Wednesday, 26 February 2014

Le mot de Yannick -16 février 2014-.

Le mot de Yannick - 16 février 2014 -. Objet: ORDO LITURGIQUE JEUDI 23 JANVIER 2014. J’ai écrit ce mot à cause d’un évènement étonnant. Je ne peux pas le dire exactement car je n’ai pas pris de notes sur le moment mais la chose persiste et je ne serai pas tranquille tant que je n’aurai pas fait ce que je pense devoir être fait. Voilà de quoi il s’agit: J’ai compris que sainte Émérentienne, avec une candeur inimaginable disait plus ou moins: « On attend tout un an pour que l’on vous nomme –entendez par nommer prononcer son nom avec amour, parler de vous de votre vie, de votre martyre- et quand arrive le moment, ils –l’Église de la Terre- ne pensent même pas à vous. » Cette réflexion a eu une grande répercussion au Paradis et même DIEU le Père en a été touché. Mais surtout, ce qu’il y avait d’inénarrable, c’est la candeur avec laquelle cela avait été dit. J’ai été extrêmement touché de découvrir à quel point les Saints du Ciel sont sensibles moi qui les croyait intouchables dans leur Paradis. Et depuis, sainte Émérentienne ne me lâche pas et je suis complètement ‘baba’ pour elle. Je crois comprendre qu’elle veut que je parle d’elle et qu’elle n’aura de cesse que je ne l’ai fait –parler d’elle’. C’est très bizarre ce qui se passe, je prie pas mal pour y voir plus clair. Je me fais maintenant une idée toute vivante de cette sainte, c’est plus qu’un texte sur du papier qui pourtant nous aide à faire revivre la personne. Je crois comprendre que son martyre lui fut très amer mais –par pudeur ? – elle ne m’en parle pas, en tout cas j’ai compris que son martyre fut bien tel qu’il mérite que l’on en fasse un souvenir, même une prière. Je ne sais pas comment lui faire plaisir ou la consoler. Je vais donc faire pour elle ce qui est à ma portée. D’abord en parler dans mon blog le plus que je peux. On devrait faire mémoire de sainte Émérentienne le 23 janvier. Ben oui, j’aimerais bien, si j’étais martyr, qu’au moins une fois par an on dise un petit mot de moi, par amour. On parle de tellement de choses inutiles, pourquoi ne pas parler des choses essentielles. Comme par exemple d’une personne qui a lutté pour rester pure et qui, allant prier sur le tombeau de sa sœur, a elle-même été lapidée par des gens méchants –les méchants ne respectent rien-. Heureusement qu’il y a un autre monde mon DIEU où vous régnez et où il y a de la justice et de l’amour. 
Voici quelle est sa vie d’après la Vie des Saints de A.I.: L’Église honore aussi en ce jour sainte Émérentienne, sœur de lait de sainte Agnès. Encore catéchumène, elle priait auprès du tombeau de sa sainte sœur, lorsqu’une foule impie fit pleuvoir sur son corps une grêle de pierres. Elle reçut le baptême de sang, et mourut de la mort des martyrs. Extrait de ‘Vie des Saints’ 23 janvier – SAINT RAYMOND, DE PENNAFORT, CONFESSEUR ( XII ET XIIIe SIÈCLE et Sainte Émérentienne. 
PRATIQUES. — Les Saints ont préparé la civilisation par leurs institutions, leurs travaux et l’exemple de leurs vertus. Vénérons-les comme nos bienfaiteurs, et comme eux travaillons efficacement au bien-être de nos frères. 
PRIÈRE. — Seigneur, répandez en nos âmes l’esprit de zèle et de charité, et, à l’exemple de saint Raymond, faites que nous employions nos efforts et nos biens au soulagement de ceux qui souffrent. A.I. 

