MESSAGE DE LUCIE
transmis au Père
Agostino Fuentes
postulateur de la
cause de béatification de François et de Jacinthe, les deux autres enfants
voyants de Fatima,
Père A. Fuentes :
« Je vous rapporte un message
d’extrême urgence :
le Saint–Père m’a permis de rendre
visite à Lucie, maintenant à Coimbra, devenue carmélite déchaussée.
Elle
me reçut, remplie de tristesse ; elle est amaigrie et très affligée.
Elle dit en me voyant :
« Père, la Madone est très mécontente, car on n’a pas tenu compte de son
Message de 1917.
« Ni les
bons, ni les méchants n’en font cas ;
les bons
poursuivent leur chemin sans se préoccuper, n’écoutant pas les directives
célestes,
et les
méchants marchent dans la voie large de la perdition, ne tenant aucun compte
des châtiments qui les menacent.
Croyez–moi, mon Père, le Seigneur châtiera le monde
très vite.
Le châtiment est imminent.
Le châtiment matériel arrivera très
vite.
Pensez, mon Père, à toutes les âmes
qui tombent en enfer,
et cela arrivera parce que l’on ne
prie pas et qu’on ne fait pas pénitence.
Tout ceci est la raison de la
tristesse de la Sainte Vierge.
Père, dites à tous que la Madone me
l’a annoncé très souvent : beaucoup de nations disparaîtront de la surface
de la terre.
La Russie sera le fléau choisi par
DIEU pour châtier l’humanité si nous,
par la prière et les sacrements,
nous n’obtenons pas la grâce de sa
conversion.
Dites–le, Père, dites que le démon
entreprend la bataille décisive contre la Madone.
Ce qui afflige le Cœur Immaculé de
Marie et Celui de Jésus, c’est la chute des âmes religieuses et sacerdotales.
Le démon sait que les religieux et
les prêtres, en manquant à leur belle vocation, entraînent de nombreuses âmes
en enfer.
Il est tout juste temps d’arrêter le
châtiment du Ciel ; nous avons à notre disposition deux moyens très
efficaces : la Prière et le Sacrifice.
Le démon fait tout ce qu’il peut
pour nous distraire et nous enlever le goût de la prière.
Nous nous sauverons ou nous nous
damnerons ensemble.
Toutefois,
mon Père, il faut dire aux gens qu’ils ne doivent pas rester à espérer un appel à la pénitence et à la prière, ni
du Souverain Pontife, ni des Évêques, ni des curés, ni des Supérieurs généraux.
Il est grand temps que, de sa propre initiative, chacun
accomplisse de bonnes et saintes œuvres et réforme sa vie selon les désir de la
Madone ( seconde partie du Message ) .
Le démon veut s’emparer des âmes
consacrées,
il essaie de les corrompre pour
endurcir les autres dans l’impénitence finale.
Il emploie toutes les ruses, allant
même jusqu’à suggérer de retarder l’entrée dans la vie religieuse ;
il en résulte la stérilité de la vie
intérieure
et la froideur chez les laïcs au
sujet du renoncement aux plaisirs et de la totale immolation à DIEU.
Dites, Père, que deux choses furent
à la base de la sanctification de Jacinthe et de François :
l’affliction de la Madone
et la vision de l’enfer ...
La Madone se trouve comme placée
entre deux épées :
d’un côté, elle voit l’humanité
obstinée et indifférente devant les châtiments annoncés ;
de l’autre, elle nous voit qui
profanons les Sacrements
et méprisons le châtiment qui
s’approche
en restant incrédules, sensuels et
matérialistes.
La Madone a dit expressément :
« Nous abordons les derniers temps.»
Elle m’a dit ceci en trois
fois :
a)
Premièrement,
elle affirme que le démon a engagé la lutte décisive, c’est-à-dire finale,
d’où l’un des deux sortira vainqueur ou vaincu. Ou nous sommes avec DIEU, ou
nous sommes avec le démon.
b)
La
seconde fois, elle m’a répété que les ultimes remèdes donnés au monde sont le
Saint Rosaire et la Dévotion au Cœur immaculé de Marie.
Ultimes signifie qu’il n’y en aura
pas d’autres.
c)
La
troisième fois, elle m’a dit que les autres moyens dédaignés par les hommes
étant épuisés, elle nous donne - en tremblant – la dernière ancre du salut qui
est la Sainte Vierge en personne
( peut-être ses nombreuses apparitions, les
signes des larmes – les messages des divers voyants répandus dans toutes les
parties du monde ).
La Madone m’a dit encore que, si nous ne l’écoutions pas
et l’offensions encore, nous ne serions
plus pardonnés,
Père, me disait Lucie, il est urgent que nous nous
rendions compte de la terrible réalité.
Nous ne voulons pas épouvanter les âmes, mais c’est un appel urgent à la réalité.
Depuis que la Sainte Vierge a donné une si grande
efficacité au Rosaire, il n’existe aucun problème matériel, spirituel, national
ou international, qui ne puisse être résolu pas le Saint Rosaire et par nos
sacrifices.
Le réciter
avec amour et piété permettra de consoler Marie et d’effacer les si nombreuses
larmes de son Cœur Immaculé. »
( Extrait du Messager
del Cuore di Maria, nº 8 du 9 août
1961 ) .
Publié à Rome avec autorisations officielles – 1961
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