA MANIÈRE D'ASSISTER À LA SAINTE MESSE


Combien de choses sont nécessaires pour entendre bien et avec fruit la sainte Messe?


Pour entendre bien et avec fruit la sainte Messe, deux choses sont nécessaires: 1º la modestie extérieure; 2º la dévotion du coeur.

En quoi consiste la modestie extérieure?

La modestie extérieure consiste spécialement à être modestement vêtu, à observer le silence et le recueillement, et à se tenir autant que possible à genoux, excepté pendant les deux évangiles qu'on entend debout.

En entendant la sainte Messe, quelle est la meilleure manière de pratiquer la dévotion du coeur?

La meilleure manière de pratiquer la dévotion du coeur en entendant la sainte Messe est la suivante:
1º Unir dès le commencement son intention à celle du prêtre, offrant à DIEU le saint sacrifice pour les fins pour lesquelles il a été institué;
2º Suivre le prêtre en chacune des prières et des actions du sacrifice;
3º Méditer la passion et la mort de Jésus-Christ, et détester de tout son coeur les péchés qui en ont été la cause;
4º Faire la Communion sacramentelle, ou au moins la Communion spirituelle pendant que le prêtre communie.

Qu'est-ce que la Communion spirituelle?

La Communion spirituelle est un grand désir de s'unir sacramentellement à Jésus-Christ, en disant, par exemple: «Mon Seigneur Jésus-Christ, je désire de tout mon coeur de m'unir à Vous maintenant et pour toute l'éternité»; et en faisant les mêmes actes qu'on fait avant et après la Communion sacramentelle.

La récitation du Rosaire ou d'autres prières pendant la sainte Messe empêche-t-elle de l'entendre avec fruit?

La récitation de ces prières n'empêche pas d'entendre la Messe avec fruit, pourvu qu'on tâche le plus possible de suivre les cérémonies du saint sacrifice.

Fait-on bien de prier aussi pour les autres en assistant à la sainte Messe?

On fait bien de prier aussi pour les autres en assistant à la sainte Messe, et même le temps de la sainte Messe est le meilleur pour prier à l'intention des vivants et des morts.

Que faudrait-il faire quand la sainte Messe est finie?

Quand la sainte Messe est finie, il faudrait remercier DIEU de la grâce qu'il nous a faite en nous donnant d'assister à ce grand sacrifice, et lui demander pardon des fautes que nous avons commises en y assistant.

Origine: Catéchisme de Saint Pie X