La FSSPX nous propose un Ordo Liturgique et nous dit de cet Ordo qu’il se base sur le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960. 
D’autre part, j’ai sous la main deux Missels, l’un le M.R.C.E.R. imprimatur 1943 et l’autre le M.Q.E.V. imprimatur 1961 qui s’inspire selon eux de ce Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960.  
Voyons ce que nous dit le M.R.C.E.R. imprimatur 1943. D’abord concernant le Calendrier Liturgique. M.R.C.E.R. imprimatur 1943 Calendrier liturgique JANVIER ( p. 28 ) b│23│Saint Raymond de Pennafort, Conf., s.d.― Mém. de Sainte Émérentienne, V. et M. Abréviations employées dans le Calendrier p. 27 C. ou Conf. = Confesseur. Év. = Évêque. s.d. = semidouble. M.= Martyr. V.= Vierge. 
Pour que vous ne vous trompiez pas où je veux en venir et afin que les plus distraits eux-mêmes aussi me suivent, je vais insister. 
Dans le Calendrier Liturgique de ce Missel de 1943, au mois de janvier, à la page 28, un saint est mentionné, c’est saint Raymond de Pennafort. 
MAIS il y a aussi en ce jour-là une autre personne qui est mentionnée, il s’agit d’une Vierge et d’une Martyre, c’est sainte Émérentienne, et le prêtre –en 1943- qui disait la Messe de ce jour était obligé, sous peine de péché, d’après le Calendrier Liturgique de ce Missel de 1943, de faire mémoire de cette sainte. 
Allons maintenant, dans ce même Missel de 1943, au PROPRE DES SAINTS, page 742. Nous y lisons: Mémoire de Sainte Émérentienne, par les oraisons de la messe: Me exspectavérunt, p. 1148, et 3e oraison: Deus qui salutis æternæ, p. 43. 
Cette Messe 'Me exspectavérunt', dans le Missel, est une 2ème Messe d’une Vierge Martyre. Les oraisons ( Collecte –Oratio-, Secrète –Secreta- et Postcommunion –Postcommunio- ) de la messe, sont les suivantes: --------------------------------------------------------- 
Oratio. ― Indulgéntiam nobis, quæsumus, Dómine, beáta Emerentiena Virgo et Martyr implóret; quæ tibi grata semper éxstitit, et mérito castitátis, et tuæ professióne virtútis. Per Dóminum. Collecte. ― Que la bienheureuse Vierge et Martyre Émérentienne, nous vous en prions, Seigneur, implore pour nous votre indulgence, elle qui vous fut toujours agréable par le mérite de sa chasteté, et par le témoignage qu’elle rendit de votre puissance. Par N. S. J.-C. --------------------------------------------------------- 
Secreta. ― Hóstias tibi, Dómine, beátæ Emerentienæ Vírginis et Mártyris tuæ dicátas méritis, benígnus assúme: et ad perpétuum nobis tríbue proveníre subsídium. Per Dóminum. Secrète. ― Recevez avec bienveillance, Seigneur, les hosties que, par les mérites de la bienheureuse Émérentienne, votre Vierge et Martyre, nous vous consacrons, et faites que nous en retirions un perpétuel secours. Par N. S. J.-C. 
Postcommunio.― Divíni múneris largitáte satiáti, quæsumus, Dómine DEUS noster: ut, intercedénte beáta Emerentiena Vírgine et Mártyre tua, in ejus semper participatióne vivámus. Per Dóminum. Postcommunion. ― Rassasiés de l’abondance du don divin, nous vous en prions, Seigneur notre DIEU: que, par l’intercession de la bienheureuse Émérentienne, votre Vierge et Martyre, nous vivions toujours dans sa participation. Par N. S. J.-C. 

