ADMINISTRATION DU SAINT VIATIQUE

ADMINISTRATION DU SAINT VIATIQUE
Au moment où le prêtre entre dans la chambre du malade, tous les assistants se mettent à genoux:
/V. Paix à cette maison!
/R. Et à tous ceux qui l’habitent.
Le prêtre étend le corporal sur la table, y dépose le saint Sacrement et fait la génuflexion. Il asperge ensuite le malade et la chambre avec de l’eau bénite, en disant:
/V. Notre secours est dans le nom du Seigneur.
/R. Qui a fait le ciel et la terre.
/V. Seigneur, exaucez ma prière.
/R. Et que mon cri s’élève jusqu’à Vous.
/V. Le Seigneur soit avec vous.
/V. Et avec votre esprit.
Prions. — Exaucez-nous, Seigneur Saint, Père tout-puissant, DIEU éternel, et daignez envoyer du ciel votre saint Ange, afin qu’il garde, soutienne, protège, visite et défende tous ceux qui résident dans ce lieu. Par le Christ notre Seigneur.
/R. Ainsi soit-il.
Ici, le prêtre peut adresser quelques mots au malade;
il lui fait dire le 'Je confesse à DIEU',
ou bien on le dit en son nom.
Tous les assistants récitent en même temps: 'Je confesse à DIEU, etc.'
et le prêtre reprend à 'Que le DIEU tout-puissant vous fasse miséricorde', selon l’usage; puis, faisant une génuflexion, il prend la sainte Hostie, et l’élevant, la montre au malade en disant:
— Voici l’Agneau de DIEU, voici celui qui efface les péchés du monde.
Et trois fois:
— Seigneur, je ne suis pas digne que vous veniez en moi, mais dites seulement une parole et mon âme sera guérie.
Le malade doit dire ces paroles en même temps que le prêtre, à voix basse, au moins une fois.
Alors le prêtre donne la sainte Eucharistie au malade en lui disant:
—   Recevez, mon frère ( ou ma sœur ), le Viatique du Corps de notre Seigneur Jésus-Christ ; pour qu’il vous protège contre l’ennemi malin et vous conduise à la vie éternelle.
/R. Ainsi soit-il.
Après s’être purifié les doigts, le prêtre ajoute:
/V. Le Seigneur soit avec vous.
/R. Et avec votre esprit.
Prions. — DIEU saint, Père tout-puissant, DIEU éternel, nous Vous demandons avec confiance que le Corps très saint et très sacré de notre Seigneur Jésus-Christ, votre Fils, que vient de recevoir notre frère
( ou notre sœur ) profite à son corps autant qu’à son âme en vue de l’éternité. Lui qui, étant Dieu, vit et règne avec Vous en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles.
/R. Ainsi soit-il.