En 1943 donc, tout prêtre savait qu’il avait à inclure dans la Messe du Jour – si un Code des Rubriques n’est pas pour être exécuté, à quoi sert-il ?- les 2èmes oraisons obligatoires de la 2ème messe d’une Vierge Martyre avec nomination de la Vierge Martyre pour ce jour, sainte Émérentienne. 
Lorsqu’en plus, grâce à une Vie de Saints de qualité, le prêtre avait une notion un peu plus complète de ce que la Vierge avait souffert pour sa foi en Jésus-Christ, avec quels profonds sentiments de respect ne nommait-il pas cette Vierge et ne lui demandait-il pas l’appui de ses prières 'Indulgéntiam nobis, quæsumus, Dómine, beáta Emerentiena Virgo et Martyr implóret' pour que sa propre vie de prêtre soit agréable aux yeux de DIEU comme l’était celle de la Vierge Martyre 'quæ tibi ( Seigneur ) grata semper éxstitit, et mérito castitátis, et tuæ professióne virtútis'.
Un saint, au Paradis, l’est pour l’éternité. Une fois reconnu comme tel par DIEU il ne peut pas être destitué. Par le Saint-Esprit, l’Église de la Terre a compris que telle personne avait été agréable à DIEU. 
Voyez, dans le monde, comme l’on traite bien les amis d’un grand. Mais, dans le monde, un ami peut tomber en disgrâce. 
Au Ciel, non. 
Quand DIEU s’est prononcé et a donné son amour, c’est pour l’éternité. Les responsables des Codes des Rubriques ne nomment pas saints celle-ci ou celui-là selon leur bon plaisir. 
Leur rôle est d’être les traducteurs fidèles de la cote d’amour de DIEU pour ses Saints. 
Tel est très grand, il est réuni au rang le plus haut des Anges de DIEU, les Séraphins. 
Tel est moins haut, il est réuni au neuvième rang des Anges. 
Tel est-il plus haut que le peuple chrétien ne le pense ? DIEU le fait remarquer par quelques faits extraordinaires. 
Mais une fois établi qu’un saint est très aimé de DIEU, c’est une fois pour toute. 
Ce n’est pas avec des pensées humaines que nous avons le droit de ne plus le mentionner. 
Or combien de saints magnifiques ont disparu qui n’ont pourtant jamais été moins aimé de DIEU? 
Ceci est dû à des raisons humaines ou à la fragilité des hommes. 
Un nouveau saint apparait et on s’y attache. C’est pourquoi le Code des Rubriques est là car nous avons besoin de la prière des saints et de leurs exemples. 
De nos jours, où l’Église est envahie et sous la main des mauvais, nous avons une multitude de nouveaux personnages nommés saints qui ne le sont pas du tout, ceci la FSSPX l’explique fort bien.
Mais il y a aussi un aspect à ne pas oublier. Il n’y a qu’une Église. Il y a une Église qui combat, ici sur la Terre avec pour chef Paul VI toujours vivant en 2014, une même Église qui souffre, au Purgatoire, et une même Église glorieuse. 
François, je l’ai expliqué mille fois, ne fait pas partie de cette Église; il se substitue à elle, il prend sa place avec les siens et les esprits qu’il trompe par ses fausses doctrines. 
Karl Marx pourra le reconnaître comme un des siens mais Jésus de Nazareth, j’en doute. François n’est pas entré par la porte, c’est un mercenaire sous la surveillance de la toute puissante communauté communiste internationale. 
Il n’est pas entré par la porte de la justice et de la vérité, il est le produit d’une tricherie au sein de l’Église mise en place par Villot-Benelli-Casaroli. 
Le sosie de Paul VI a nommé 111 cardinaux de son bord et évincé les évêques de plus de 75 ans. 
Cela a donné un Conclave où le Saint Esprit ne pouvait choisir le sien au deux tiers des voix. 
Il, le Saint-Esprit, était mathématiquement évincé de l’élection dès l’ouverture du Faux Conclave donnant Jean Paul I puis II, puisque il n’y avait aucune raison de faire un Conclave, Paul VI étant toujours vivant une fois le sosie mort. 
Pour la même Église, mais glorieuse, nous les catholiques de la Terre nous sommes des frères soldats ; ceux qui ne combattent pas sont des membres malades ou séparés. 

Revenons à la mémoire due aux saints. Imaginez que vous êtes dans un café. Entre quelqu’un que vous aimez bien et que vous avez en considération mais il ne vous salue même pas. Cela fait souffrir. 
Le 14 février, c’était mon anniversaire. Quand je suis entré pour acheter du pain, l’employée m’a dit ‘Eh, bon anniversaire!’ 
Ça m’a fait plaisir parce que c’est une amie. Mais une autre personne connue de moi a entendu que c’était mon anniversaire mais elle ne m’a rien souhaité, pas un mot. Dans une société de rapports humains normaux, il aurait bon fait qu’elle me souhaitât un bon anniversaire. 
En tout cas, moi, où que je sois, quand j’entends que c’est l’anniversaire de quelqu’un, même de quelqu’un que je ne connais pas, je lui dis un petit mot. 
Par exemple, imaginez que François entre dans un café où je suis et que ce soit son anniversaire. Je m’approche de lui et je lui dis : « Bon anniversaire, Monsieur François. Venez là j’ai un petit mot à vous dire, mais entre nous. »... et je lui dis mon petit mot en toute charité chrétienne. 
Ceux qui veulent savoir ce que je lui dirais, c’est simple, ils n’ont qu’à me lire. Je ne lui dirais pas autre chose que ce que j’écris sur lui pour mes lecteurs. Et je terminerai par « si vous ne changez pas, et ne dites pas la vérité, vous brûlerez une éternité en enfer. Et moi je vous le dis parce que je ne veux pas être complice par mon silence. Ce n’est pas moi qui vous tiendrai lié, mais Paul VI, dont vous usurpez volontairement la place. » 

Le 23 janvier c’est l’anniversaire de saint Raymond de Pennafort. Il a droit à nos pensées et nous lui demandons l’appui de ses prières. 
Jusqu’au Missel de 1943 en tout cas, Sainte Émérentienne avait aussi droit à notre souvenir le 23 janvier. Heureux chrétiens de 1943 qui bénéficiaient de l’appui des prières de cette grandeVierge Martyre. Comme nous faisons partie de la même grande Église ce serait une erreur de croire que nos attitudes lui (à sainte Émérentienne) sont indifférentes. Le ciel, c’est quoi? c’est l’amour et la justice. L’amour, c’est quoi ?eh bien, c’est que l’autre ne vous est pas indifférent, ni donc son attitude vis à vis de vous. 
Évidemment quand c’est le jour de son anniversaire, on est encore beaucoup plus sensible aux réactions des uns ou des autres puisque l’on est naturellement, par la force des choses, exposé aux autres et qu’il en découlera des réactions qui nous renseigneront sur leur cœur. 

Maintenant allons voir le Calendrier des Saints de MQEV 1961 ------------------------------------------- 

M.Q.E.V.imprimatur 1961 CALENDRIER DU SANCTORAL p. 31. JANVIER 23 Saint Raymond de Pegnafort, confesseur, fête de 3e classe ... p. 1373 2e oraison: Sainte Émérentienne, vierge et martyre, mémoire ... p. 1374 Le Calendrier du Sanctoral explique: Les oraisons indiquées en italique –c’est le cas ici- sont privilégiées et se disent en premier lieu. ----------------------------------- 
Donc d’après le Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960, dont se réclame selon elle la FSSPX, la mémoire de sainte Émérentienne est obligatoire, elle est privilégiée et se dit en premier lieu. Comment se fait-il que dans son Ordo Liturgique au jeudi 23 janvier se réclamant soit disant du Code des Rubriques promulgué le 25 juillet 1960 la FSSPX ne mentionne même pas Sainte Émérentienne, ne nommant que St Raymond de Pennafort, confesseur? -------------------------------------------------------
Allons maintenant au PROPRE DES SAINTS p. 1374 LE MÊME JOUR: SAINTE ÉMÉRENTIENNE, Vierge et Martyre Mémoire ― Rouge. 

Dit MQEV: Le culte de sainte Émérentienne est lié à celui de sainte Agnès; on la vénérait à Rome non loin de la basilique Sainte-Agnès-hors-les-murs, sur la voie Nomentane. Les actes de sainte Agnès font de sainte Émérentienne sa sœur de lait: catéchumène encore, elle aurait été lapidée au tombeau de la jeune martyre où elle était venue prier. 
Messe : Me exspectaverunt, 2e du Commun des vierges martyres, p. 1284. ................................................................................................... 

Quel détestable ‘elle aurait été lapidée’. Chrétiens pieux, ne doutez pas de ce que le vrai peuple chrétien a porté jusqu’à nous. L’Église ne repose pas sur le mensonge. Et peut-on faire plus de peine à sainte Émérentienne à l’heure où nous devrions plutôt penser à l’appui de ses prières et à la grandeur de ses souffrances physiques et morales pour l’amour de Jésus-Christ. 
‘Aurait été’ ? demandons-nous l’appui de quelqu’un qui peut être bien que oui, peut être bien que non, aurait été lapidé. 
Ô détestable insinuation d’un soi-disant chroniqueur chrétien. S’il en doute, qu’il écrive un livre à part mais qu’il ne salisse pas le Missel d’insinuations, ce n’est pas la place. 
‘Aurait été‘ ? Dieu exauce-t-il les prières de quelqu’un qui peut être bien que oui, peut-être bien que non, aurait été lapidé pour son nom. Avant de lancer de telles insinuations scandaleuses, puisque ébranlant la foi des purs, que le Chroniqueur procède ainsi : Dans le doute, on s’abstient. 
On n’affirme pas sans savoir, et sans avoir eu une lumière de DIEU dans un domaine aussi grave. Il fallait procéder ainsi. Refuser de faire un travail de démolisseur si l’on doute. Ensuite prier et faire pénitence pour avoir les lumières de DIEU. 
Pauvre sainte Émérentienne! le jour de votre anniversaire au lieu d’être notre chant d’admiration, des chroniqueurs le changent en jour d’amertume où l’on met en doute le très douloureux martyr que vous avez subi pour l’amour de votre époux céleste et de votre sœur de lait. 
J’ai déjà souligné toutes les ‘impardonnables’ mises en doute de ce chroniqueur : il les collectionne au point que je me pose de réelles questions à son sujet sur sa probité intellectuelle... 

Alors, soit on vous nomme, sainte Émérentienne, comme dans ce MQEV, mais pour jeter un doute sur votre très amère et douloureuse lapidation qui vous ôta la vie dans un âge très tendre et plein rêve dorés, soit on ne vous nomme pas du tout. Et vous avez attendu patiemment tout un an pour que les hommes ingrats de ce monde vous fasse une telle peine.
Saints du ciel, et vous sainte Émérentienne, il en reste encore quelques uns sur la Terre qui vous aiment et reconnaissent vos énormes mérites et vous construiraient des cathédrales s’ils le pouvaient tellement vous êtes grands en tout. 
Signé: Yannick, un pauvre pécheur qui va lutter contre ses défauts pour vous consoler un petit peu et consoler Jésus et sa très sainte Mère.

No comments:

Post a Comment